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vendredi 19 mai 2017

RON GALLO ~ Heavy Meta [2017]


"All risks are paralyzed."
La critique est unanime : le seul truc qu’on entend sur le deuxième album de Ron Gallo ce sont ses influences. Ah merde. Déjà moi je savais pas qu’il en avait fait un premier d’album, pas plus qu’avant ça il faisait partie d’un groupe qui, que, quoi (dont, ou…) on s’en fout de toute façon. Et puis c’est pas la peine d’aller vérifier chez Charlu, j’en viens : pas de trace du bonhomme. Nous voilà bien. J’explique, pour les nouveaux venus : un mec, un groupe, Charlu n’en a pas parlé sur son blog ? Désolé mec, groupe, t’existe pas ! Ou presque. Alors du coup, et pour commencer, qu’est-ce qu’il faut en penser d’un disque dans lequel on n’entendrait que des influences ? Au départ j’en sais rien moi, c’était pas écrit dans la critique que j’ai lue (celle qui est unanime.) Après je réfléchis un peu et je me demande si j’écoute autre chose que des disques dans lesquels etc. et je me réponds "euh non". Ah si tiens, le dernier Mulcahy ! Ce disque que j’écoutais en boucle jusqu’à ce que ce branleur de Ron Gallo vienne foutre le bordel dans cette petite routine. Vous me direz "c’est normal de foutre le bordel quand on est un branleur, non ?" Ce à quoi je vous répondrai : "merci de me laisser finir !" Je reprends : aucune trace de Mulcahy chez Ron Gallo. Je l’avais pas prévue celle-là tiens, je nettoyais mon arme le coup est parti tout seul. Ouais donc j’ai pensé à un truc, genre un jeu, vous aimez les jeux je le sais. Le but serait de citer dans votre commentaire une influence que vous auriez reconnue dans ce disque. Faudra argumenter bien sûr on n’est pas des sauvages. Mais on va compliquer un peu, il ne faudra pas que l’influence ait été déjà citée. Ça devrait marcher, des influences il paraît qu’il y en a plein là-dedans. Je vois là plein de bons côtés dans ma proposition (si vous me le permettez…) D’une ben ça tombe bien parce que le petit jeu des influences c’est le premier truc qui vous vient à l’idée avant d’écrire un commentaire sur un truc que vous découvrez et puis finalement vous vous retenez : le commentaire décomplexé, voilà ce que je vous propose ! (Hé, c’est pas dans l’air du temps la décomplexation ?) De deux ça va aiguiser vos réflexes, bah ouais tu commentes en dernier tout est pris, il te reste les trucs dont personne ne voulait. De trois ça va vous forcer à l’écouter ce disque (si ça se trouve vous me remercierez.) Oui parce que je vous connais, vous avez tous les défauts de la terre mais vous savez pas tricher. Quand il s’agit de musique s’entend, pour le reste vous faites ce que vous voulez. Et si ça se trouve à l’arrivée on l’atteindra, tous ensemble, le but secrètement recherché : les commentaires qui prennent le pas sur l’article : "Make comments great again !". Hein, qu’est-ce que vous dites ? Que je joue moi aussi ? Hé ben j’vous l’ai déjà fait mon commentaire, on n’entend pas l’influence de Mulcahy. C’est vous qui trichez pas, moi je triche tout le temps.
Everett W. GILLES [Vous prendrez bien le temps d’un petit commentaire ! (Y a intérêt oui !)]


01 - Young Lady, You're Scaring Me
02 - Put The Kids To Bed
03 - Kill The Medicine Man
04 - Poor Traits Of The Artist
05 - Why Do You Have Kids
06 - Please Yourself
07 - Black Market Eyes
08 - Can't Stand You
09 - Started A War
10 - Don't Mind The Lion
11 - All The Punks Are Domesticated
MP3 (320 kbps) + front cover