Je ne sais si vous
l'avez remarqué, mais le marketing lié à la musique dite classique a fortement évolué depuis quelques années. Auparavant, sur une pochette, on pouvait lire des choses du genre : Beethoven, Romances en sol majeur opus 40 et en
fa majeur opus 50, Christian Ferras, violon, Orchestre Philharmonique
de Hambourg dirigé par Leopold Ludwig (Je n'invente rien, ce disque au format vinyle existe réellement). De nos jours, un album
classique pourra s'intituler : Nuances, Heroines of love &
loss ou Heritages comme celui de Simon Ghraichy
récemment proposé par Jimmy. Dans cette jolie lignée,
l'album de la délicieuse Hélène Grimaud que je vous présente aujourd'hui
s'intitule Water. La pianiste, dont on connaît
l'implication pour la défense du milieu naturel, a assemblé
diverses et somptueuses compositions sur le thème de l'eau. Gabriel Fauré, Franz Liszt, Isaac Albeniz, Leoš Janáček, Maurice Ravel, Tōru Takemitsu et Luciano Berio ont tous partagé une fascination pour l'élément liquide, dans ce qu'il peut offrir de
contemplatif, de méditatif ou d'inquiétant, comme chez Claude Debussy. Il
va de soi que pour Hélène Grimaud, il représente également une
ressource en péril. Autre élément qui
participe au charme de cet album magnifique, les interludes composés par le D.J. britannique Nitin Sawhney, lequel relient les morceaux de ce récital par
un délicat fil d'Ariane synthétique.
ZOCALO [Vous prendrez bien le temps d'un petit commentaire !]
01 - Luciano Berio - Wasserklavier No. 3 From 6 Encores
02 - Nitin Sawhney - Water - Transition 1
03 - Toru Takemitsu - Rain Tree Sketch II
04 - Nitin Sawhney - Water - Transition 2
05 - Gabriel Faure - Barcarolle No. 5 In F-Sharp Minor, Op. 66
06 - Nitin Sawhney - Water - Transition 3
07 - Maurice Ravel - Jeux D'Eau
08 - Nitin Sawhney - Water - Transition 4
09 - Isaac Albeniz - Almeria No. 2 From Iberia II
10 - Nitin Sawhney - Water - Transition 5
11 - Franz Liszt - Les Jeux D'Eaux A La Villa D'Este No. 4 From Annies De Pelerinage III, S163
12 - Nitin Sawhney - Water - Transition 6
13 - Leos Janacek - In The Mists No. 1 - Andante
14 - Nitin Sawhney - Water - Transition 7
15 - Claude Debussy - La Cathedrale Engloutie No. 10 From Preludes I
16 - Helene Grimaud - Water Reflections [Bonus]
MP3 (320 kbps) + front cover
02 - Nitin Sawhney - Water - Transition 1
03 - Toru Takemitsu - Rain Tree Sketch II
04 - Nitin Sawhney - Water - Transition 2
05 - Gabriel Faure - Barcarolle No. 5 In F-Sharp Minor, Op. 66
06 - Nitin Sawhney - Water - Transition 3
07 - Maurice Ravel - Jeux D'Eau
08 - Nitin Sawhney - Water - Transition 4
09 - Isaac Albeniz - Almeria No. 2 From Iberia II
10 - Nitin Sawhney - Water - Transition 5
11 - Franz Liszt - Les Jeux D'Eaux A La Villa D'Este No. 4 From Annies De Pelerinage III, S163
12 - Nitin Sawhney - Water - Transition 6
13 - Leos Janacek - In The Mists No. 1 - Andante
14 - Nitin Sawhney - Water - Transition 7
15 - Claude Debussy - La Cathedrale Engloutie No. 10 From Preludes I
16 - Helene Grimaud - Water Reflections [Bonus]
MP3 (320 kbps) + front cover
Aussi craquante que Khatia Buniatishvili ! :-)
RépondreSupprimerMonsieur Keith est un connaisseur... je te mets donc sur la piste d'une jeune pianiste italienne (voir ci-dessous)... et n'oublie pas d'écouter ses disques !
SupprimerLa demoiselle est charmante et touche sa bille au piano ! Mais elle n'est pas aussi "pétillante" que Khatia B.
SupprimerMoi aussi, je préfère les brunes Keith !
SupprimerAlors, si je passe outre l'image (son charme et son rapport à la nature), je ne suis pas un inconditionnel, sans doute parce que je n'écoute pas suffisamment ce type de musique (je peux tomber amoureux de truls mork tout de même hein ^^) et que les nuances et subtilités m'échappent.
RépondreSupprimertout ça pour dire, que je vais écouter ce disque par curiosité ^^
Il me faudrait une vie supplémentaire (deux, ça serait même plus raisonnable) pour toucher un peu ma bille en matière de classique, mais qu'est-ce que j'aime cette fille! Son naturel et sa grâce transpirent magnifiquement dans son touché plein de sensualité (et de force, aussi, quand cela s'impose). Tous ces florilèges thématiques que l'on nous propose aujourd'hui permettent aux passagers tel que moi de s'ouvrir chaque jour un peu plus.
RépondreSupprimerAïe aïe aïe... je sens que je vais avoir du mal à contenir mon agacement ! Quoi, Debussy, Ravel, Liszt ou Takemitsu auraient désormais besoin d'interludes synthétiques pour être audibles ?!? Ca sent le marketing à plein nez et ça semble dériver vers le New Age... au secours !!! Pour en avoir entendu un peu de ce "fil d'Ariane" sur France Musique, ça me branche autant qu'un oratorio de Mc Cartney...
RépondreSupprimerPersonne n'a dit que Debussy et ses potes (sic!) avaient besoin de quoi que ce soit. D'ailleurs, ce n'est qu'un lien entre les pistes, les œuvres sont respectées.
SupprimerIl parait qu'il est très bien l'oratorio de Macca, il va falloir que je l'écoute, tiens!
Alors Jimmy, équipe-toi bien, car ça dégouline...
SupprimerAlors, s'ils n'ont besoin de rien (et c'est effectivement le cas), foutons-leur la paix !
SupprimerNe m'engueule pas! Je ne suis ni la pianiste, ni le label, ni même l'auteur du post!
SupprimerJe ne sais pas d'où vient cette idée. Personnellement, je ne la trouve pas dramatique, mais pas essentiel non plus.
Plus intéressant, le titre bonus composée par Miss Grimaud; j'ignore si elle l'avait déjà fait.
SupprimerEt voilà... Encore du Macca bashing...
SupprimerBien qu'étant un inconditionnel du Sir, je reconnais que ce n'est pas ce qu'il a pu faire de mieux... ni de pire d'ailleurs...
Concédons quad même à Hélène Grimaud (dont je ne suis pas particulièrement amateur par ailleurs) ou à sa maison de disque, de ne pas avancer comme argument des décolletés profonds et des échancrures vertigineuses, comme (jusque maintenant, ça semble s'arranger sur son dernier disque) une certaine Katia Buniatishvili. Et je ne parle pas de Vanessa Benelli Mosell (charmnte au demeurant et parait-il talentueuse), qui pose carrément en nuisette sur la couverture de sa dernière production...
RépondreSupprimersigné : un vieux con.
Un vieux con qui apprécie les décolettés, les échancrures et les nuisettes, ah mais !
SupprimerLes yeux d'Hélène me retournent déjà suffisamment, heureusement qu'elle ne pose pas en nuisette!
SupprimerJe trouve qu'elle a de très jolies mains, aussi.
En fait, après avoir cherché sur le net, ce ne serait pas une nuisette, mais une robe longue très légère, dont on n'apercevrait que le haut sur la pochette... mais l'effet est garanti !
SupprimerEnfin, quoi qu'il en soit, merci Jimmy d'avoir présenté de la musique classique...
RépondreSupprimerC'est Zocalo, l'auteur de ce post; c'est donc lui qu'il faut remercier.
SupprimerOoops... désolé Zocalo !
RépondreSupprimerDonc, merci Zocalo... et désolé Jimmy ("publié par Jimmy Jimi" m'a enduit d'erreur)
SupprimerJ'aimerais bien me plonger dans ce disque, sentir la vibration d'un étang, passer de la tête d'un compositeur à un autre avec une vision d'ensemble, mais après une écoute, j'ai du mal à ne pas ricaner un peu pendant les passages New Age. Pas du tout fan de la pochette, non plus, mais c'est sentimental : j'ai été élevé avec les vinyles Deutsche Grammophon de mon père, les peintures et photographies austères, ces titres magiques auxquels je ne comprenais rien : "Schubert : Streichquintett C-dur ; Emerson String Quartet ; Mstislav Rostropovitch" écrits en tout petit sur fond d'or. Autre chose que "Water" avec une jolie photo qui laisse à penser qu'Hélène Grimaud chante ses peines de coeur en sandales.
RépondreSupprimerTout ceci n'enlève bien sûr rien au talent de la pianiste quand elle joue.
Hydrophobe sur ce coup là ...
RépondreSupprimerOn a trop reproché à la musique classique d'être élitiste, excluante, intimidante. C'est pourquoi toute tentative de faire évoluer son approche mérite attention. Après, on peut adhérer ou pas. Pour ma part, je considère que le mieux placé pour juger du bien-fondé d'une démarche, c'est l'artiste lui-même. En l'occurrence elle-même. Je suis très branché classique en ce moment, mais je vous promets deux choses :
RépondreSupprimer- De ne pas en abuser.
- De vous faire partager des expériences ou des styles différenciants.
Voilà, affaire à suivre...
Ben moi, ça ne me dérangerait pas si tu "abusais"...
Supprimermerci !
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