"Catching mice would be nice but all I really want is you."
On est déjà le 1er mai, il est temps que sorte le Disque de l’Année non? Ça tombe bien, La Plus Belle Voix du Rock se fait entendre à nouveau après quelques années de presque silence. Chouette hein, ce disque dont tout le monde s’accorde à louer la qualité, les compositions, les mélodies, l’histoire qu’il raconte, tout ça… sacré Uncle Ray va ! Ouais mais c’est pas de lui dont il s’agit aujourd’hui, c’est de l’Autre Plus Belle Voix du Rock. Elle s’est pas tue bien longtemps celle-là puisque Mulcahy a relancé récemment ses deux autres projets que sont Polaris et Miracle Legion. Et c’était très réussi. Mais rien, non rien de comparable avec cet O.V.N.I. solo. Mulcahy on révérait la voix et les compos mais c’était aussi un mélange d’Epiphone cristalline et d’orchestrations près de l’os. Là on vire tout ou presque par la fenêtre et on fait entrer synthés, trompettes, saxos, clarinettes, claviers, tout le tintouin inhabituel quoi. Y a aussi des trucs que j’ai pas bien reconnus. Pas trop envahissants quand même ces ajouts, faut pas déconner non plus. Du coup moi qui ai toujours considéré Mulcahy comme un genre à lui tout seul (y en a d’autres comme ça hein, il détient pas l’exclusivité) hé ben ça se vérifie. Mulcahy fait du Mulcahy qui ne ressemble à rien de ce que Mulcahy faisait. Ou presque. Quoique. Et encore. Enfin, j’me comprends… J’avoue que là chuis à court d’arguments, je sèche, je sais pas comment vous dire de bordel de merde stopper immédiatement toute activité pour laisser glisser cinquante minutes de bonheur entre vos oreilles. Ecouter Mulcahy ça fait moins mal qu’un coup de pied au cul… Ça va comme ça ? Pour Ray Davies vous aurez toujours le temps et les conseils d’un ami bien intentionné, lui. Et puis si ça peut faire l’affaire le mec au chapeau-melon à côté de Mark sur la photo s’appelle Mr. Ray. Il n’a rien à faire là j’en conviens, c’est juste le guitariste de Miracle Legion, vous connaissez sûrement c’est le groupe du mec qui... ah merde je radote. Non la photo c’est juste parce qu’avec une gueule comme ça on a peut-être un début d’explication. Comme si c’est ça qui nous intéressait, les explications. En plus, toujours aussi délicat, Mark glisse ici un hommage à notre Jimmy national. Je serais bien avisé d’en faire autant mais je n’en ai pas le talent… De quoi ? Bon, si vous insistez je veux bien essayer : "Que les larmes de joie qui couleront à l’écoute de ce joyau qui rayonne autant que l’astre le plus brillant de cette galaxie embrumée qu’on entraperçoit que dans nos rêves les plus fous ne vous empêchent pas de profiter de la beauté de cette pochette que… qui… (voilà, je sèche, j’en étais sûr, euh…) ne gâche rien !" Hem… je crois qu’il est temps de conclure : On est le 1er mai, il vient de sortir Le Disque de l’Année.
Everett W. GILLES [Vous prendrez bien le temps d’un petit commentaire !]
01 - Stuck On Something Else
02 - 30 Days Away
03 - I Am The Number 13
04 - Catching Mice
05 - The Fiddler
06 - Hollywood Never Forgives
07 - Conflicted Interests
08 - Cross The Street
09 - They Broke The Spell
10 - Jimmy
11 - Geraldine
MP3 (320 kbps) + front cover