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lundi 13 novembre 2017

MOLLIE MARRIOTT ~ Truth Is A Wolf [2017]


Mon cœur est à l'agonie... Evidemment, j'attendais cet album; bien sûr, je rêvais de l'aimer... C'est raté... Quand donc apprendrais-je de mes erreurs passées?... Avec l'expérience, je pense qu'on peut deviner (presque à coup sur) les qualités d'un album rien qu'en scrutant sa pochette. Celle-ci ne me disait rien qui vaille : trop de fard à paupières, trop de bagouzes et, surtout, trop de franges sur le cuir trop neuf. On n'a pas le droit de s'afficher avec un tel blouson lorsqu'on s'appelle Marriott. Papa Steve, il faut s'en souvenir, fut le premier à jeter un pont entre mods et rockers en portant un cuir avec une paire de pantalons hipsters. Ceux qui se foutent de ce qu'ils nomment des détails sont les mêmes qui ne savent pas faire la différence entre une guitare Rickenbacker et une Ibanez ou entre les feulements de Wanda Jackson et les braillements de Pat Benatar (nous y reviendrons). Molly n'est plus une jeune pucelle, elle a dépassée la trentaine, enregistrée des chœurs pour des gens de la trempe de Wilko Johnson, et Paul Weller (trop fidèle, lui aussi) joue sur deux titres : elle n'avait donc pas le droit de nous infliger ce bousin. La fille sait chanter (on pourra éventuellement lui reconnaître un timbre oscillant entre Emmylou Harris et Lou Ann Barton), mais la musique respire le rock sans rock (et sans roll) très vaguement teintée d'un semblant de country, en fait du papier peint découpé au kilomètre et que seuls les amateurs de Pat Benatar (il paraît qu'ils ne sont pas tous décédés) pourront apprécier. Je me suis infligé la torture jusqu'au bout, des fois qu'une pépite se serait cachée dans un recoin - las, rien n'est à sauver dans cette mélasse. Mon cœur est à l'agonie...
Jimmy JIMI [Vous prendrez bien le temps d'un petit commentaire !]           


01 - Control
02 - Broken
03 - Truth Is A Wolf
04 - Give Me A Reason
05 - Run With The Hounds
06 - Love Your Bones
07 - Transformer
08 - Fortunate Fate
09 - King Of Hearts
10 - My Heaven Can Wait
MP3 (320 kbps) + front cover


18 commentaires:

  1. Bon ben je vais me remettre un petit Girlschool !

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    1. Te sachant fan de Benatar, tu aurais pu être le seul à apprécier, c'est dommage!

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  2. Mieux vaut donc se concentrer sur Barbara Strozzi (1619-1977)...

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    1. Ah en fait, mon message semble vouloir répondre à Keith pour dire que mieux vaut Strozzi que Girlschool, ce qui n'est pas le cas !

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    2. Et puis la Strozzi est morte en 1677et pas en 1977... elle n'a donc jamais pu écouter "Never mind the bollocks..." et n'a jamais appris la mort d'Elvis !

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    3. Cela ne aurait fait ni chaud ni froid, puisqu'elle n'eut jamais connaissance de sa naissance non plus!

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    4. Ah ben oui tiens... c'est vrai !

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  3. En tout cas, c'est bien vendu (en matière de non-vente).

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  4. arf j'y ai jeté une oreille... je zappe... je retourne immédiatement à https://www.youtube.com/watch?v=RLQ9MKVLTIY
    La fille est moins... dans les normes mais tellement plus cool.

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    1. Il faut dire que moins cool, ça doit pas être facile!

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  5. Et bin on dirait que je viens de gagner du temps en n'écoutant pas ce...bousin.

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    1. J'essaye d'éviter les agressions, mais, là, la tentation fut trop forte.

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  6. Je vous trouve bien sévère avec cette jeune débutante. Certes, Mollie ne révolutionne pas le genre, n'est pas Janis Joplin qui veut, mais la production est propre et c'est bien enregistré.

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    1. "Propre et bien enregistré"! Heureusement que tu n'es pas vendeur de disques, tu ferais fuir le chaland! Je crois qu'on est en droit d'attendre un tout petit peu plus d'un album!

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  7. L'art de bien raconter, une critique négative qui pousse à l'écoute. Ce qui a été le cas ici. J'avoue confrontée à un autre avis d'un pas tendre mais qui ici résumé en "La fille de Steve Marriott qui a baigné très jeune dans la pataugeoire rock anglaise sort son premier album. Et c'est plutôt pas mal, largement au-dessus de la moyenne, même si ça n'a rien de très original. A découvrir. (Laspyke)" Bilan mis à part, après écoute, je vous donnerai bien raison tous les deux. La comparaison avec Pat Benatar est plutôt bien vu. Moi je l'aime bien Benatar. Ma question : pourquoi attendais tu cet album ? Ben oui, le nom de famille. Nous pourrions lui reprocher de tromper son monde en l'ayant conservé. Son disque est plutôt "académique" mais d'un autre côté je me demande si sur le marché du disque "Steve Marriott" a encore un rôle d’accroche. Pour moi c’est la raison de ta déception, et tu l’expliques bien. Reconnais un truc, dès les premières mesures tu sais à quoi t’attendre. Au bout de deux titres tu as connaissance de la démarche. Du rock féminin comme ça il y en a des kilomètres, et moi je suis assez client, facile d’écoute, je passe de bonnes soirées. Bon va me falloir replonger dans la fin de carrière de Benatar… tout ça m’a donné envie.

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    1. Oui, j'avais déjà lu le texte de Lyc, et j'avoue éprouver les pires difficultés à le comprendre, ou alors nous n'avons pas du tout la même notion de la moyenne. Effectivemment, j'attendais cet album parce que Molly est la fille d'une de mes plus grandes idoles et, aussi, parce que Weller (qui partage la même idolatrie) joue dessus. Je ne pense pas que le nom de Marriott fasse vendre, en effet, et je ne reproche pas à Molly de l'avoir conserver, mais d'avoir enregistré un disque qui, plus que mauvais, me semble totalement inutile. Facile d'écoute et bonnes soirées, écris-tu, moi, ça me fait l'effet d'un papier peint, et je préfère la peinture! Même comme simple fond sonore, je pense qu'on peut trouver largement mieux. Cela rejoint ce que je pense du disco: pourquoi danser sur un truc sans âme quand on peut s'éclater sur de la soul. Tout ça me dépasse. Pour moi, cela revient à ignorer la plus belle fille du monde pour coucher avec un laideron!

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  8. Merci de venir à mon secours, Devant. Je me sens moins seul. Ceci dit, j'ai écouté l'album de Mollie Marriott une fois, et je crois pas que je le réécouterai. Contrairement au dernier disque de Charlotte Gainsbourg, qui tourne en boucle sur mon téléphone en ce moment.

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