VIAGEM A PORTUGAL # 4
Vous avez été
sages, alors chose promise, chose due. Voici notre quatrième voyage au Portugal, en compagnie cette fois-ci de Beatriz
Nunes, la seconde voix de Madredeus. Résumé de
l’épisode précédent : Teresa Salgueiro, la première chanteuse et pierre angulaire
du groupe quitte la formation à la fin de l’année 2007. Son départ déclanche
une longue période de doute où l’avenir
du groupe est sérieusement compromis. C’est alors l’arrivée fin 2011 de quatre
nouveaux musiciens qui redonnent souffle et vie à Madredeus. Parmi eux, la
chanteuse Beatriz Nunes, que nous découvrons ici dans son premier et unique
album solo à ce jour.
Ambiance
totalement différente de celle de Madredeus. Accompagnée d’un trio avec lequel
elle collabore depuis six ans, Beatriz laisse ici libre cours à son amour du jazz
et de la MPB (musique populaire brésilienne), au travers de reprises et de
compositions de son cru. Il est de
coutume dans le jazz de citer les musiciens qui participent à une session.
Voici donc Luís Barrigas au piano, Mário Franco à la contrebasse et Jorge Moniz
à la batterie. Suractive, la jeune chanteuse de trente est également
professeure de chant dans deux écoles de musique de Lisbonne.
ZOCALO [Vous prendrez bien le temps d'un petit commentaire !]
01 - Andorinhas
02 - Ouroboros
03 - Aurora Tem Um Menino
04 - Valsa De Um Bom Rapaz
05 - Sul E Sueste
06 - Canção Da Paciência
07 - Rio Sem Margem
08 - Pára-Me De Repente O Pensamento
09 - Resistência
10 - Pedras
11 - Senhora Do Ó
MP3 (320 kbps) + front cover
Zocalo, tu as récupéré le lien vers le disque de Fernando Machado Soares ?
RépondreSupprimerJ'aime beaucoup la photo de la pochette...
RépondreSupprimer... et je vais bien sûr écouter ce disque aux effluves jazzy !
SupprimerOui, Arewe, j'ai récupéré le lien, j'ai écouté l'album et je te remercie beaucoup.
RépondreSupprimerSans mentir, si le ramage de la jolie demoiselle
RépondreSupprimerSe rapporte à son plumage,
Elle est le phénix des hôtes de Lisboa
j'étais là, tranquillement entrain d'étendre mes membres cotonneux (et beaucoup moins affûtés, je me laisse trop aller en ce moment, je manque d'énergie et de volonté pour l'entretien corporel, trop de lecture sans doute) quand pas soudainement du tout je m'aperçois qu'une autre livraison de fado vient d'arriver... j'avoue, c'est mal mais c'est le matin, je prends sans lire le texte d'introduction (oui, bon mais vous savez ce que c'est, on a envie de boire son thé avec ses tartines et son miel de sapin en dodelinant sottement (et pas trop vite) et en croyant qu'on chaloupe alors qu'on est un gros ours mal réveillé - j'aime les ours -). et là... toujours pas soudainement... au bout de quelques minutes à ne pas trop dodeliner, ni chalouper d'ailleurs, je vais lire le texte et je m'aperçois qu'il confirme (il est fourbe ce Zocalo) mon impression : c'est du djazz. Alors, oui, non et on s'en fout en vrai (un peu comme lorsque Hooker enregistre chez Impulse ou quand la rentrée littéraire essaie de nous faire croire qu'on parle littérature). Mais je m'attendais à quelques chose de plus continental-folklore local... faut imaginer le dépaysement. On s'en fout parce que c'est beau, la dame chante divinement (et n'en fait pas trop dans le côté "brésilien susurré" - j'aime les ours mais j'ai un peu de mal avec le côté susurré-mielleux comme tic obligatoire de la chanson brésilienne, parfois-) l'accompagnement parvient à rentre vivant ce mélange des influences et ça laisse une impression superbe (sans déconner) quand le soleil se lève. Merci beaucoup pour cette découverte matinale (même pas besoin de la pochette ^^), du coup je le remets.
RépondreSupprimerYgg (qui écrit de moins en moins sur son blog mais qui écrit de plus en plus de tartines ici)
C'est un honneur que d'égayer tes petits déjeuners, Ygg.
Supprimerpas que le petit déjeuner :) j'ai passé ma journée sur cet album et un fersen.
SupprimerYgg
Je l'avoue, j'étais parti un tout petit peu à reculons, parce que je suis un grand romantique, et que je n'aime pas ces groupes qui changent de membres quand ça leur chante (ou parce que ça ne chante plus comme ils le voudraient) et qui multiplient les projets parallèles. Evidemment, il fallait s'en douter, la demoiselle m'a retourné comme une crêpe à la chandeleur en moins de temps qu'il n'en faut à une vieille chanteuse de fado pour jeter un châle sur ses épaules dénudées!
RépondreSupprimerLà, en l'occurrence, c'est Teresa Salgueiro, l'ancienne chanteuse de Madredeus, qui a décidé de quitter le groupe. Les deux fondateurs ont sérieusement pensé à mettre fin à Madredeus avant de rencontrer Beatriz Nunes.
SupprimerHormis "Amalia Rodrigues" , j'avoue que je ne connais rien à la musique Portugaise , je vais donc écouter ce disque par curiosité , peut-être que vais aimer...
RépondreSupprimerAttention Ymer, cet album n'est pas caractéristique de la musique portugaise, et encore moins du fado. Beatriz Nunes chante ici plutôt du jazz. Je te renvoie sur les autres chapitres de "Viagem a Portugal", beaucoup plus représentatifs.
SupprimerAmalia Rodrigues, c'est un peu l'Edith Piaf du fado. la jeune génération (Dulce Pontes, Mariza, Ana Moura, Cristina Branco, et ma chère Katia Guerreiro) sont en train de sérieusement rajeunir ce style.
SupprimerC'est vrai que la photo de Jimmy, la dame a un magnifique sourire. Le genre qui vous donne envie de la connaître, parce que naturel et simple. J'ai écouté Madredeus, c'est toujours très agréable, mais je n'ai pas encore investi assez de temps pour m'en faire une idée. J'ai un peu la flemme sur les nouveautés...
RépondreSupprimerQuabt à BEATRIZ NUNES, je pense plutôt l'écouter la semaine prochaine. Et je mettrai le MADREDEUS sur la m^me clés USB. Je me dis que ce genre de musique distille un contraste saisissant sur les trajets du travail. Le genre qui nous fait relativiser beaucoup de choses...
Comme les précédentes occurrences de fado ont plu à Madame (l'Audrey de chez moi, pas toi ^^) je vais tenter quelque chose de proche, non pas pour créer un contraste mais en me disant qu'en proposant quelque chose de proche, une affinité avec les musiques brésiliennes (et le djazz) pourrait se créer :)
SupprimerYgg
Je l'ai vu sur les promontoires des disquaires de Lisboa sans connaitre le contenu. Ma découverte de cette année c'est Raquel Tavares, très très classique des chanteuses du Portugal, aussi Beatriz se détache beaucoup des autres et ça fait du bien ;D
RépondreSupprimerCeci dit, perso, aucune n'a encore détrônée A.Moura .. mais c'est une belle surprise, merci d'avoir mis du son sur la pochette vue cet été.
Il y a encore des disquaires à LIsbonne ? heureuse ville...
SupprimerYes, 2 ou 3 qui trainent mais qui tiennent dont un juste en haut de l'Alfama et au pied du château St George.. sinon y'a la fnac.. eh ouaih, la gangrène.. Je dis ça mais ma faiblesse a été d'y aller pour prendre plein de Carlos Do Carmo réédités pas cher qu'il me manquait.
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