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mercredi 17 janvier 2018

COLD SUN ~ Dark Shadows [1969]


Chut ! Il ne faut pas faire de bruit. Suivez-moi, on  descend dans la crypte sacrée. Poussez la porte avec précaution et regardez à la lueur chancelante de la torche. Elles sont là, scintillant faiblement dans la pénombre,  attendant qu’une bonne âme leur rende justice. Ce  sont les nuggets et autres œuvres perdues jonchant les caniveaux du rock, fantasme des collectionneurs de cire, que de vaillants orpailleurs ont décidé de sortir de l’oubli (en tirage limité bien sûr). Les esprits chagrins me diront que tous ces  joyaux ne se révèlent pas toujours à la hauteur de l’investissement mais qu’importe, ce qui compte c’est la quête, la chasse qui vous permettra  peut être de découvrir l’un de ces outsiders qui n’a pas eu la chance d’accéder au podium. Je vais vous dévoiler l’histoire d’une de ces pépites égarées mais tout ceci doit rester discret, entre nous, entre initiés… L’année 1966 constituera le sommet et  la fin de l’âge d’or du garage punk  américain qui aura duré à peine deux ans (1965/1966). En 1967, le mouvement musical et culturel dévoyé par la jeunesse blanche bascule dans l’ère psychédélique dont il ne s’est pas encore remis à ce jour. Des foyers d’infections mutants sont signalés dans tout le pays notamment au Texas où la fièvre prend des allures de pandémie virulente. Les héros de ce mouvement se nomment Roky Erickson et le 13th Floor Elevators (qui sera prochainement intronisé au panthéon du Duke soyez en sûrs ; et certainement pas ce baltringue de Johnny Thunders)  ou l’éclectique Mayo Thompson (Red Crayola) et tant d’autres à l’instar de leurs glorieux confédérés natifs du Texas (ZZ Top, Johnny Winter, Doug Sham, Josefus, Buthole Surfers, Buddy Holly ou Stevie Ray Vaughan...)  Quel que soit son style, on reconnait toujours un musicien  natif du Texas (et pas à cause de ces bottes et de son stetson) ! Le groupe Cold Sun viendrait d’Austin où il  enregistre son unique opus dans les légendaires studios Sonobeat en 1969 ou 1970 (les avis divergent) mais de façon assez tardive, alors que la première vague psychédélique est en train de se retirer et d’infecter provisoirement  le heavy rock. Il semblerait que nos lascars, trop jeunes en 1967, aient voulu perpétuer la flamme toujours incandescente des 13th Floord Elevators, mais cet élan de nostalgie signera la fin de leur aventure puisque l’album ne sortira jamais. Le label Rockadelic exhumera le disque en 1993 en réalisant  un  tirage limité  qui deviendra  illico un collector inaccessible faisant baver les collectionneurs impavides. Il sera ensuite joliment réédité en 2010 par un label allemand à destination du vil peuple. L’album improprement nommé Dark shadows lors de son édition  est composé de trois longues suites hypnotiques : Here in the year, Fall et Ra-ma, entrecoupé  de morceaux plus courts : See what you cause, Twisted flower, chantés par le bassiste, Mike Waugh, For ever et d’un morceau de bravoure : South Texas, qui ouvre le bal des hallucinations sur la première face. "Have you seen the eyes of the Gecko... ?" Je vous  laisse deviner la suite… Fermez les yeux, vissez bien le casque sur les oreilles, vous êtes prêts pour le grand voyage ? C’est parti, votre conscience supranaturelle a pris les commandes d’un pygargue à tête blanche déployant ses ailes au-dessus du territoire  sacré des Navajos peuplé de lézards géants, de cactus multicolores, dragons venimeux, nids de crotales  et autres créatures de la mythologie indienne que vous devrez affronter et vaincre dans un parcours initiatique digne de l’odyssée qui vous conduira dans la quatrième dimension cosmique. Après ce long vol en suspension au-dessus du désert, vous terminez en piqué dans l’océan pacifique  vers le continent perdu idyllique de MU qui deviendra votre refuge pour l’éternité. Un jour, il faudra que je vous parle de cet autre barré du cerveau,  un surfer  nommé Merrel Frankhauser qui forma le groupe MU(le continent perdu ah, ah !) avec Jeff Cotton première gâchette du Magic Band du "Capitaine Cœur de Bœuf", avant de se réfugier à Maui, une île d’Hawaï qui accueillera aussi  Sky Saxon (The Seeds), cet autre grand taré du rock et sa communauté Ya Ho Wha 13… D’un point de vue musical Dark shadows est extrêmement homogène. Tous les morceaux sont tissés sur un tempo alangui et mélancolique qui répète à dessein une trame hypnotique qui préfigure la musique des géants du krautrock. Cette trame est renforcée par les effets sonores envoûtants et intimidants de l’auto-harpe électrique utilisée par le chanteur Bill Miller (à l’instar de son Homologue Tommy Hall qui lui joue de la cruche électrique avec les Ascenseurs du Treizième). Un monstre de Gila surgit menaçant au détour d’un cactus, l’orchestre accélère le tempo, éloignant provisoirement le danger pour mieux revenir ensuite sur son orbite de prédilection, filant haut à eight miles high droit sur  la ligne du soleil écarlate. Vous sortez de  votre songe soudainement éveillé  par la balafre d’un trait d’harmonica (magnifique !). Les arpèges joliment fuzzy ou distordus de Tom McGarrigle (Je crois qu’il joue sur Gibson SG comme Cipollina) viennent s’enchevêtrer telle une liane de fleurs toxiques autour de cette base rythmique accentuant l’effet tripant de l’ensemble. Point de solos indigestes ici, la guitare répète à l’envie son mantra lancinant  sur les  riffs  d’auto harpe de Miller.  De nouveau la voix habitée aux accents garage vient déchirer cette torpeur,  nous rappelant qu’il est notre guide protecteur dans ce périple  initiatique. Bon, je rame ! Il faut que je m’envoie  une  autre décoction de Mescaline derrière la cravate…  Bon sang ! J’aurais mieux fait de rester peinard dans le sofa à me siroter un White Russian plutôt que de me lancer dans cette chronique décérébrante. Slurpp !  Ah, Il faut reconnaître, c’est du brutal !  Ouaah ! la montée, sévère ! Je retrouve la  connexion cosmique avec les esprits du Joshua Tree (pas celui de la bande à Bono,  sans déconner !) qui vont me permettre  de  terminer ce billet hallucinatoire. Donc, pour en finir, je citerai Jello Biafra (Dead Kennedys), un militant de la cause animale,  à propos de Cold Sun : "Ils jouaient comme s’ils avaient laissé leur corps dans le garage pendant que leur esprit planait au-dessus du Texas" et de poursuivre en affirmant que "Dark shadows est le plus le plus grand album de rock psychédélique de tous les temps", ce que je ne suis pas loin de penser. La légende voudrait que ce disque ait été conçu entièrement sous l’emprise du peyotl, un petit cactus hallucinogène fort  rependu au Mexique et au Texas. C’est du naturel ça au moins, du Bio ! pas comme les trucs chimiques trafiqués que s’envoyaient les groupes de Frisco. Elle est peut-être là la différence ? Qui peut savoir ce qui se passait dans la cervelle de ces jeunes gens à ce moment précis ? Alors, pour paraphraser  John Ford (un connaisseur en cactus) dans L'Homme qui tua Liberty Valance : "On est dans l'Ouest, ici (et au Texas, putain !) et quand la légende dépasse la réalité, on publie la légende !"  
LE DUKE [Vous prendrez bien le temps d'un petit commentaire !]
A écouter aussi : MU : The First Album [1974] [réédition Guerssen] 
A ne pas lire : James Churchward : The Lost continent of MU 


01 - South Texas
02 - Twisted Flower
03 - Here In The Year
04 - For Ever
05 - See What You Cause
06 - Fall
07 - Ra-Ma
08 - Live Again [Bonus - Live, 1972]
09 - Mind Aura [Bonus - Live, 1972]
MP3 (320 kbps) + artwork


26 commentaires:

  1. Époustouflant ! Est-ce qu'on pourrait encore sortir des disques comme ça aujourd'hui ?

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  2. Enfin quelqu'un qui cite John Cipollina...

    Jean-Paul

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    1. Cher Jean-Paul, Si ce n'est pas ici, c'est sur les précédents blogs, mais nous sommes plusieurs à avoir déjà cité le nom de Cipollina et des albums furent même proposés. Non, mais!

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    2. On à tendance à oublier aujourd'hui, c'est vrai ce guitariste flamboyant à l'attaque au vibrato si caractéristique ainsi que ses contemporains de la baie injustement dénigrés par l’intelligentsia du rock sombre.
      Duke

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    3. C'est vrai, dans une autre vie, tu avais parlé du "Happy Trails" du Quicksilver Messenger Service...
      Sinon encore une fois, super billet.

      Jean-Paul

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  3. Superbe billet Le Duke.
    Je possède le CD sorti en 2000 chez nos amis d'outre Rhin ( et faisant référence à une date d'enregistrement de 1970)Même si, pour des raisons perso, j'aime à penser qu'il a été enregistré en 1969!
    Sinon je fais partie de ceux qui sont tombés directement dans la crypte sacrée dans mes années d'adolescence ( en gros les années 1965/1969 )....et n'en suis jamais vraiment sorti !!
    Ca me fait chaud au cœur de lire dans ton post le nom de groupes/artistes qui m'ont accompagnés depuis ces années là et dont je possède une bonne partie de leur discographie
    Encore merci et bravo

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    1. Moi aussi 1969 me convient mieux, car s'ils ont fait ça en 1970 ça veut dire: soit qu'ils avaient redoublé plusieurs classes soit qu'ils étaient fasciné par le truc des 13th floor elevators ce qui n'est pas impossible puisqu'ils sont d'Austin et que Bill Miller jouera ensuite avec Roky Erickson and the ALIENS.
      Duke

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  4. Je n'irai pas jusqu'à écrire que c'est le plus grand disque psyché de tous les temps, d'abord parce que tu as dis gratuitement du mal de Johnny Thunders et, ensuite, parce que j'en préfère plein d'autres! Pour autant, ce disque est intéressant. On dirait une bande de bouseux (des Texans, quoi!) qui viennent de découvrir (tardivement) les bienfaits des végétaux du désert (le disque n'a certainement pas été enregistré sous peyotl, personne ne pourrait ainsi jouer de la guitare en étant défoncé à ce machin) et qui ont décidé de se lancer (à leur rythme plutôt pépère) à la conquête des étoiles! La lenteur ne m'a jamais dérangée en musique, par contre, je suis davantage gêné par une certaine lourdeur qui s'installe de ci de là. J'ai été particulièrement réceptif à l'un des derniers titres qui n'est pas sans rappeler les curiosités guitaristiques du Heroin du Velvet...

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    1. Ecoute bien plusieurs fois,ce n'est pas de la lourdeur mais une forme de maladresse touchante on entend parfois des dissonances, ça joue faux (du au coté garage) et puis au moment du break la voix ou la guitare te transportent et te prennent aux tripes.
      Ce qui est très original aussi c'est que le disque est conçu comme un ensemble planant constitué d'un assemblage de chansons et là on se rapproche de ce qu'allaient faire les teutons...
      Sister Ray en live c'est carrément une jam psychédélique pas vrai?
      Désolé pour JT mais je l'aime pas, c'est comme Everett avec ENO et puis toi tudis bien du mal de BONO...
      Duke

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  5. môme (et encore maintenant) j'écoutais 666 des enfants d'Aphrodite et je développais une passion pour des plages de plus en plus longues et expérimentales, j'ai dû passer ainsi des premiers Oldfield à des trucs plus expérimentaux. Forcément, découverte du rock psyché oblige, je me suis dit qu'il fallait être défoncé comme un petit lu pour jouer cette musique et pour l'apprécier... heureusement que le jazz, zappa ou can sont passés par là, à force d'abstinence, de rigueur ou de morts prématurées ont s'aperçoit que les délires de Castaneda c'est sympa mais que si c'est pour ne plus jamais redescendre des hallucinations parce qu'on a trop rechercher la kundalini en usant d'herbes et de champignons autant profiter de la musique. Bon, je m'égare (de l'ouest, le vent souffle aujourd'hui) mais on aura compris que mon propos essai de dire un truc autour du flacon et de l'ivresse. Cet album est-il opératoire ? Fait-il planer ? me concernant : absolument pas (en même temps tel que vous me lisez j'attends que ma pâte à tarte refroidisse un peu au frigo avant de bravement tenter d'en faire un ingrédient pour Bourdaloue tout en lisant un bout d'Histoire de la série noire pour un boulot...) mais j'ai poussé les potards et je me suis resservie du thé (sans besoin de tapis ou de position du lotus) et je pense aux doors (allez savoir pourquoi). En fait, j'apprécie cet album car au milieu des lourdeurs il y a des mélodies sympas, des sonorités intéressantes (point souligné par JJ) et puis le texte de The Duke met dans l'ambiance.

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    1. Un bon disque psyché se reconnaît au fait qu'il n'y a pas besoin de drogue pour l'écouter: c'est lui qui doit faire planer. Personnellement, j'ai un petit faible pour les groupes que l'on classe habituellement dans la catégorie psyché folk, genre Pearls Before Swine (quel nom magnifique, l'équivalent de notre confiture pour les cochons!)...

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    2. SPACEMEN 3 a intitulé un de ses album "taking drugs to make music to take drugs to"
      Tout un programme...
      Duck

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  6. J'ai récupéré ça parce que ça m'intrigue, mais morceaux longs psyché+rock un peu lourd, c'est a priori pas ma tasse de thé. J'aime le psyché plutôt concis et "pop".
    Toutefois, tu donnes plein de raisons (et des bonnes) pour y jeter une oreille . Je ne vais pas puvoir écouter ça demain mais sans doute vendredi. Je tacherai de te dire l'effet que ça m'a fait.

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    1. T’inquiète pas c'est pas BLACK SABBATH bien que je les adore aussi..., je sais c'est pas bien euh!
      Duke

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    2. C'est pas "lourd" du tout. Je dirais même que c'est assez aérien, un peu éthéré ! Mais absolument pas "POP" !!!

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    3. Si c'est bien...
      Jean-Paul

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  7. Au poker menteur des Texans Tarés j’ai l’impression qu’on pourrait jouer toute la nuit, le plus tricheur gagnerait bien sûr. J’en ai connu un (de Texan) il était capable de lire Bécassine en tenant le livre à l’envers, Dabeuliou qu’il s’appelait. Ceci dit on n’est même pas sûr qu’il soit vraiment texan, d’ailleurs faut le savoir les texans sont souvent les pires tricheurs-menteurs-impoteurs-usurpateurs qui soient. En ce moment-même, et c’est pas des conneries, j’ai en plan la chronique d’un vrai-faux texan, vrai-vrai taré, j’attends juste que le disque sorte !
    A part ça c’est pas demain la veille que je te suivrai dans une crypte sacrée, je vois le tableau d’ici : au bas de l’escalier le mec, 1M93, 127kg, catogan : ‘’les p’tites dames peuvent entrer, messieurs pour vous c’est cent-vingt euros chacun’’ … non merci !
    Et sinon, trop trop bon ce disque, je connaissais pas ces lascars mais l’hypnotisme je suis tombé dedans étant petit et j’ai jamais arrêté d’en consommer (le peyotl et la mescaline par contre je m’en méfie, c’est le genre de trucs qui te fait voir le territoire Navajo en plein Texas, j’dis ça j’dis rien …)
    J’me le remets encore deux-trois fois et je suis sûr que demain ma bronchite aura disparu.
    Thanx D !

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  8. T'as raison on peut pas se fier à ces texans qui font du delta plane au dessus de l’Arizona, d'ailleurs peut être que cette histoire est un énorme bluff, un coup monté par le duc comme l'histoire de ton flambeur déjanté qui sortira jamais son disque ou celle de fucking Dabeuliou qui voyait des dragons partout. Du vent, de la poussière ...
    Duke

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  9. Bon ok, disque de déjantés par des déjantés, texans ou pas, peut-être un peu imposteurs mais on s'en fout. Alors je me conditionne, je mets les lunettes de soudure et je chevauche le grand oiseau pour un vol en pilotage libre... Bon, ces lascars, je ne les connais pas mais j'ai bien mordu à l'époque sur quelques Mike Oldfield et puis sur les débuts de UFO (UFO1 puis Flying - One hour of space rock)et quelques péripéties d'Alex Harvey et ses divers bands (mais on quitte un peu le psyché pur jus...). Je vais donc goûter ce bonbon doux-acide à sucer longtemps.
    Gil

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  10. Attention ils ne concourent pas dans la catégorie soucoupe volantes tout de même ! Un space rock au raz des nuages fluorescents en somme...
    DD

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  11. La claque à Johnny Thunders m'a un peu détourné de cet article bien troussé, mais du coup... Pour quoi Johnny Thunders?
    Sinon, j'ai failli passer à côté, la peur du truc obscur, abscons (content de l'avoir placer du premier coup, sans faute!) "South Texas" est déjà une bonne claque et peut-être le sortir dans les années 90 n'étaient pas si idiot, il y trouve sa place.
    Bonne surprise maintenue sur le titre suivant, les mecs sont justes bons. J'imagine qu'ils ont du pousser les murs de leur garage. "Here In The Year" m'a scotché, cette guitare qui cause cause cause grandiose... Dire que j'ai failli ne pas le prendre à cause de Thunders, quel baltringue!! Ha ha, faudra quand même que tu y reviennes, qu'on te tombe dessus à bras raccourcis

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  12. AH AH? Je ne veux pas ouvrir la polémique sur Johnny Thunders parce que Jimmy a déjà armé son SHOTGUN et qu'il me tient en ligne de mire pour une autre affaire. Et puis vous seriez trop nombreux à me tomber dessus... Quoique ça aurait de la gueule: Jack Beauregard seul face à la horde sauvage des 150 bloggers!
    En tout cas je peux te dire qu'il a torpillé l'un des plus grands putain de groupes que cette chienne Rock'n roll ait enfanté.
    Signé Personne

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  13. Je crois y a un petit probleme avec ce fichier. J'arrive a le telecharger mais pas a extradire. Tout les autres sans souci mais celui..... merci de le remettre, je suis particulierment interesse, pour une fois que Jimmy en met un de la periode de musique qui me fascinait tant quand j'etais adolescent.... Merci
    Marc

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  14. J'ai oublié de te faire retour sur ce disque. En fait, c'est nettement mieux que ce que je craignais. our tout te dire, j'ai même aimé ce côté un peu cabossé et finalement très dépouillé. Ca chante pas toujours juste, pareils pour les musiciens, et au final, ça sonne parfois même très moderne, presque Post-rock façon Slint.

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  15. La voix et certaines structures des morceaux me font penser à Peter Hammil & Van Der Graaf Generator...
    Jean-Paul

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