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mercredi 28 février 2018

HELENE GRIMAUD & SOL GABETTA ~ Duo [2012]


Je ne connais guère plus sexy qu'une jeune fille traînant, un peu péniblement, sa "grosse dame" à travers le dédale des couloirs du métro... Malgré son encombrant instrument, c'est toujours elle qui se déplace car sa copine ne peut bouger son "gros meuble" sans une armée de déménageurs. Elle porte queue de cheval, petites lunettes rondes et col Claudine, soit le parfait déguisement de la jeune personne à qui ont donnerait le bon Dieu sans confession - et pourtant... Elle sort un paquet de partitions de son sac à dos et se met à chanter pour elle-même. La scène pourrait amuser un fan des Cramps, lequel, trop souvent, ignore les folies que peut dissimuler une sonate de Debussy ou de Shostakovich. En fait, toute cette histoire de musique dite "classique" est extrêmement vicieuse, et c'est ça qui est tellement bon ! Certains n'y glisseraient une oreille pour rien au monde - pourtant, je reste persuadé que lorsqu'on est réellement passionné par un genre musical, on peut succomber à tous. Dans une sonate de Brahms, réécoutée ce matin, j'ai entendu un merveilleux petit passage qui serait du meilleur effet glissé au milieu d'une chanson de Can (et je suis certain que Jaki Liebezeit aurait adoré jouer derrière ces charmantes demoiselles) ! Voilà, c'était l'angle d'attaque du jour, quoi qu'il vaille... 
Jimmy JIMI [Vous prendrez bien le temps d'un petit commentaire !]          


01 - Schumann Fantasiestücke, Op.73-1. Zart Und Mit Ausdruck
02 - Schumann Fantasiestücke, Op.73-2. Lebhaft, Leicht
03 - Schumann Fantasiestücke, Op.73-3. Rasch Und Mit Feuer
04 - Brahms Sonata For Cello And Piano No.1 In E Minor, Op.38-1. Allegro Non Troppo
05 - Brahms Sonata For Cello And Piano No.1 In E Minor, Op.38-2. Allegretto Quasi Minuetto
06 - Brahms Sonata For Cello And Piano No.1 In E Minor, Op.38-3. Allegro-Più Presto
07 - Debussy Sonata In D Minor for Cello & Piano, L.135-1. Prologue (Lent)
08 - Debussy Sonata In D Minor for Cello & Piano, L.135-2. Sérénade (Modérément Animé)
09 - Debussy Sonata In D Minor for Cello & Piano, L.135-3. Finale (Animé)
10 - Shostakovich Sonata For Cello And Piano, Op.40-1. Allegro Non Troppo
11 - Shostakovich Sonata For Cello And Piano, Op.40-2. Allegro
12 - Shostakovich Sonata For Cello And Piano, Op.40-3. Largo
13 - Shostakovich Sonata For Cello And Piano, Op.40-4. Allegro


37 commentaires:

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    1. Ton message, pourtant quasi anodin, m'a donné envie de réécouter Compay Segundo! Sous la neige, c'est une expérience que je recommande!

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    2. Une formidable compile de Compay Secundo est disponible chez Lyc.

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  2. Merci Jimmy et Zocalo
    Deux grandes artistes pour un bien bel album
    ....et le plaisir d'entendre ( entre autres compositeurs! ) du Shostakovich

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    1. Le plus difficile avec ce dernier, c'est d'écrire convenablement son nom!

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    2. C'est le cauchemar d'une recherche sur Deezer ou Qobuz. Shostakovich, c'est l'orthographe anglo-saxonne. Chez nous, c'est Chostakovitch. Il n'y a pas que le S qui change !

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  3. Oulah... ce disque m'avait échappé. Pas fan d'Hélène Grimaud, mais un répertoire alléchant ! Schumann Brahms, Debussy et Shostakovich... rien que ça...
    Et surtout très bel hommage Jimmy à la musique dite "classique"... beaucoup plus folle que beaucoup d'autres et qui atteint des sommets de spiritualité que nul rocker, dût-il s'appeler Johnny Hallyday, ne saur jamais atteindre (il a d'autres missions)...

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    1. Tout ça, c'est peut-être une histoire de fringues. Quand j'étais petit et que je voyais tous ces pingouins s'installer devant leur pupitre, ça ne me donnait pas envie d'écouter! C'était avant que je découvre un coffret Wagner dans la pile de disques de mon père et que je tombe en extase...

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    2. Oulah... ce disque m'avait échappé. Pas fan d'Hélène Grimaud, mais un répertoire alléchant ! Schumann Brahms, Debussy et Shostakovich... rien que ça...

      hein ?
      on me souffle dans l'oreillette que cette phrase est déjà prise... mince alors, pas grave on va dire que c'est une pétition et hop je paraphe discrétos ^^
      merci JJ ! (je ne suis pas fan fan de la pianiste mais le violoncelle... déjà comment résister et en plus ce répertoire ! (avec une préférence pour Brahmsounet)

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    3. Un jour, il faudra quand même que vous m'expliquiez ce que vous lui reprochez à Hélène Grimaud...

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    4. Pas grand chose (enfin, j'veux dire des spécialistes pourraient sans doute ergoter des heures sur sa technique ou son touché, pendant que d'autres diraient que "oui, mais sa popularité et sa médiatisation permettent de faire connaître la musique classique à un plus grand nombre" et d'autres rétorqueraient "oui, mais c'est s'abaisser à...", le topo habituel en somme) juste je n'ai pas découvert le classique par son biais et ses interprétations ne sont pas parvenu à me bouleverser plus que d'autres. Peut-être est-ce que sa médiatisation a pesé dans la balance (en bien ou en mal), je n'en sais trop rien (enfin, c'est difficile à quantifier quand ça ne mène ni à l'adoration, ni au rejet). En plus, si je me questionne sur les limites de l'image (à quel point est-elle "impliquée" dans ce que son image véhicule de joliesse télégénique, par exemple), je pense faire la distinction entre ce que j'entends et ce que j'attends. Mais, en musique (et pas que classique) les interprétations et les répertoires sont affaire de sensibilités, de mémoire et de surprise. Je ne suis pas "fan" parce que je trouve cela bien mais ça ne me bouleverse pas.

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    5. Tu devrais essayer "Roll over Beethoven" par un certain Chuck B. c'est plein de spiritualité et en plus ça fait bouger le c.. et que dire de la 5ème revisité par Walter Murphy, un must réservé aux esthètes du dance floor
      Donald Duck

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    6. oh moi chui
      https://www.youtube.com/watch?v=PSdkPMc7aEo

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    7. "Pas grand chose...". Je reprends ici la réponse d'Yggdrabouquin, qui reprend exactement ce que je pense (ou ne pense pas) d' Helene Gromaud.

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    8. Très bien vue "yggdrabouquin" ! Merci pour ce rire du matin :)

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  4. J'en suis à toujours écouter en boucle Melody GARDOT et MAE POWER que tu nous proposes l'œuvre de 2 autres dames. Ne choisirais-tu pas tes disques sur les pochettes?
    C'est du répertoire que j'apprécie, donc je devrai accrocher.

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    1. Ces accusations sont honteuses! Je pense avoir déjà suffisamment crier mon admiration pour Pablo Casals (pas forcément le type le plus glamour du monde!) pour avoir le droit de me laisser séduire par deux jolies filles (talentueuses, ce qui ne gâchent rien)!

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  5. Mine de rien, Hélène Grimaud devient une habituée de ce blog. Pour notre plus grand plaisir. Et si la pochette est belle, cela ne gâche rien, sacrebleu.

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  6. Je ne suis sans doute pas suffisamment connaisseur car je persiste à croire que c'est surtout son charmant minois que l'on reproche à Hélène Grimaud (sans parler de cette affaire de loups, encore un truc pour se faire remarquer), ce qui ne sied pas avec l'austérité que l'on voudrait coller à la musique dite classique. Quand je l'écoute, je trouve qu'elle sait merveilleusement s'effacer derrière la partition; il ne manque rien, mais, surtout, il n'y a rien de trop - et, ça, c'est loin d'être donné à tout le monde...

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    1. Je suis entièrement d'accord avec toi. La note juste dans le tempo juste est le signe des très grands. Le noms qui me viennent à l'esprit sont Yehudi Menuhin et Sergiu Celibidache. Et aussi Joshua Bell. Et Shlomo Mintz. Et Daniel Barenboim. Et...

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    2. Pas besoin d'être spécialiste Jimmy,c'est une affaire de sensibilité, que nous possédons tous ici...mais pas la même.

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    3. Il me semble que même les affaires de sensibilité peuvent s'expliquer, je ne me rappelle jamais avoir lu aucune remarque un peu construite sur ce qui pouvait manquer à Hélène Grimaud.

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    4. Moi, quand il s'agit de descendre Oasis, je peux argumenter sur des pages!

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    5. Il ne lui manque rien Jimmy...Elle ne me parle pas, c'est tout. L'interprétation est un langage sur un langage...

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    6. Boujour à vous tous,

      Le débat est très intéressant et pose les problèmes que l'on a tous rapport à la fameuse "interprétation".
      personnellement j'aime bcp Hélène Grimaud par, justement ce qu'en dit Jimmy, cette faculté de se mettre au service de la partition sans prendre le dessus outre mesure coté personnalité exagérée.

      Je lis plus bas par Dev' : Beethoven par Helène Grimaud.
      On a commencé à en débattre chez moi de tout ça et de ce rapport qui se pose de plus en plus de/pour l'interprète.
      Vision personnelle, respect du texte, souci d'authenticité ?...
      Tant d'approches et de philosophies différentes (pensons aux baroqueux).
      Mais aussi des contextes générationnels et comportementaux desdits interprètes qui ont évolué considérablement.

      Face au texte musical il y a déjà pas mal de directions à prendre car même quand c'est bien indiqué il reste à "se situer"...
      Debussy : prélude "Des pas sur la neige" - indication du compositeur rapport à la main gauche en syncope très lente et liée "ce rythme doit avoir la valeur sonore d'un fond de paysage triste et glacé"... hmmm...
      Par Helffer, par Michelangeli... Barenboim justement...
      Chez Debussy le texte musical est d'une précision limpide et les orientations de jeu évasives... reste à trouver la place, sa place dans cette précision et ce flou justement impressionniste.

      Je me suis retrouvé à diriger Bartok avec des pièces pour cordes aux indications hyper rigoureuses et ai tenté de rester dans la ligne souhaitée par le compositeur, au maximum, mais pour autant c'est loin d’être simple et quand d'un coup l'idée de faire "comme ça" parce qu'on le sent ainsi apparaît, la question a été... que faire ?
      J'avais la chance que ce soit des danses et ça m'a permis de respecter un cadre subjectif mais référentiel... voilà pour le peu.
      Alors, à mon humble niveau et de surcroît avec un ensemble d'élèves (fin d'études, mais tout de même), ces questions ne peuvent être évitées et des choix se doivent d’être faits car il y a aussi le vecteur sensibilité et en orchestre en face on a des instrumentistes dont il faut prendre en compte les sensibilités et leurs capacités de jeu bien entendu...

      J'imagine donc au niveau tant de popularité que de technique (inévitable) mais aussi de connaissance et culture, permettant une analyse profonde d'un sujet, la difficulté que doivent rencontrer de telles artistes.
      Soit pour continuer la direction sur laquelle elles ont fondé leur carrière, soit pour la faire évoluer et comme ici placer en même temps tout cela sur l'axe du partage et du plaisir.
      Là on parle d'Hélène Grimaud et on n'oubliera pas le vecteur médiatique dont le classique a de plus en plus besoin et a compris l'importance...

      On reparlera quand vous le voudrez de mes deux chouchoutes du moment / Kathia Buniatishvili et Natacha Kudritzkaya...

      Merci Jimmy de brancher classique régulièrement...
      à bientôt.

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    7. Merci à toi pour ce long, juste et beau commentaire.

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  7. Tu m'as fait réfléchir un Samedi Matin Brumeux (je parle de météo)
    Je cherchais ce qui clochait.
    Je me suis d'abord dit que sans avoir fouillé tous les articles & revues existants parlant de musique paino, je ne me souvenais pas avoir lu de critiques négatives sur cette pianiste plutôt appréciée.
    Elle est atypique et me semble sincère dans ses postures.
    Et puis me revint en mémoire deux émissions, un reportage sur la dame, ses loups, son environnement et son piano, la musique? Un peu quand même, mais comme si on interviewait Rossini un peu pour ses Opéras et beaucoup sur sa fameuse recette de Risotto.
    Une autre? François-Frederic Guy invité chez Zygel. Ils n'ont parlé tous les deux que de sonates de Beethoven, ça suintait l'admiration, la passion, le plaisir. Je n'ai pas appris grand-chose sur M. Guy mais j'ai pratiquement couru à la médiathèque chercher ses interprétations. J'ai un peu dévoré, puis le soufflé est retombé un peu, les Sonates de Ludwig demandent davantage de patience. Mais j'en ai quand même tiré quelque chose, j'ai appris et un peu d'émotion "au clair de lune" ou "pathétique".
    Va savoir, c'est peut-être ça la différence. Hélène Grimaud en plus d'être une grande pianiste reconnue - et je ne pense pas que ce point soir remis en cause - est aussi un personnage. Ce n'est pas Madame Grimaud interprète Ludwig Van Beethoven mais Beethoven par Helene Grimaud.
    Sinon? Joli papier et maintenant... Musique!!!

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    1. François-Frédéric Guy est un grand interprète de Beethoven et fin intégrale des sonates pour piano est vendue très peu chère... Je vous recommande aussi, en cette année anniversaire, l'intégrale en 5 disques (chacun même pas au prix d'un demi) de Debussy par Alain Planès...

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    2. Tu évoques Jimmy une des questions les plus mystérieuses, celle de la (re) création... Si tout pouvait se résumer à la manière de frapper le clavier, ceci resterait relativement simple, quoi que ce sujet fasse déjà l'objet de farouches querelles d'école (et j'évacue la question du clavier lui-même et des sonorités des instruments de différentes marques à différentes écoles). Mais non.... J'écoutais Alain Planès justement vendredi, à qui l'on demandait ce qui expliquait la diiiférence entre ses trois versions des "Préludes" de Debussy et qui répondait qu'il ne pouvait que la constater, sans pouvoir l'expliquer. La vie et son évolution, l'essence d'un être...fascinant de voir comment ceci passe par l'intermédiaire d'une action mécanique engendrant un phénomène acoustique...

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    3. Je me permet de revenir ici.

      Ce rapport à la lutherie j'en parle régulièrement avec l'un de mes élèves (adulte) pianiste qui est aussi un accordeur de renom (Buniatishvili, Collard, Jarrett, Couturier...) et il est effectivement particulièrement intéressant.
      On en parle quasi à chaque cours, c'est un sujet préoccupant et culturel.
      Il m'explique les approches selon l'esthétique, l'école ou encore la génération mais aussi le contexte (Concerto, Sonate, Ecole Française, Jazz, Boogie, etc...) et c'est captivant de savoir comment l'accord d'un instrument peut radicalement modifier la perception du jeu, ce à quelques comas prêt, à quelque rapport de quintes et d’octaves... et bien entendu de tierces...
      Ce débat on l'a eu sur le quatuor Modigliani avec la tierce juste - cette tierce qui dans l'accord va être au cœur de l'idée de sensibilité et dont l'accordeur se doit d’être lui aussi sensible et attentif rapport à l’interprète et au contexte, là encore.
      Nous étions d'accord avec l'idée que cette volonté en quatuor, sur un répertoire romantique n'était pas spécialement valable, entendons par là qu'elle gommait la sensibilité romantique basée sur l'expression tonale, donc inscrivant la tierce comme axe de couleur.

      Avec ce professionnel reconnu j'ai appris énormément de choses et j'ai la chance que, me connaissant (il me sait par exemple en réflexes sur des voicings de treizième -donc mettant en valeur la tierce, la septième et la 13e qui est l'autre tierce à savoir la sixte redoublée- ainsi que ceux de neuvième où le frottement avec la 9e-seconde redoublée- et la tierce se doivent de trouver un équilibre) et il accorde de temps à autre les pianos pour certaines de mes modestes prestations.
      Dire que c'est un régal est peu et là effectivement le seul rapport touche marteau corde prend une dimension autre, il connait le jeu de chacun des pianistes qu'il accorde et donc le mien (à force de m'écouter lui jouer des exemples en cours, forcément) et sait donc adapter l'instrument à la sensibilité de chacun d'où son succès légitime.
      On ne parle pas assez des accordeurs.
      C'est pour ça que je profite de l'occas' pour leur rendre un hommage respectueux.
      Comme en rock ou autre, l'accordeur c'est équivalent à l'ingé son (et dans l'enregistrement on ajoute le prod) - on peut être le (la) plus merveilleux (se) pianiste, si l'instrument ne procure pas le plaisir on se contente de jouer la pièce, si celui ci transmet les bonnes vibrations (du moins celles qu'on aime générer) alors cela devient magique...
      On peut être le meilleur groupe possible si en façade l'ingé son est une quiche peu de chance que ça s'entende vraiment... et combien d'albums gâchés par une mauvaise prod alors que la matière musicale était excellente...

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    4. Concernant Alain Planès, il a été, justement le professeur de Natacha Kudritzkaya et c'est intéressant de remarquer comme son enseignement transparaît dans le jeu de celle ci(chez Debussy, ou Satie entre autre).
      Additionné à sa personnalité et son approche là aussi du texte (Rameau au piano... son professeur n'en était absolument pas fervent, mais pourtant elle l'a fait et de façon remarquable).

      Je voudrais aussi évoquer Keith Jarrett qui, par exemple dans les suites de Haendel fait le miracle de se mettre en retrait au service du texte et du contexte tout en faisant sonner le piano de façon limpide et actuelle (comme Gould le fit en son temps).
      Une autre façon d'aborder l'interprétation en se mettant au service du texte (et de la part de Jarrett c'est inattendu coté a priori sur la diva ECM) tout en étant fondamentalement actuel ou disons contemporain...

      Intéressant tout ça, ça soulève des questions ou encore des débats, car forcément et ça a été dit, le rapport avec l’interprète, et heureusement, reste avant tout organique et touche... ou pas...
      Ceci dit, j'insiste toujours sur le terme de "lisibilité" de l'oeuvre (et pas qu'en classique d'ailleurs) - cette lisibilité qui permettra à l’auditeur, au delà du fait qu'il apprécie ou pas ce qu'il entend, de comprendre, saisir le sens de la pièce qui lui est proposée.

      Bonne journée.

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  8. Pfouh ! Comme toujours, la musique classique (désolé pour ce résumé cinglant) je charge et... j'écoute demain. J'ai lu le livret ceci dit, belle interview des deux artistes, il est question de magie noire et d'amour, suffisammment pour que, peut-être, ce coup-ci j'accroche ? J'aime bien les loups de Devant, Hélène Grimaud serait donc une rock star pétée du casque ? Ca me plaît ma foi, comme idée. Merci Jimmy, je tente.

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    1. On peut aimer les loups et en avoir chez soi (à condition d'avoir un joli jardinet!) sans être "pétée du casque". Ce qu'il y a de merveilleux chez Hélène Grimaud, ce sont les efforts qu'elle fait pour ne pas sembler trop sexy tout en continuant de l'être un max!

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    2. Au final j'ai même acheté le CD parce quee mp3 surtout pour de la musique classique non je peux pas. C'est très certainement du snobisme mais j'assume. Tout ça pour te dire que j'achète un CD de classique tous les vingt ans et que donc pour ce siècle c'est celui-là. Non pas que je sois difficile au point de mépriser l'essentiel de la production mais simplement parce que mon manque total d'éducation musicale m'interdit de profiter de ce genre-là. Donc bravo et merci. Et oui je suis sans doute un sale con et une andouille mais ça ça devrait pas changer d'ici les 20 prochaines années 😁

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