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mercredi 31 mai 2017

THE BEATLES ~ Sgt. Pepper's Lonely Hearts Club Band [Mono Version] [1967]


Je ne pense pas que Paul et Ringo soient dans le besoin, alors, pourquoi ? On (qui comme chacun sait est un con) a remixé ce bon vieux Sergent Poivre pour qu'il soit plus accessible aux oreilles d'aujourd'hui; pour que la rythmique sonne comme la technologie de l'époque l'empêchait de sonner; comme... je ne sais quelles autres conneries j'ai encore pu lire... Ce remix m'a tout de suite fait penser à ce qu'Iggy Pop a fait avec Raw power : on pousse les potards dans leurs derniers retranchements et tant pis si on perd quelque peu en subtilité ! Les anciens savent à quoi s'en tenir avec ce genre de magouilles, mais je m'inquiète pour la jeunesse qui voudrait découvrir ce chef-d'oeuvre. La seule version qui compte demeure celle en mono (George Martin ayant bricolé en vitesse une version stéréo pour satisfaire, déjà, à une nouvelle technologie - qui passionnait tellement "ses garçons" qu'ils n'y participèrent pas). On nous l'offre généreusement sur le quatrième disque de la version "Super Deluxe", mais quel môme va claquer son petit pognon dans un coffret aussi onéreux ? Et comme ces sales mioches ne me lisent pas, ils risques de se faire sévèrement berner !
Jimmy JIMI [Vous prendrez bien le temps d'un petit commentaire !] 


01 - Sgt. Pepper's Lonely Hearts Club Band
02 - With A Little Help From My Friends
03 - Lucy In The Sky With Diamonds
04 - Getting Better
05 - Fixing A Hole
06 - She's Leaving Home
07 - Being For The Benefit Of Mr. Kite!
08 - Within You Without You
09 - When I'm Sixty-Four
10 - Lovely Rita
11 - Good Morning Good Morning
12 - Sgt. Pepper's Lonely Hearts Club Band (Reprise)
13 - A Day In The Life
14 - Strawberry Fields Forever [Bonus - Original Mono Mix]
15 - Penny Lane [Bonus - Original Mono Mix]
16 - A Day In The Life [Bonus - First Mono Mix]
17 - Lucy In The Sky With Diamonds [Bonus - Original Mono Mix - No. 11]
18 - She's Leaving Home [Bonus - First Mono Mix]
19 - Penny Lane [Bonus - Capitol Records Mono US Promo Mix]
MP3 (320 kbps) + front cover



lundi 29 mai 2017

ARTISTES DIVERS ~ Jazz En France - Volume III : Les Trompettistes [HMC. 2017]


Avant même le saxophone, la trompette a été l'instrument-roi du jazz des origines. Aux Etats-Unis, avec Buddy Bolden (qui n'a laissé aucune trace discographique), Bix Beiderbecke, King Oliver, Louis Armstrong, puis Dizzy Gillespie et Miles Davis. En France avec Noël Chiboust (qui passera plus tard au saxophone), Philippe Brun, Pierre Allier. Il faut noter que malgré la distance, les musiciens français étaient au courant des derniers développements du jazz sur le continent américain quasiment en temps réel. J'en veux pour exemple la querelle des années 30 entre les trompettistes qui se réclamaient de l'école de Louis Armstrong et ceux qui reconnaissaient l'influence de Bix Beiderbecke, querelle qui fut simultanée en France et aux Etats-Unis. Puis, sous l'influence des saxophonistes américains, mais aussi du fait de l'immense talent de nos saxophonistes nationaux (Alix Combelle, Hubert Rostaing, Gérard Badini), la trompette va perdre un peu de son importance. Mais depuis quelques années, la trompette retrouve une place de choix dans le jazz français. Erik Truffaz, fortement influencé par le jeu de Chet Baker, Antoine Illouz, Eric le Lann, puis Ibrahim Maalouf ouvrent la voie à toute une jeune génération de trompettistes très doués tels que Sylvain Gontard, Yannick Neveu, Airelle Besson, Davis Enhco. Et l'histoire est loin d'être terminée !
ZOCALO [Vous prendrez bien le temps d'un petit commentaire !]



01 - Irakli - Red Hot Hottentot
02 - Airelle Besson - Radio One (Football Games On Radio One)
03 - Noël Chiboust - All For The Swing [Avec Michel Warlop]
04 - Erik Truffaz - Dirge
05 - Boris Vian Et L'Orchestre De Claude Abadie - Tin Roof Blues
06 - Mal Waldron, Doudou Gouirand, Michel Marre - The Last Poet
07 - Ibrahim Maalouf - Doubts
08 - Stéphane Belmondo - Brother Hub
09 - Aimé Barelli Et Son Orchestre - Bébé D'Amour (Some Of these days)
10 - Fabien Mary Quartet - It's About Time
11 - Médéric Collignon - The Way To San Mateo [Feat. Eutépé]
12 - Philippe Brun - Ridin' Along The Moscova
13 - Pierre Allier Et Son Orchestre - Ninouche
14 - Patrick Artero - La Mort
15 - Julien Alour - Impulsion
16 - Eric Le Lann - Fanch Danno
17 - Sylvain Gontard - The Hidden Sun [Avec Jean-My Truong]
18 - Ivan Jullien - Dainaya
MP3 (320 kbps) + front cover
COOL 40

  

mercredi 24 mai 2017

Pour la beauté du geste (feuilleton électrique) par Jimmy Jimi # 139 (fin)


139. WE'RE GONNA HAVE A REAL GOOD TIME TOGETHER [THE VELVET UNDERGROUND] 

   Le fou furieux rebroussa chemin en marche arrière et en vitesse accélérée pour regagner la partie fragile de mon cerveau qu'il n'aurait jamais du quitter.   

   De son joli pas de danseuse, Mary glissa gracieusement jusqu'au juke-box, le même fantasmatique Wurlitzer qui faisait jadis la fierté d'Un Joli Nom (décidément, après les hélicoptères et la maison, « le Monstre » avait peu lésiné sur les moyens pour tenter d'amadouer sa mauvaise conscience). Bientôt, la voix de Van Morrison fit trembler les murs du salon : « Like to tell ya about my baby / You know she comes around... »

   Une vieille nana qui ressemblait vaguement à Polina était installée juste en face de moi. Une paire de vieux jumeaux tout chauves qui ressemblaient vaguement à Christophe et Cyril était assis à côté d'elle. Mon regard ne tarda pas à croiser les yeux si bleus d'une ancienne beauté qui ressemblait vaguement à Olympia. D'autres vieux gars qui ressemblaient vaguement à Guillaume, Alphonse et Isidore se tortillaient sur leur chaise. Je suppose que de l'autre côté du miroir, un vieux type qui ressemblait vaguement à Jimmy regardait l'assemblée d'un air passablement éberlué.

   Nous nous observâmes bouche bée pendant une belle poignée d'éternité, alors que Mary continuait à jouer au D.J. sur le juke-box étincelant. Des milliards de mots enfouis depuis des lustres tentaient vainement de s'échapper de nos lèvres endolories. Finalement, Olympia parvint à extraire quelque chose du charabia qui mangeait les émotions à fleur de sang de chacun : « C'est ta femme, Jimmy, qui passe les disques sur le juke-box ? C'est Mary Moore, la danseuse ? Je suis archi fan ! Je connaissais rien à la danse, c'est mon mari qui m'a invité à une représentation de Où va le blanc quand la neige fond ? pour notre anniversaire de mariage. Depuis, on rate jamais un de ses spectacles. Un soir, en sortant du théâtre, j'ai cru t'apercevoir, accoudé au bar. J'ai pensé que ça recommençait. Pendant une grosse dizaine d'années, je vous ai tous vu, partout, tout le temps. Quand j'allais acheter un disque, Christophe tenait la caisse ; quand je me rendais chez le coiffeur, Polina me shampouinait ; quand je prenais l'avion, Alphonse faisait le steward... J'ai épuisé tous les médecins, les psys et les marabouts de la capitale ! Au final, c'est un clown qui m'a sauvé ! Un vrai Auguste à l'ancienne avec le gros nez rouge, le falzar improbable et les pompes pointure cinquante-six. Je m'étais perdue dans le dédale d'un hôpital psychiatrique et j'avais atterri à l'étage des enfants. En réalité, il était avocat, mais, une fois par semaine, il venait tenter de faire marrer les gosses. Le costume, c'était son armure de grand timide, parce qu'il faisait pas tous ces trucs de clown. Lui, il racontait des histoires complètement abracadabrantes en prenant des voix toutes plus délirantes que les précédentes. Les gamins adoraient et, moi, j'avais plus ri depuis le soir où Chris était tombé de la scène après s'être entortillé les pieds dans son jack pendant qu'il imitait les moulinets de Pete Townshend ! Il était tellement timide, mon petit clown baratineur, que c'est moi qui ait été obligé de lui parler. J'avais jamais dragué un mec de toute ma vie, « Miss lycée à vie » n'avait pas besoin de ça ! Il m'a sauvé en me faisant un bébé, les hallucinations ont cessé le jour où j'ai su que j'étais enceinte... Bon, qu'est-ce qu'on fait, maintenant, mes amours, on s'embrasse comme des fous et on met le feu à cette baraque ? »

   Un mignon petit séraphin survola la pièce en effectuant quelques saltos un peu trop frimes avant qu'un autre ange ne s'exclame : « Oh, non, mamou, elle est trop cool, cette maison ! »

   C'était le sosie parfait d'Olympia, le jour où je l'avais vu, pour la première fois, tout en haut des marches, à la sortie du métro Pasteur.

   Je rangeai précieusement toutes mes émotions dans le pli de mon foulard, pris ma plus belle voix de chanteur raté, et offris à mes amis le solo final dont vous devrez vous contenter : « On ne va rien brûler du tout, si ce n'est la vie par tous les bouts, les plus beaux disques peuvent se permettre de contenir une chanson un peu trop longue et douloureuse, cela ne peut gâcher leur superbe. Et que fait-on quand un album magnifique vient de se terminer ? On s'en saisit délicatement avant de le retourner et de reposer l'aiguille magique tout au bord du sillon sacré. »




FIN    

                 

lundi 22 mai 2017

Pour la beauté du geste (feuilleton électrique) par Jimmy Jimi # 138


138. ALL OR NOTHING [THE SMALL FACES] 

   Le vent était si délicieux qu'on en aurait mangé à la petite cuillère. 

   Mes bottines crurent reconnaître les marches du perron de la maison du cousin d'Oscar (cela aurait bien été le genre de ce dernier de tremper dans ce type de surprise) mais pas le long couloir qu'Eleonore me fit traverser. Elle m'aida ensuite à m’asseoir. La pièce était chargée de trop d'odeurs et d'électricité pour que je puisse y déceler le moindre indice. Elle m'enleva le casque au sublime milieu du All or nothing des Small Faces (ce qui, en toute autre occasion, aurait valu un lourd châtiment corporel !).    

   « Je vous remercie tous pour votre présence, dit Mary d'une voix étranglée par une vive émotion, je vais vous demander d'avoir la gentillesse de patienter encore quelques minutes avant de retirer vos masques ; j'ai un enregistrement à vous faire écouter... Merci de garder votre calme et de rester silencieux jusqu'à la fin. »

   Je n'y comprenais goutte. 

   « Bonjour à toutes et tous. Je sais que vous ne me pardonnerez jamais, parce que je suis un impardonnable monstre... J'étais jeune, rongé par l'ambition, et je savais que je ne ferais jamais vraiment partis de votre bande, alors j'ai commis cette trahison ignoble... Ce n'est pas grand chose en comparaison de ce que je vous ai volé, mais, il y a déjà longtemps, avec l'argent que m'a rapporté vos chansons, j'ai fais construire cette maison en face des falaises. Si vous vous serrez un tout petit peu, il devrait y avoir de la place pour tout le monde... Je remercie Jimmy, s'il ne m'avait pas expédier dans les vapes à grands coups de poings, je n'aurais peut-être jamais trouvé le courage de vous l'offrir... J'espère que vous y passerez des moments merveilleux... Je ne vous fais pas cadeau de mon nouveau disque qui doit paraître la semaine prochaine, ça risquerait de gâter l'ambiance ! »

   Il y eut des cris étouffés, des bruits de chaises manquant se renverser et deux ou trois insultes bien salées s'échappant entre des dents serrées...  

   Je vous le jure, de toute votre vie, vous n'avez pu entendre une voix aussi geignarde, et je n'ose exprimer ce que je pensais de sa petite vanne pourrie qui, mine de rien, nous rappelait qu'il appartenait encore à ce monde de la musique duquel son infâme traîtrise nous avait exclu...     

   Sur cette pesante réflexion – et avec une page d'avance –, un fou furieux fracassa la porte d'entrée avant de faire irruption dans le salon en braillant comme un damné : « Mais qu'est-ce que c'est que cet incroyable fichu bazar ? Vous avez donc pas lu les notes d'Elliott Murphy sur la pochette du live de 69 du Velvet Underground : « Contrairement au cinéma, le rock'n'roll ne ment pas, il ne promet pas une fin heureuse » ?

  

dimanche 21 mai 2017

COOL VIDS ~ Amy Winehouse : Back To Black [Acoustic Version] [2007]


Une des plus belles chansons du monde de tous les temps en version dénudée. Admirez bien son merveilleux sourire à la fin du titre.
Jimmy JIMI [Vous prendrez bien le temps d'un petit commentaire !]




samedi 20 mai 2017

DON'T BOGART ME...


Grosse semaine bien électrique ! J'ai notamment déniché une compile gourmande réalisée à partir de la collection de Lux & Ivy, les singles de Jerry Lee chez Sun et l'intégrale des sublimes Easybeats. N'hésitez pas à me faire signe si ça vous êtes passés au travers et à partager vos propres trouvailles.
Jimmy JIMI [Vous prendrez bien le temps d'un petit commentaire !]




vendredi 19 mai 2017

RON GALLO ~ Heavy Meta [2017]


"All risks are paralyzed."
La critique est unanime : le seul truc qu’on entend sur le deuxième album de Ron Gallo ce sont ses influences. Ah merde. Déjà moi je savais pas qu’il en avait fait un premier d’album, pas plus qu’avant ça il faisait partie d’un groupe qui, que, quoi (dont, ou…) on s’en fout de toute façon. Et puis c’est pas la peine d’aller vérifier chez Charlu, j’en viens : pas de trace du bonhomme. Nous voilà bien. J’explique, pour les nouveaux venus : un mec, un groupe, Charlu n’en a pas parlé sur son blog ? Désolé mec, groupe, t’existe pas ! Ou presque. Alors du coup, et pour commencer, qu’est-ce qu’il faut en penser d’un disque dans lequel on n’entendrait que des influences ? Au départ j’en sais rien moi, c’était pas écrit dans la critique que j’ai lue (celle qui est unanime.) Après je réfléchis un peu et je me demande si j’écoute autre chose que des disques dans lesquels etc. et je me réponds "euh non". Ah si tiens, le dernier Mulcahy ! Ce disque que j’écoutais en boucle jusqu’à ce que ce branleur de Ron Gallo vienne foutre le bordel dans cette petite routine. Vous me direz "c’est normal de foutre le bordel quand on est un branleur, non ?" Ce à quoi je vous répondrai : "merci de me laisser finir !" Je reprends : aucune trace de Mulcahy chez Ron Gallo. Je l’avais pas prévue celle-là tiens, je nettoyais mon arme le coup est parti tout seul. Ouais donc j’ai pensé à un truc, genre un jeu, vous aimez les jeux je le sais. Le but serait de citer dans votre commentaire une influence que vous auriez reconnue dans ce disque. Faudra argumenter bien sûr on n’est pas des sauvages. Mais on va compliquer un peu, il ne faudra pas que l’influence ait été déjà citée. Ça devrait marcher, des influences il paraît qu’il y en a plein là-dedans. Je vois là plein de bons côtés dans ma proposition (si vous me le permettez…) D’une ben ça tombe bien parce que le petit jeu des influences c’est le premier truc qui vous vient à l’idée avant d’écrire un commentaire sur un truc que vous découvrez et puis finalement vous vous retenez : le commentaire décomplexé, voilà ce que je vous propose ! (Hé, c’est pas dans l’air du temps la décomplexation ?) De deux ça va aiguiser vos réflexes, bah ouais tu commentes en dernier tout est pris, il te reste les trucs dont personne ne voulait. De trois ça va vous forcer à l’écouter ce disque (si ça se trouve vous me remercierez.) Oui parce que je vous connais, vous avez tous les défauts de la terre mais vous savez pas tricher. Quand il s’agit de musique s’entend, pour le reste vous faites ce que vous voulez. Et si ça se trouve à l’arrivée on l’atteindra, tous ensemble, le but secrètement recherché : les commentaires qui prennent le pas sur l’article : "Make comments great again !". Hein, qu’est-ce que vous dites ? Que je joue moi aussi ? Hé ben j’vous l’ai déjà fait mon commentaire, on n’entend pas l’influence de Mulcahy. C’est vous qui trichez pas, moi je triche tout le temps.
Everett W. GILLES [Vous prendrez bien le temps d’un petit commentaire ! (Y a intérêt oui !)]


01 - Young Lady, You're Scaring Me
02 - Put The Kids To Bed
03 - Kill The Medicine Man
04 - Poor Traits Of The Artist
05 - Why Do You Have Kids
06 - Please Yourself
07 - Black Market Eyes
08 - Can't Stand You
09 - Started A War
10 - Don't Mind The Lion
11 - All The Punks Are Domesticated
MP3 (320 kbps) + front cover


jeudi 18 mai 2017

MAZZY STAR ~ Seasons Of Your Day [2013]


La disparition de Keith Mitchell ne va rien changer : les magazines spécialisées vont lui consacrer quelques maigres lignes et tout le monde va oublier son nom. Pourtant, ce gars-là était de la graine des héros. Contrairement à ce que d'aucuns peuvent penser, il est moins facile d'offrir un jeu économe et sensuel plutôt que de multiplier les roulements et de fracasser des cymbales. Ce n'est pas tout : des scientifiques se sont penchés sur la question sans rapporter l'ombre d'une réponse : comment cet homme faisait pour ne jamais perdre le rythme ou devenir complètement fou alors que sous son nez s'agitait le petit cul hautement spirituel de la chanteuse de la plus sexy de l'univers ? Pour le reste (à l'usage de ceux qui tombent de la lune), il s'agit du chef-d'oeuvre inespéré d'un groupe immense qui ne s'était pas réuni depuis des lustres (dix-sept ans exactement). 
Jimmy JIMI [Vous prendrez bien le temps d'un petit commentaire !]


01 - In The Kingdom
02 - California
03 - I've Gotta Stop
04 - Does Someone Have Your Baby Now
05 - Common Burn
06 - Seasons Of Your Day
07 - Flying Low
08 - Sparrow
09 - Spoon
10 - Lay Myself Down
MP3 (320 kbps) + artwork


mercredi 17 mai 2017

KEITH MITCHELL...


Ce gars-là était prédestiné à jouer de la batterie. Il portait le prénom du batteur des Who et le nom de famille de celui de l'Expérience... La terrible nouvelle est tombée sur la page Facebook de Mazzy Star : "Notre cœur est brisé. Nous avons perdu notre bien aimé Keith Mitchell, un très talentueux et incroyable batteur avec lequel nous avons eu le privilège de travailler pendant de nombreuses années. Il vivra à jamais dans nos coeurs... Tu vas nous manquer mon pote."






mardi 16 mai 2017

THE JESUS AND MARY CHAIN ~ Munki [Deluxe Edition] [2CD] [1998]


Munki ou le chef-d'oeuvre oublié... Dans ce triste monde, que fait-on de la fidélité ? Chacun fera son examen de conscience, mais, en ce qui me concerne, il était hors de question que j'abandonne un groupe ayant offert deux sublimes albums (Psycho Candy et Darklands), à une époque où le rock était en pleine décrépitude, sous prétexte que les deux suivants furent partiellement ratés... En une poignée d'année, les frangins les plus cool du monde devinrent de gros ringards, le Royaume Uni se passionnant désormais pour Oasis ! Comme si la plus mauvaise chanson des frères Reid n'était pas plus excitante que n'importe quel gloubiboulga des dégénérés précités ! On ne peut pas écrire que le public n'aima pas Munki : il ne l'écouta même pas... Oubliés de tous, largués par son label, en guerre perpétuelle l'un contre l'autre, Jim et William (accompagnés par Nick Sanderson (ex Gun Club)) vont se lancer dans des sessions "à la vie, à la mort" en guise de baroud d'honneur. Munki est une furie apocalyptique, un déluge explosant la lune comme le soleil ! Je me sens presque coupable d'offrir cet improbable trésor aux oublieux sans les gourmander davantage !
Jimmy JIMI [Vous prendrez bien le temps d'un petit commentaire !] 


CD1 :
01 - I Love Rock'n'roll
02 - Birthday
03 - Stardust Remedy
04 - Fizzy
05 - Moe Tucker
06 - Perfume
07 - Virtually Unreal
08 - Degenerate
09 - Cracking Up
10 - Commercial
11 - Supertramp
12 - Never Understood
13 - I Can't Find The Time For Times
14 - Man On The Moon
15 - Black
16 - Dream Lover
17 - I Hate Rock'n'roll
CD2 :
01 - 45rpm [Outtake]
02 - Bleed Me [B-Side]
03 - 33 1/3 [B-Side]
04 - Lost Star [B-Side]
05 - Hide Myself [B-Side]
06 - Rocket [B-Side]
07 - Easylife, Easylove [B-Side]
08 - 40,000k [B-Side]
09 - Nineteen666 [B-Side]
10 - Reverence [BBC Radio Session]
11 - I Love Rock'n'roll [BBC Radio Session]
12 - Degenerate [BBC Radio Session]
13 - Mo Tucker [BBC Radio Session]
14 - Snakedriver [Live At The Electric Ballroom, London, 27th April 1998]
15 - Cracking Up [Live At The Electric Ballroom, London, 27th April 1998]
16 - Happy When It Rains [Live At The Electric Ballroom, London, 27th April 1998]
17 - Stardust Remedy [Live At The Electric Ballroom, London, 27th April 1998]
18 - Head On [Live At The Electric Ballroom, London, 27th April 1998]
19 - Sugar Ray [Live At The Electric Ballroom, London, 27th April 1998]
20 - Dream Lover [Live At The Electric Ballroom, London, 27th April 1998]
21 - Supertramp [Live At The Electric Ballroom, London, 27th April 1998]
22 - Virtually Unreal [Live At The Electric Ballroom, London, 27th April 1998]
MP3 (320 kbps) + artwork
COOL 37A
COOL 37B


lundi 15 mai 2017

Pour la beauté du geste (feuilleton électrique) par Jimmy Jimi # 137


137. SUNNY AFTERNOON [THE KINKS] 

   Mary me connaissait trop bien pour ignorer de quelle teinte maussade se colorait mon cœur blessé – et elle savait que je savais qu'elle savait ! Notre petite Eléonore ne devait pas être dupe non plus. Pour autant, nous jouâmes tous les trois la même étrange comédie car il faut bien, un jour, faire l'effort de remonter une à une les marches calcinées et malodorantes de l'enfer. 

   La Mini emprunta exactement la même route que la voiture de la B.I.D. A son tour, alors que nous approchions de l'héliport de Balard, Mary s'excusa d'avoir à me bander les yeux et de devoir me coller un casque sur les oreilles. C'était quoi cette fameuse surprise, elle avait reçu l'autorisation exceptionnelle de passer un week-end sur l'Ile en famille et avec la bonne pile de disques ? Mes vieux compagnons de rêves n'auraient pas du tout goûté cette grossière entrave au règlement !

   Beaucoup de gens se servent uniquement de leur nez pour se moucher (il n'est qu'à voir les hectolitres de méchantes eaux de toilettes qui s'écoulent à coups de publicités outrancières) ! J'ose prétendre que ce n'est pas mon cas, mon appendice nasal s'était fortement développé alors que je prenais des bains parfumés à la violette en compagnie d'Olympia ! 
   Quand les filles m'aidèrent à descendre de l'hélicoptère, je sentis immédiatement que nous venions d'atterrir sur une île absolument pas déserte, mais sur cette bonne vielle terre d'Angleterre. L'hélicoptère, c'était peut-être un peu onéreux pour deux jours à Londres ou dans la belle famille...
   On me poussa à l'arrière d'une voiture tel un kidnappé. Après quelques miles, la conductrice (en présumant que nous étions dans un véhicule britannique) ouvrit la fenêtre de quelques centimètres, alors que Ray Davies entonnait son sublime Sunny afternoon. Je compris que nous approchions. Le vent qui s'engouffra dans notre réceptacle sentait l'iode et la craie des falaises. Les décennies peuvent s'écouler, les monstres infecter l'univers de leurs odeurs putrides, il est des parfums qui jamais ne s'évaporent totalement de nos souvenirs olfactifs. Mary souleva une oreillette sur le deuxième refrain et me souffla : « Ce ne sera plus très long » avant de déposer un tout petit baiser très doux sur mon lobe gauche. 

   Je m'étais juré de ne jamais revenir à moins d'avoir miraculeusement retrouvé toute la bande... Les images défilaient à toute vitesse (non, bien plus vite que ça) sous le bandeau inviolable... Mes yeux hurlaient dans le rouge telles les aiguilles d'un VU-mètre poussées par cent Hendrix en furie déchiquetant les derniers lambeaux de mon adolescence comme on descend la gamme maudite d'un blues faustien... 

   Le bruit d'un klaxon s'engouffra sous mon casque. Entre deux chansons, j'entendis quelques gouttes de pluie s'écraser sur le pare brise. La conductrice referma la fenêtre juste avant de dépasser le panneau : Margate, district of Thanet, Kent. En tous cas, je l'aurais juré. 


   

dimanche 14 mai 2017

COOL VIDS ~ Carmen Souza : Cabo Verde [2005]


Parce que son merveilleux nouvel album (posté mercredi) mérite bien mieux que deux commentaires...
Jimmy JIMI [Vous prendrez bien le temps d'un petit commentaire !]


samedi 13 mai 2017

DON'T BOGART ME...


Fort peu généreux en matière de commentaires, cette semaine, peut-être vous rattraperez vous sur les partages...
Jimmy JIMI [Vous prendrez bien le temps d'un petit commentaire !]




vendredi 12 mai 2017

ARTISTES DIVERS ~ Jazz En France - Volume II : Django Reinhardt [HMC. 2017]


Jean "Django" Reinhardt naît en 1910, dans une roulotte en Belgique, au sein de la communauté qu'on nomme "manouche" en France, ce mot signifiant simplement "les hommes". Son enfance se déroule sur les routes de France, de Belgique, d'Italie et d'Algérie où il apprend le violon et le banjo au contact des musiciens rencontrés lors des haltes dans les campements. C'est avec ce dernier instrument que Django participe à son premier enregistrement, avec l'accordéoniste Jean Vaissade, en 1928. La rencontre avec le jazz se fera en 1930, après un épisode douloureux, l'incendie de sa roulotte, qui lui laissera l'annulaire et l'auriculaire gauches handicapés à vie. C'est en milieu hospitalier que Django se met à la guitare, le banjo faisant trop de bruit pour les locataires forcés de l’Hôpital Saint-Louis. A partir de 1934, Django est partout. Musicien titulaire du Quintette du Hot-Club de France fondé par Charles Delaunay et Hugues Panassié, il enregistre avec tous les musiciens influents de la capitale : André Ekyan, Patrick et son Orchestre, Michel Warlop, Alix Combelle. Il est également très demandé par les chanteurs de variété de l'époque, Germaine et Jean Sablon, Eliane de Creus, Nane Cholet, Jean Tranchant, Charles Trénet, mais aussi des artistes à la gloire beaucoup plus éphémère tels que Le Petit Mirsha ou Jacotte Perrier, dont il ne resterait aucune trace si Django n'avait été là. Django est en tournée en Angleterre le jour la déclaration de guerre à l'Allemagne. Il rentre précipitamment en France, sans être mobilisé à cause des séquelles de ses blessures dues à l'incendie. Stéphane Grappelli étant resté à Londres, la composition du Quintette du Hot-Club de France s'en trouve modifiée, et c'est la clarinette d'Hubert Rostaing qui remplace le violon de Stéphane. Craignant pour sa vie, Django tentera par deux fois de passer en Suisse, sans succès. De toute l'histoire du jazz, Django Reinhardt est le premier (les mauvaises langues diront le seul...) musicien français à avoir eu une influence décisive sur le jeu de ses homologues états-uniens. Pour autant, la carrière de Django outre atlantique s'apparente à une suite de rendez-vous manqués. La tournée de 1946 avec l'orchestre de Duke Ellington est un désastre. Django vivra mal cet échec et la fin des années 40 est pour lui une période de retrait vis-à-vis de la musique. Il faudra l'émergence du be bop pour que Django s'y intéresse de nouveau en 1951 à la guitare, devenue entre-temps électrique. Il nous quitte à 43 ans, laissant une influence considérable sur la place de la guitare dans le jazz, et sur plusieurs milliers d'orchestres qui, de nos jours encore, se consacrent au "jazz manouche" avec plus ou moins de bonheur. Comme pour le précédent volume, j'ai tenté ici de présenter un Django un peu inhabituel. Les enregistrements musette des premières années sont des archives rares, de même que les collaborations avec les artistes de variété plus ou moins talentueux. J'ai du coup volontairement négligé les gravures du Quintette du Hot-Club de France de toute façon trop connues pour figurer ici.
ZOCALO [Vous prendrez bien le temps d'un petit commentaire !]


01 - L’Accordéoniste Jean Vaissade - Griserie
02 - Louis Vola Et Son Orchestre Du Lido De Toulon - Cariñosa
03 - Eliane de Creus Et Jean Sablon - Parce Que Je Vous Aime
04 - L’Orchestre Du Theatre Daunou - Si J'Aime Suzy
05 - Germaine Sablon - Ici L'On Pêche [Take 2]
06 - Delaunay's Jazz - I Saw Stars
07 - Tiger Rag [Acetate Recording By Pierre Nourry]
08 - Le Petit Mirsha - Petit Homme C'Est L'Heure De Faire Dodo
09 - Coleman Hawkins - Avalon
10 - Patrick Et Son Orchestre De Danse - I Get A Kick Out Of You
11 - Quintette Du Hot Club De France - Clouds
12 - Quintette Du Hot Club De France - Chasing Shadows
13 - Jean Sablon - Cette Chanson Est Pour Vous, Madame
14 - Quintette Du Hot Club De France - Nagasaki
15 - Django Reinhardt - Improvisation
16 - Quintette Du Hot Club De France - Mabel
17 - Jacotte Perrier - Les Salades De l'Oncle Francois
18 - Quintette Du Hot Club De France -Time On My Hands
19 - Django’s Music - Tears (Larmes)
20 - Charles Trénet - La Cigale Et La Fourmi
21 - Django Reinhardt With Duke Ellington And His Orchestra - Blues Riff
22 - Quintette Du Hot Club De France - Minor Swing
23 - Quintette Du Hot Club De France - Just One Of Those Things
24 - Django Reinhardt Et L'Orchestre De Hubert Fol - Dream Of You
25 - Django Reinhardt Et Son Quintette - D.R. Blues
26 - Django Reinhardt Avec Tony Proteau Et Son Orchestre - Blues
27 - Django Reinhardt Et Ses Rythmes - September Song
MP3 (320 kbps) + front cover



jeudi 11 mai 2017

MARC-EDOUARD NABE ou l'écrivain qui peint des musiciens














Pour davantage d'émotions, cliquer sur le lien ci-dessous : 
http://www.marcedouardnabe.com/?product_cat=tableaux

Jimmy JIMI [Vous prendrez bien le temps d'un petit commentaire !] 


mercredi 10 mai 2017

CARMEN SOUZA ~ Creology [2017]


Le printemps continuant à faire son timide, il nous faut des substituts. Creology, le magnifique nouvel album de la délicieuse Carmen Souza remplit mieux que son office en réchauffant les os et le cœur. Après Epistola, disque acclamé par toutes les revues de jazz, la troublante chanteuse portugaise d'origine cap verdienne (toujours soutenu par Pascal Theo, son superbe contrebassiste), retourne à ses racines créoles. De sa voix espiègle, elle nous guide à travers le voyage musical de ses ancêtres, parcours transatlantique unique de la Nation Créole. Poussés par une rythmique infernale, vous découvrirez les magnificences du Cap Vert, de l'Angola ou du Mozambique avant de rejoindre les rivages de la Nouvelle Orléans. Envoûtant de bout en bout.
Jimmy JIMI [Vous prendrez bien le temps d'un petit commentaire !]


01 - Ligria
02 - Senhorinha
03 - Upa Neguinho
04 - Pretty Eyes
05 - Mon Di Deus
06 - Xinxiroti
07 - Tud Tem 1 Razăo
08 - London Light
09 - Kem Ka Tem Cabeca
10 - Homem Musica
11 - Escuta Moçambique
12 - Creology
MP3 (320 kbps) + front cover


mardi 9 mai 2017

VARIOUS ARTISTS ~ Rock And Roll Shoes [HMC. 2017]


Très rapidement, l'apprenti rocker comprit qu'il ne suffisait pas de s'offrir des disques pour être accepté par cette étrange secte aux innombrables dieux. Il lui fallait abandonner sa panoplie de garçonnet - à commencer par les souliers. Il allait devoir économiser et faire un choix : beatle boots, creepers, desert shoes, Harley boots, bowling shoes, Doc Martens... 
Jimmy JIMI [Vous prendrez bien le temps d'un petit commentaire !]    


01 - JOHNNY CASH - Rock And Roll Shoes
02 - MARY ANN FISHER - Put On My Shoes
03 - SCREAMIN' JAY HAWKINS - Take Me Back To My Boots And Saddle
04 - BO DIDDLEY - Put The Shoes On Willie
05 - IKE TURNER - Tacks In My Shoes
06 - THE CHEERS - Black Denim Trousers & Motorcycle Boots
07 - CARL PERKINS - Blue Suede Shoes
07 - KEVIN AYERS - Stranger In Blue Suede Shoes
08 - BOB DYLAN - Boots Of Spanish Leather
09 - JEFF BECK - Spanish Boots
10 - LAFAYETTE - Platform Boots Baby
11 - IAN DURY - Rock'n'roll Shoes
12 - SHOWADDYWADDY - Rocker Boots
13 - JEREMY SPENCER - Here Comes Charlie (With His Dancing Shoes On)
14 - NANCY SINATRA - These Boots Are Made For Walkin'
15 - TERRY REID - Just Walk In My Shoes
17 - ARCTIC MONKEYS - Dancing Shoes
18 - SEAN ROWE - Old Shoes


dimanche 7 mai 2017

COOL VIDS ~ Philippe Katerine : 24.04.2005 [Live]


En espérant qu'une mésaventure encore plus grave ne nous tombe dessus, ce soir.
Jimmy JIMI [Vous prendrez bien le temps d'un petit commentaire !]




samedi 6 mai 2017

DON'T BOGART ME...


Une avalanche de Gun Club vous attend dans la page réservée aux commentaires (Merci à Revolutionrock). N'hésitez pas à partager à votre tour...
Jimmy JIMI [Vous prendrez bien le temps d'un petit commentaire !] 






vendredi 5 mai 2017

ARTISTES DIVERS ~ Jazz En France - Volume I : Les Pionniers [HMC. 2017]


Nous sommes au début du 20ème siècle. L'Europe va bientôt s'embraser dans le conflit de la première guerre mondiale. A l'occasion de l'entrée en guerre des Etats-Unis, le 6 avril 1917, les échanges entre les deux continents vont s'accélérer, notamment dans le domaine culturel. Et parmi les toutes dernières nouveautés en vogue aux USA figure une musique dont l'audace et la sauvagerie vont subjuguer les intellectuels français : le jazz. Officiellement né le 26 février 1917 avec l'enregistrement de Livery Stable Blues par l'Original Dixieland Jazz Band, le jazz existait déjà en France. Mais oui ! Ce premier chapitre de notre feuilleton consacré à l'histoire du jazz en France comporte deux enregistrements datant de 1906 (!) et de 1912. Alors certes, on ne parle encore ici de jazz, mais plutôt de ragtime, de charleston ou de cake-walk. Mais ne chipotons pas, ces styles musicaux font partie des éléments constitutifs du jazz des origines. Les premiers contacts des musiciens français avec la nouvelle musique se font à l'occasion de la venue d'orchestres (ou plutôt de "revues") américains en France. On pense bien sûr à la fameuse Revue Nègre, avec Sidney Bechet et Josephine Baker, qui changea durablement la perception du jazz à Paris. Mais bien plus tôt, certains orchestres avaient fait le déplacement avec le corps expéditionnaire états-unien et avaient laissé quelques rares traces discographiques en France. Il faut aussi évoquer ici le rôle de Julien Porret, un musicien classique envoyé en mission aux Etats-unis avec un orchestre d'harmonie afin de décider, rien moins, les autorités américaines d'entrer en guerre aux côtés de la France. Rentré en France, Julien contribuera à faire connaître le jazz dans notre pays. Ce premier volume sur le jazz français ne comporte que des enregistrements réalisés avant le début de la seconde guerre mondiale. On y trouve déjà des acteurs essentiels du jazz de la Libération : Alix Combelle, Philippe Brun, Ray Ventura, Django Reinhardt et Stéphane Grapelli qui ne joue encore ici que du piano. J'ai conscience que les enregistrements que je vous présente ne sont pas les plus faciles d'approche. Qualité sonore limitée par la technique de l'époque, styles musicaux seulement connus des historiens du jazz, ce sont cependant de véritables archives, d'une rareté telle qu'il est difficile de les trouver même sur le net. Du moins jusqu'à aujourd'hui. 
ZOCALO [Vous prendrez bien le temps d'un petit commentaire !]


01 - Musique De La Garde Républicaine - Le Vrai Cake Walk [1906]
02 - Orchestre Tzigane Du Volney - Oh! That Yankianna Rag [1912]
03 - Marcel's Jazz Band Des Folies Bergères - For Me And My Gal [1919]
04 - Hot Boys Band Direction Rumolino - Original Charleston Strut [1923]
05 - Orchestre Billy Max Direction Stiklen - Out Bois De Boulogne Way [1924]
06 - Columbia Dance Orchestra - Original Smack Bottom [1926]
07 - Orchestre De Jazz Du Moulin Rouge - Pour Danser Le Charleston [1926]
08 - Ray Ventura And His Collegians - I'm Afraid Of You [1928]
09 - Grégor Et Ses Grégoriens - Les Jours Heureux Sont Revenus (Happy Days Are Here Again) [1930]
10 - Léo Poll Et Son Orchestre - Dizzy Dan [1930]
11 - Guido Curti Et Son Orchestre Du Lido - Swaying Movements [1931]
12 - Philippe Parès Et Son Orchestre-Jazz - Down Dixie Way [1931]
13 - Patrick Et Son Orchestre De Danse - Okay, Toots [1934]
14 - Alix Combelle - Exactly Like You [1937]
15 - André Ekyan - Pennies From Heaven [1937]
16 - Michel Warlop Et Son Orchestre - Taj Mahal [1937]
17 - Philippe Brun And His Swing Band - College Stomp [1937]
18 - Gus Viseur - Daphné [1938]
19 - Philippe Brun And His Swing Band - Ridin' Along The Moscova [1938]
20 - Danny Polo - Doing The Gorgonzola [1939]
MP3 (320 kbps) + front cover
COOL 33