Longtemps, très longtemps, trop longtemps, j'ai continué d'acheter les albums de Rod Stewart - par fidélité, habitude ou pure connerie nostalgique! Désormais, je me contente de les télécharger - et c'est peut-être encore trop d'honneur (même si j'avais beaucoup aimé Time (2013), disque du retour à la création)... Comment résumer ce machin? Mes oreilles et mon cœur saignent. L'affaire oscille entre folklore débile, disco baltringue, variétoche ultra moche et bamboche mexicano pour touristes à la ramasse. Au milieu de ce bourbier infâme émerge un fort sympathique hommage à Marc Bolan et une reprise sensuelle du Some kind of wonderful des Soul Brothers (plus connue dans la version de Grand Funk Railroad). Ce qui énerve le plus, c'est que cet enfoiré (désolé, ça m'a échappé!) termine cette merdouille en état de grâce (preuve qu'il peut encore le faire) avec une réinterprétation émouvante du These are my people de Johnny Cash mais, surtout, en nous offrant une sublime ballade crève-cœur autobiographique - comme s'il voulait s'excuser de tant d'errances...
Jimmy JIMMI [Vous prendrez bien le temps d'un petit commentaire !]
