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jeudi 17 janvier 2019

CHUCK PROPHET ~ Live At Winnipeg Folk Festival [2011]


"What kind of name is Prophet ? I said I don’t even know what kind of name it is !"
Les fêtes, ouais… plus ça va plus ça me gonfle. A part les boîtes de chocolat tout me rend grognon en cette période. En plus cette année je sors juste de l’hosto, rien de bien grave, juste une sorte d’arrêt au stand mais croyez-moi l’hosto c’est pas fait pour vous, surtout si vous êtes comme moi. En tout cas c’est pas fait pour moi. Dans certaines circonstances, parce que je sais très bien que je me les rappellerai très précisément plus tard, je fais gaffe à la musique que j’écoute. Je veux dire encore plus gaffe que d’habitude, l’enjeu est d’importance. Et les premiers morceaux que je me suis glissé entre les oreilles au réveil (très relatif…) de cette putain d’anesthésie ben je me suis pas posé trop de questions, je les connaissais à l’avance. En tout cas je connaissais leurs auteurs. Bien sûr Uncle Ray ou Westerberg auraient fait la maille, les Dolls et leur Pills aussi mais non là pas d’hésitation possible, Damien et Chuck ce seraient, Damien et Chuck ce furent, alternativement et en boucle. Les Replacements ce fut pour à peine plus tard, faut pas non plus déconner quand même. Mais ce que je vous propose aujourd’hui je ne l’avais pas en magasin à ce moment-là, non c’est juste que pendant un moment je me suis acharné à ne rien faire, ce dont je suis très fier (je n’avais pas trop le choix en fait), et que j’en ai profité pour m’aventurer au-delà des territoires jusqu’ici connus de notre blogosphère musicale. Je suis tombé sur un loustic dont les goûts musicaux font se télescoper, au hasard, Kinks, Lemonheads, Big Star, un Groupe Inconnu de Minneapolis, Juliana Hatfield (Ooo-Wee ! Rock’n’ roll Nurse…) et j’en passe dont, au hasard aussi, les Faces. Et là je me dis… euh je sais plus ce que je me suis dit. Ah oui, je me suis dit "tiens, et si je fouillais un peu ?"  Ce brave homme nous propose une liste impressionnante d’enregistrements live et autres démos dont en général je ne suis pas forcément fan. Sauf que… sauf que les choix proposés sont d’une rareté mais surtout d’un bon goût et d’une écoutabilité (ouais c’est nouveau) incroyables. J’en veux pour preuve le dernier show des Replacements, Chicago le 4 juillet 1991, date parfaitement choisie pour l’Enterrement de Première Classe de ce Groupe Ultime qui poussa ladite Classe jusqu’à filer ses instruments et laisser jouer son dernier morceau à ses roadies ! Ce truc est parmi ce que les ‘Mats ont enregistré de meilleur, mais je m’égare. Parce qu’aujourd’hui il est question de Chuck Prophet et que les concerts de Chuck sont immanquablement pourvoyeurs de bonheur pur, autant pour l’auditoire que pour le groupe. C’est simple, quand on voit le plaisir qu’ils prennent sur scène, Chuck et le Mission Express donnent juste envie d’être à leur place. J’ai rarement ressenti ça et j’ai pu le vérifier par deux fois. Je n’ai par contre jamais eu la chance de voir Chuckie en solo, une vieille Martin rafistolée en bandoulière et ses deux inévitables micros, l’un normal l’autre vintage, vous reconnaîtrez facilement, tel qu’il s’est pointé à Winnipeg en 2011. "Let me introduce the band" qu’il leur balance, si ça donne pas le ton… Winnipeg c’est le bled de notre ami de Teenage Dog In Trouble, c’est nom de son blog, et si j’ai bien compris les Folk Festivals de Winnipeg il les manque rarement. Et là, qu’est ce que vous voulez que je vous dise… ben ferme-là si t’as rien à dire … hem. Bon, c’est Noël, certes ça me fait un peu plus chier chaque année mais comme je vous aime bien je vous invite à partager une boîte de chocolats. Vous pouvez piocher au hasard vous ne vous empoisonnerez pas. Si vous tenez vraiment à choisir je vous suggère ce Sister lost soul originellement écrit pour son vieux pote Escovedo. Mais ce que je vous conseille surtout c’est d’avaler la boîte en entier, d’un trait.
Everett W. GILLES [Vous prendrez bien le temps d'un petit commentaire !]
P.S. : dans le texte, il est question de Noël, mais comme je m'étais absenté, votre cadeau arrive avec un léger retard, désolé.
Jimmy JIMI
 
 
01 - Let Freedom Ring
02 - Little Girl, Little Boy
03 - Would You Love Me?
04 - Museum Of Broken Hearts
05 - The Summertime Thing
06 - Sister Lost Soul
07 - Hot Talk
08 - You Did (Bomp Shooby Dooby Bomp)  
MP3 [256 kbps] sorry, pas de cover !
 
 
 

7 commentaires:

  1. Au début, on peut éventuellement se dire que le son est un tantinet riquiqui, et puis on est emporté par cette joyeuse tornade. Il y a peu d'artistes, finalement, qui font entendre une voix et une guitare en si parfaite symbiose. Je l'ai écouté, ce matin, sur le chemin du boulot, et j'avoue qu'il m'a mis le cœur en fête. Un grand merci (et encore toutes mes excuses pour le retard (je fais un bien piètre Père Noël!).

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    1. Ouais, niveau son pour un peu on entendrait ce qui se passe sur la scène principale (ça peut pas être celle-là...)
      Et t'as raison, moi si je devais choisir entre la voix et le jeu de guitare de Chuckie je prendrais les deux.
      T'inquiète pas pour le retard, y a pas de saison pour manger des chocolats, et merci pour l'accueil !

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  2. "A rock 'n roll nurse going to my head..." j'espère que tu t'es bien fait réparer le châssis et que tu va retrouver ton célèbre déhanché du pelvis à la scène autant que l’enchaînement des rollers à midi moins dix à la plage (ou du moins ce qu'il en reste (de la plage) on se comprend?)
    Le Chucky, c'est vraiment le bonheur qu'il respire sur scène, j'en sais quelque chose grâce à toi, alors un petit bootleg acoustique déniché chez un collègue obsédé dans ton genre, je ne vais pas cracher dessus.
    Bon mais je te laisse voici mon infirmière lubrique qui vient me faire ma piquouse de sérotonine.Je vais m'installer pénard sur le divan faut que je lui cause de Bo Diddley.
    Duke

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    1. Ah ouais ils m'ont bien réparé mais c'est juste une pièce et le moteur est pas tout neuf, faudra voir à l'usage ...
      Un sacré entertainer ce Chuck hein, heureusement qu'on en fait encore des comme ça.
      Une infirmière lubrique arffff tu sais ces trucs vaut mieux que ça reste du domaine du fantasme, fuis s'il en est encore temps, crois-moi.
      (Content de voir que t'as survécu à la charge du rhino !)

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  3. L'hiver j'ai besoin de grandiose, de bigger than life, ce monsieur je me réserve ce côté minimaliste (mais bavard) au printemps quand je peux me mettre sur mon balcon.
    Bon, quand même quelques frissons, j'avoue (en hiver? pas raisonnable) HOT TALK, me revient le souvenir de mon premier morceau 100% acoustique qui m'ait plu, à une époque où je tournais le dos à tout soupçon "folk". C'était une face de "Double Dose" de Hot Tuna. Parce que il y a HOT dans le titre? Peut-être.

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    1. J'hésitais à préciser que - par ma longue expérience - une sortie d'anesthésie ça se fête, pas qu'en musique et en ce qui me concerne par sur le mode troubadour. Ha ha, allez mes Walkyries, on arrête de rigoler et on retourne à la chevauche... A la tienne!

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    2. Double Dose, je crois bien que cet album s'est fait descendre en flammes à sa sortie, moi je l'ai adoré et je continue.
      Hot Talk est géniale, et CP s'en donne a cœur joie sur des paroles évolutives, au gré de son humeur !

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