Je ne sais pas. Je dois être
un irrécupérable naïf, un innocent, un idiot ! Il ne se passe pas de mois
sans que nous perdions un vieil ami ; de ce fait, l’annonce d’un nouvel
album d’Iggy Pop (72 piges) m’a mis en joie. Voilà, une fois encore, je me suis
excité tout seul, benoîtement… James veut être libre, de faire ce qu’il veut,
et, parfois, aussi, un peu n’importe quoi. Sur ce Free, on entend du rock qui se croit beaucoup plus malin qu’il ne l’est,
des nappes atmosphériques de je ne sais quoi et une omniprésente trompette,
jouée par un olibrius qui se prend pour Nils Petter Molvaer sans avoir un tiers
de son talent. Au milieu de ce foutoir plus prétentieux qu’innovent, le saurien
patraque tente péniblement de ne pas se noyer, de ne pas sombrer totalement
dans le ridicule. En fin de disque (alors qu’il n’essaye même plus de chanter),
on croise un poème de Lou Reed et un autre de Dylan Thomas, mais je crains que
ce ne soit pas suffisant pour nous sauver du naufrage. C’est sans doute très
courageux de la part d’une telle légende de nous offrir autre chose qu’une
caricature de son passé, mais, à mon humble avis, c’est complètement raté.
Jimmy JIMI [Vous prendrez bien le temps d'un petit commentaire !]
01 - Free
02 - Loves Missing
03 - Sonali
04 - James Bond
05 - Dirty Sanchez
06 - Glow In The Dark
07 - Page
08 - We Are The People
09 - Do Not Go Gentle Into That Good Night
10 - The Dawn
MP3 (320 kbps) + front cover