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mardi 20 février 2018

RICHARD HELL & THE VOIDOIDS ~ Blank Generation [40th Anniversary Deluxe Edition] [2CD] [1977]


C'était de la musique à vivre qui avait influence sur tout... Aujourd'hui, cela refait surface, impeccablement emballé, sous étiquette : "Deluxe" ! Après le passage des punks et de leurs petits frères, il y aurait encore des disques, mais plus de mouvements... Nous avons eu cette chance : connaître la dernière Grosse Affaire de la Grande Histoire... Désormais, le monde n'est quasiment plus qu'un immense terrain ouvert à la seule nostalgie... Richard Hell (pour Une Saison en enfer) inventa la coupe de douilles hérissées, l'épingle à nourrisse pour T-shirt déchiré et le chant en forme de glaviot d'amour ! Vous parlez de souvenirs à raconter aux enfants !  Il avait, aussi, une étrange spécialité : celle de se barrer de son groupe (Television, Heartbreakers) juste avant qu'il ne touche les étoiles. Tout ceci aurait pu finir dans le caniveau de l'Histoire, sauf qu'il nous offrit un coup de génie : recruter un presque vioque, quasi chauve, en fait un maître guitariste, en la personne de Robert Quine. Sur ce chef-d'oeuvre, on entend quasiment que lui - et ce n'est rien d'écrire qu'il multiplie les miracles. A lui seul, le titre Blank generation en raconte davantage que bien des albums complets. Cet album ne signa l'arrêt de mort d'aucune bande de progueux ou de hardrockeux (qui continuèrent longtemps après que les Voidoids eurent tiré leur révérence), mais, chez les fans, les plus malins surent tirer les leçons qui s'imposaient...
Jimmy JIMI [Vous prendrez bien le temps d'un petit commentaire !]  


CD1 :
01 - Love Comes In Spurts
02 - Liars Beware
03 - New Pleasure
04 - Betrayal Takes Two
05 - Down At The Rock And Roll Club
06 - Who Says
07 - Blank Generation
08 - Walking On The Water
09 - The Plan
10 - Another World
CD2 :
01 - Love Comes In Spurts [Electric Lady Studios Alternate Version]
02 - Blank Generation [Electric Lady Studios Alternate Version]
03 - You Gotta Lose [Electric Lady Studios Outtake Version]
04 - Who Says [Plaza Sound Studios Alternate Version]
05 - Love Comes In Spurts [Live At CBGB November 19, 1976]
06 - Blank Generation [Live At CBGB November 19, 1976]
07 - Liars Beware [Live At CBGB April 14th, 1977]
08 - New Pleasure [Live At CBGB April 14th, 1977]
09 - Walking On The Water [Live At CBGB April 14th, 1977]
10 - Another World [Ork Records Version, 1976]
11 - Oh [Original 2000 Release]
12 - 1977 Sire Records Radio Ad
MP3 (320 kbps) + front cover



23 commentaires:

  1. Cool Jimmy de rappeler cet album qui devrait figurer dans toutes les bonnes discothèques car il est indispensable. les bonus ont l'air sympa aussi. J'en profite pour ajouter que Richerd et ses Voidoids reviennent faire un tour sur mon blog jeudi.... Les titres 5 6 du CD2 y figurent d'ailleurs...

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  2. Je n'ai jamais cessé d'écouter cet album et j"attends les bonus 'live' avec gourmandise...

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  3. J'ai jamais écouté, je connais juste Blank generation. En fait, j'aime bien rentrer dans une "oeuvre", or avec Richard Hell, ça se limite à ce disque. Mais j'avoue être impatiente de l'écouter à force d'en lire du bien partout et par tout le monde.

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    1. Le deuxième album n'est pas négligeable et l'ensemble des participations de Bob Quine est un merveilleux puits à explorer...

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  4. Je me souviens de la tête de mon père, interloqué, en me surprenant en train de reproduire la pochette du disque sur moi-même... une époque fabuleuse, même (et après tout, peut-être surtout, car on avait l'impression de faire partie des "happy fews" en déambulant par exemple en centre-ville grimé en Devo)dans une petite ville de Province...

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    1. On était un peu dandy, un peu snob...

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    2. C'est un sujet qui m'a toujours passionné: d'un côté, tu as ceux qui veulent le même blouson (ou le même ce qu'on voudra) que tout le monde et, de l'autre, ceux qui désirent le blouson que personne d'autre n'aura...

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  5. L'intro de ce fameux morceau-titre me fout la chair de poule à chaque écoute, depuis 40 ans maintenant. Fuuuuuck !!
    (C'est tout ce que j'ai trouvé à ajouter à ton texte aussi tranchant qu'explicite...)
    Thanx for this one JJ !

    Ah si : la liste est longue des disques où Quine brilla ...

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    1. Qui, le premier, dégainera "la compile de la mort qui tue" avec les participations du Quine?
      P.S. : je sais, c'est une nana, mais j'aurais aimé ton avis sur le précédent post...

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    2. C'est la flemme, tu peux pas imagine à quel point je suis flemmard, ça me fait passer à côté de trucs parfois ... promis je teste demain et t'en parlerai sur le post.

      Et le compile faudra l'appeler The Quine Tapes !

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    3. J’aimerai savoir sur quelle marque de guitare joue Robert Quine et connaître l’adresse de son coiffeur. Merci d’avance pour tous ces précieux renseignements et encore bravo pour votre rubrique techno.
      Donald Duck

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  6. Bonsoir, Pour ceux et celles qui ne connaissent pas encore l'original "Beat generation". https://www.youtube.com/watch?v=xHiL-ItzXss
    Les autres, savent de quoi je parle. A bientôt.

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    1. Bob Quine n'a jamais caché ses sources d’inspiration, mais, ici, on ne peut quand même parler de version originale, tant la trame a été révolutionnée - faut quand même pas déconner!

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  7. L'anecdote de seriouslyhowmenrealy? autour des happy few me fait penser à Stendhal qui déjà dédiait ironiquement son rouge et noir à cette "classe" là. Oui, parce que je trouve le recul de l'anecdote aussi cocasse que nostalgique en fait, et, en cela, j'ai conscience de m'écarter de la tonalité un peu mélancolique du texte de JJ, sans doute parce que l'aspect éruptif et jubilatoire de l'oeuvre dit autant la fin du monde qu'elle annihile la possibilité de s'ériger en eschatologie... faudrait être foutument perverse pour y croire à cette fin du monde... on pourrait même plus chanter, foutre le bordel.

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    1. Je suis mélancolique et dépressif, mais toujours prêt à croire à la première licorne venue, comme sur le précédent post - sauf qu'un lecteur sur deux (et j'en ai déjà si peu) fera semblant de me suivre!

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  8. "connaître la dernière Grosse Affaire de la Grande Histoire" C'est à voir? Si il s'agit de vivre sa vie à travers le prisme d'un mouvement musical, j'imagine qu'il y en a eu d'autres moments, le RAP, HIP HOP? C'est peut-être déjà une chance d'en avoir vécu au moins un de ces moments. En ce qui me concerne cette période, ce disque en fait parti, c'était l'occasion d'atténuer la frustration des époques musicales passées et révolues.
    C'est même encore bon. Quand on blogue, on chronique, on réfléchit a ses phrases, à attirer le lecteur...
    Et puis on se passe "Blank Generation" ... on arrête d'écrire... Mmmmmmm ..... qu'est ce que je disais déjà?

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  9. Evidemment, mon discours s'arrêtait à la chose rock'n'roll... En même temps, où en est le hip hop ou l'électro aujourd'hui?

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  10. Le punk n’aura laissé finalement que peu de grands albums mais celui ci en fait partie définitivement. Réédite aujourd’hui en version de luxe, quelle ironie alors qu’a l’epoque il avait rejoint illico le bac à solde.
    Les compositions de Hell et la guitare de Robert Quine opèrent d’une alchimie parfaite. Et la pochette ! Le mythe ... bref tout y est.
    Le duke

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  11. Merci , je prend les bonus de ce grand classique.
    PS : j'ai ouvert un petit blog de ciné et musique "quod libet"
    https://mfp666.blogspot.fr

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  12. Ce commentaire a été supprimé par l'auteur.

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  13. I listened extensively to this album during university. It was an impossible combination of poetry, coolness, and punk. Still love it because of the angular, free dissonant Quine guitar. The titletrack is an eternal hymn. Dedicated to those people feeling always, in any place, a little bit out of place. It's a pity that Hell later fell to heroin, but this album is masterpiece. Live they were special- possibly better than on record. Some good bootlegs surfaced, the best is 1979-07-31 Minneapolis.

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