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mercredi 22 mars 2017

MEMORABILIA : La Naissance de la minijupe


Quelle époque ! Pendant que les cheveux des garçons s'allongeaient, les jupes des filles raccourcissaient - et tout ce charivari sous un déluge incessant de chansons extraordinaires. En 1962, Mary Quant, une jeune styliste autodidacte, proposera son premier modèle de minijupe (ainsi nommée en référence à sa voiture préférée) chez Bazaar, une boutique située sur King's road, dans le quartier londonien de Chelsea (à quelques pas, donc, ou Vivienne Westwood et Malcom McLaren ouvriraient leur échoppe quelques quinze ans plus tard). Elle racontera que la toute première jupe rase-pets fut confectionnée pour son usage personnel avant qu'elle ne la reproduise pour une poignée d'amies qui trouvaient amusant et provocant de dévoiler leurs jambes. L'idée lui serait venue après avoir découvert les courtes robes de plages à Saint-Tropez. Mary Quant intégrera la minijupe à sa collection en 1965. Le succès sera immédiat auprès de la jeunesse du Swinging London, puis dans tout le monde occidental grâce, en partie, à une photo, jugée scandaleuse, de la sublime Jean Shrimpton à la Melbourne Cup en Australie. 
Jimmy JIMI [Vous prendrez bien le temps d'un petit commentaire !]











17 commentaires:

  1. Chouette façon de fêter l'arrivée du printemps, non?

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  2. Aîe aïe aïe... cette jean Shrimpton va décidément nous rendre fous !

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    1. Et vous n'êtes pas à l'abri que je vous colle un portfolio qui lui soit entièrement dédié!

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    2. Ce qui est amusant, c'est que la robe qu'elle portait à la Melbourne Cup serait aujourd'hui quasiment considérée comme une robe longue!

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    3. Faut avouer que cette miss Shrimpton... Rhaaa Lovely !
      Je crois que je serai même prêt à écouter du jazz si ça lui faisait plaisir. ;-)) (oui, je suis taquin)
      J'imagine l'émoi des adolescents anglais quand ils ont vu déambuler ces paires de gambettes..
      @Jimmy : je suis tout à fait partant pour un portfolio spécial miss Shrimpton !

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    4. La Miss était l'icone absolue du Swinging London.

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    5. Oh mais c'est elle qui nous accueille à chaque visite ici, petit cachotier...

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    6. Je pensais qu'il était inutile de présenter une icone pareille.

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  3. Yo !
    Mini-jupe et R'n'R, au-delà des précurseurs (-seuses,-sives, -satrices, c'est comment qu'on dit ?..) me revient ce souvenir ému de Miss Rorschach en lamé or ras-la ... wahouou !

    C'est Traffic sur la dernière photo, tous mignons et propres sur eux ?

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    1. La Poison portait bien son nom!

      Propres sur eux, mais peut-être pas pour bien longtemps!

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  4. Yep, sacrée décennie les 60's. La société occidentale a vraiment changé.
    Je te rejoins sur le fait que la robe de Miss Shrimpton ne ferait pas du tout mini aujourd'hui. Par contre celle qui pose de la voiture du même nom, là c'est pas une minijupe c'est...Tiens je ne sais pas comment on peut appeler ça.

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    1. Cela porte un nom, ça s'appelle une ultra minijupe.

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  5. Ce commentaire a été supprimé par un administrateur du blog.

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  6. Le printemps oui, mais pour la douceur faudra attendre encore un peu......heureusement cette série de clichés nous réchauffe bien le coeur ( pas que !? comment dire ?!).....et pour moi des souvenirs émus d'adolescent...1962 encore un peu jeune mais les années 1965/69....toutes ces jeunes filles court vêtues et l'explosion musicale qui allait avec.....Waouh!!
    Des années magiques

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    1. C'est justement parce que le soleil tarde à nous visiter que ce subterfuge vous est proposé!
      Ah, j'envie tes souvenirs!

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  7. Cet épisode fait aussi partie de la grande histoire de l'humanité !

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