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lundi 21 janvier 2019

TOM PETTY & THE HEARTBREAKERS ~ An American Treasure [Deluxe Edition] [Box Set 4 CD 2018]




L’heure est venue de passer à la caisse, le Duke, prépare la monnaie tu vas payer pour ton aveugle ignorance et tes jugements hasardeux.  Tu dois casquer aussi pour le dédain de  tes compatriotes. Et Patti Smith, la vieille hippie, va aussi cracher au bassinet pour les péchés qu’elle n’a pas commis tant qu’à faire ! Mais comment ? Alors qu’on nous abreuve jusqu’à la nausée de  commémorations (les tranchées de Verdun, la momie de Bowie qui revient pour remixer ou faire carrément réenregistrer ses albums les plus mauvais...), plus d’un an après la disparition de ce  monument du rock'n'roll que fut Tom Petty,  aucune rétrospective, aucune couverture, pas une ligne de blog ne lui a été consacrée (ou si peu) que ce soit sur le vieux continent ou sur l’ile maudite sécessionniste qui vénère maintenant l’Americana,  la musique qu’il a lui-même inventée ! J’avais lâché l’affaire Petty au début des années  80  après ses trois premiers albums (trop) impeccables. Un Moon Martin de plus me disais-je à tort. Bien que j’adorasse le binocleux,  je ne le voyais pas non plus  faire une carrière à la Randy Newman. Il faut dire aussi que je n’avais pas beaucoup  le goût pour ces nouveaux adorateurs  de Bob Dylan et surtout celui du New Jersey en grosses bottes de chantier et  bandana  braillant son amour de l’Amérique des blue collars pour finir par michetonner sur Broadway à huit cents dollars le ticket ! Mes préférés resteront à jamais Mott the Hoople  et leur "Dylan Glam", car, au moins, ils n’avaient pas l’outrecuidance de laisser entendre dans la presse qu’ils allaient succéder au "Zim",  il ne manquerait plus que ça pour des anglais ! Donc, au mitan des eighties, j’avais mis dans un sac poubelle tous ces rejetons de MTV,  de Dire Straits à Nirvana  en passant par  les Guns, bien serré la ficelle et balancé le tout dans le container à ordures avant de sombrer dans une amnésie salutaire qui durera plus de quinze années. Ouh, ouh,  je me réveille ! J’ai raté quelque chose ? Ben oui, j’avais raté Tom Petty And The Heartbreakers ! Les Heartbreakers (les vrais) sont un putain de groupe à l’américaine (à ne pas confondre avec la clique d’imposteurs manchots de Johnny  le poudreux qui auront percé, il est vrai, plus d’oreilles que de cœurs). Si on veut chercher une comparaison britannique ce serait The Rumour pour Graham Parker. Mike Campbell, leur artilleur en chef est un guitariste hors pair qui ne fait pas dans l’esbroufe et les "zigouigouis" dans le bas du manche. Plutôt un admirateur du jeu en arpège de Chet Atkins qui s’est mis à collectionner les guitares tel un peintre ferait de ses gouaches pour colorer les morceaux en tonalité de Gretsh hollow body ou de Rickenbacker 12 cordes à la Jim Mc Guinn… Le truc auquel n’aurait jamais pensé Johnny Ramone qui n’utilisait qu’une seule couleur pour barbouiller ses comics. Le patron ne crache pas non plus sur la belle camelote comme l’indispensable Télécaster laquée blanche ou cette Gibson flying V qui lui va si bien qu’elle ressemble à la flèche qu’il darde dans nos cœurs. Benmont Tench aux claviers et l’ex  Stooges (sic !), multi-instrumentiste,  Scott Thurston (depuis 1991) complètent  la colonne vertébrale de ce  groupe extraordinaire qui supporte Petty depuis ses débuts avec Mudcrutch. Si j’ai un conseil à donner à tous les groupes amateurs, essayez de reprendre  un morceau en apparence  simple du style de Refugee et vous allez tout de suite être fixés sur votre capacité à jouer en place. Donc pour me faire pardonner ces errements coupables, je me suis fendu d’un billet pour acheter la version Deluxe (bof)  4CD (sièges en cuir et enceintes Blue tooth) de la compilation posthume : An American Treasure consacrée au grand homme, et je viens ici chez Jimmy en faire profiter le vil peuple ! Je ne vais pas vous faire la description par le menu des soixante-trois titres qui composent ce coffret mais simplement vous dire qu’il retrace les quatre décennies de carrière de Tom Petty : 70’s, 80’s, 90’s, 00’s par le biais d’un assemblage chronologique amoureux de versions live, alternates et inédits des  morceaux  plus intimes de l’immense répertoire de Tom. L’ordonnancement astucieux des morceaux permet d’esquiver le coté fastidieux ou remplissage de l’exercice et laisse observer dans sa chronologie  la maturation intelligente du songwriting de Tom Petty. (Arrête  ces conneries, Duke, tu te prends pour Ungemuth ou quoi !) Ce coffret  conviendra tant aux fans les plus extrêmes qu’aux néophytes émerveillés dont je fais partie. Il a été supervisé par la femme et la fille ainée de Tom Petty sous la baguette des curateurs artistiques que sont les fidèles frères d’armes Mike Campbell, Benmont Tench et Ryan Ulyate qui enregistra et coproduit Petty sur la fin de sa carrière. Une véritable affaire de  famille et de sentiments en hommage à l’un des musiciens les plus cool et talentueux de sa génération. Si vous prêtez une oreille attentive vous pourrez entendre riffer Chuck Berry, carilloner les Byrds, ou les harmonies vocales des Everly Brothers, poindre des soli de guitare inspirés du fantôme de Mick Taylor et de James Burton ou le lyrisme d’un Neil Young. Vous entendrez le "King", Dylan et Brian Wilson, toutes les influences qui ont forgé intimement l’âme de Tom Petty pour en faire un trésor de la musique américaine. Tel  un  Buddy Holly  moderne sorti miraculeusement indemne de son crash. Warren Zanes (Del fuegos), le biographe autorisé de Tom Petty, aura retenu de ses entretiens avec Tom à Malibu que celui-ci lui servait toujours un excellent café. Lorsqu’il le lui fit remarquer, Tom fut vraiment touché et lui révéla que son secret de fabrication provenait de la machine professionnelle Bunn qu’il utilisait couplée  au meilleurs  crus de chez Maxwell (ce n’est pas la peine d’en rajouter).  Un peu comme la musique qu’il façonnait amoureusement. Au pays de la lavasse et des Starbucks, n’est-ce pas là un gage de classe indéniable pour ce sudiste élégant, hélas tant prophète en son pays qu’il demeure mésestimé en Europe.
THE DUKE [Vous prendrez bien le temps d'un petit commentaire !]



CD1 :
01 - Surrender [Outtake, 1976]
02 - Listen To Her Heart [Live At The Record Plant, Sausalito, CA, 4.23.77]
03 - Anything That's Rock'n'roll [Live At Capitol Studios, Hollywood, CA, 11.11.77]
04 - When The Time Comes [2018 Remaster]
05 - You're Gonna Get It [Alternate Version, 1978]
06 - Radio Promotion Spot [1977]
07 - Rockin' Around (With You) [2018 Remaster]
08 - Fooled Again (I Don't Like It) [Alternate Version, 1976]
09 - Breakdown [Live At Capitol Studios, Hollywood, CA, 11.11.77]
10 - The Wild One, Forever [2018 Remaster]
11 - No Second Thoughts [2018 Remaster]
12 - Here Comes My Girl [Alternate Version, 1979]
13 - What Are You Doing In My Life [Alternate Version, 1979]
14 - Louisiana Rain [Alternate Version, 1979]
15 - Lost In Your Eyes [Outtake, 1974]
CD2 :
01 - Keep A Little Soul [Outtake, 1982]
02 - Even The Losers [Live At Rochester Community War Memorial, Rochester, NY, 9.9.89]
03 - Keeping Me Alive [Outtake, 1982]
04 - Don't Treat Me Like A Stranger [2018 Remaster]
05 - The Apartment Song [Demo, 1984]
06 - Concert Intro [Live At The Forum, Inglewood, CA, 6.28.81]
07 - Kings Road [Live At The Forum, Inglewood, CA, 6.28.81]
08 - Clear the Aisles [Live At The Forum, Inglewood, CA, 6.28.81]
09 - A Woman In Love (It's Not Me) [Live At The Forum, Inglewood, CA, 6.28.81]
10 - Straight Into Darkness [Alternate Version, 1982]
11 - You Can Still Change Your Mind [2018 Remaster]
12 - Rebels [Alternate Version, 1985]
13 - Deliver Me [Alternate Version, 1982]
14 - Alright For Now [2018 Remaster]
15 - The Damage You've Done [Alternate Version, 1987]
16 - The Best Of Everything [Alternate Version, 1985]
17 - Walkin' From The Fire [Outtake, 1984]
18 - King Of The Hill [Early Take, 1987]
CD3 : 
01 - I Won't Back Down [Live At The Fillmore, San Francisco, CA, 2.4.87]
02 - Gainesville [Outtake, 1998]
03 - You And I Will Meet Again [2018 Remaster]
04 - Into The Great Wide Open [Live At Oakland-Alameda County Coliseum, Oakland, CA, 11.24.91]
05 - Two Gunslingers [Live At The Beacon Theatre, New York, NY, 5.25.13]
06 - Lonesome Dave [Outtake, 1993]
07 - To Find A Friend [2018 Remaster]
08 - Crawling Back To You [2018 Remaster]
09 - Wake Up Time [Alternate Take, 1992]
10 - Grew Up Fast [2018 Remaster]
11 - I Don't Belong [Outtake, 1998]
12 - Accused Of Love [2018 Remaster]
13 - Lonesome Sundown [2018 Remaster]
14 - Don't Fade On Me [Alternate Take, 1994]
15 - You And Me [Clubhouse Version, 2007]
16 - Have Love Will Travel [2018 Remaster]
17 - Money Becomes King [2018 Remaster]
18 - Bus To Tampa Bay [Outtake, 2011]
19 - Saving Grace [Live At Malibu Performing Arts Center, Malibu, CA, 7.26.06]
20 - Down South [2018 Remaster]
CD4 :
01 - Southern Accents [Live At Stephen C. O'Connell Center, Gainesville, FL, 9.21.06]
02 - Insider [Live At Stephen C. O'Connell Center, Gainesville, FL, 9.21.06]
03 - Two Men Talking [Outtake, 2012]
04 - Fault Lines [2018 Remaster]
05 - Sins Of My Youth [Early Take, 2012]
06 - Good Enough [Alternate Version, 2012]
07 - Something Good Coming [2018 Remaster]
08 - Save Your Water [2018 Remaster]
09 - Like A Diamond [Alternate Version, 2002]
10 - Hungry No More (Live At House Of Blues, Boston, MA, 6.15.16]
MP3 (320 kbps) + artwork


 


 

36 commentaires:

  1. Malgré plusieurs tentatives (dont une nouvelle avec ce coffret que tu as la gentillesse de partager), Tom Petty et ses amis ne sont jamais vraiment parvenus à briser mon petit cœur ! Je ne dis pas, les gars sont fort sympathiques, mais je les trouve toujours trop sages, trop propres et trop gentillets. Dans un genre sensiblement approchant, je préfère nettement Elliott Murphy, que je trouve plus original et plus touchant.
    P.S. : je n'ai pas compris la vanne sur Patti Smith et j'ai trouvé celles sur Thunders et Ungemuth superflues! Par contre, j'ai goûté la référence à Mott The Hoople.

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    1. Mais je suis (étais) exactement comme toi et j'adore Elliot Murphy mais tous ces New yorkais sont finalement plus proches de l'europe que du reste de l'amérique.
      Tom Petty est typiquement Américain dans sa démarche musicale et ce qui m'a intrigué c'est le succès dont il joui la bas qui est énorme.Ce qui nous parait lisse ici, c'est de la musique bien ouvragée qui mérite qu'on y jette une oreille ou deux dans la période 70 90 et 2000.
      La période 80 est un peu plus pénible.
      Pour Patti Smith il faut écouter le premier vers de sa reprise de GLORIA du grand VAN the MAN...
      Promis je dirai plus de mal de JT bien qu'il ai torpillé le plus grand groupe de RnR du monde avec ce pourri de Mac Laren qui leur a tout piqué pour monter sa "start up" anglaise.
      Duke

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  2. Un peu comme Jimmy. Tom Petty est sur ma liste des artistes que je voudrais aimer avec passion mais je n'ai pas trouvé l'accroche, trop subtil? OK pour la baffe sur M. Springsteen mais lui sait doser le titre qui demandera du temps avec le titre de suite accrocheur, sans parler de ses concerts qui restent pour moi un grand souvenir (Période RIVER). Content tu évoques un autre de mes chouchou Graham Parker pour justement faire remarquer que je n'ai pas encore trouvé chez M. Petty une dimension Soul (qu'a M. Bruce grâce à son acolyte le Little Steven . j'ai la même difficulté avec the Band, mais j'ai bon espoir. Tout un pan de la musique rock que je vais bien saisir un jour.

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    1. Pour la dimension soul de Monsieur Bruce et celle de Petty d'ailleurs je crois qu'il faudra chercher ailleurs.J'ai pas senti de groove chez Little Steven, et Clarence Clemmons, c'est le premier noir qui joue du saxo comme un blanc.Je fais bien plus confiance à Graham Parker dans ce registre.
      Les deux points communs que je vois entre les deux ce sont leur groupe fidèle et leur coté bosseur mais au niveau des compositions pour moi il n'y a pas photo.
      The Band c'est un bon exemple pour définir ce type de musique américaine pratiqué par des musiciens hors pair.
      C'est de la musique pour musiciens!
      Duke

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    2. Ha ha le Duke. Bon, défendre Springsteen c'est aller au secours de la victoire. Pas Soul mon Boss, mon Little? Bon, c'est de la Soul sauce blanche mais je l'aime tout autant, entendre le "Tenth tenth avenue.." ou même l'album de Steven "SOULFIRE". Autre exemple Southside Johnny ou le J Geils Band, ce n'est pas du JB ou du Marvin, Green & co mais ils ont fait leurs places. Springsteen c'est un catalogue de musique pop rock folk country US: Spector et "Hungry Heart" et tout l'arrangement de "Jungle Land", "I'm On Fire" pourrait être chanté par Elvis Presley...etc...
      T'as qu'à voir ce qu'il fait d'un titre de Tom Waits "Jersey girl".
      Trop tard pour cogner dessus, M. Springsteen entre dans le patrimoine.
      Tiens, je vais reprendre ta chronique pour me balader sur les titres que tu mets en avant.

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    3. J'ajoute, puisque tu cites REFUGEE, je sais que je commence à l’apprécier grâce aux live. 5cd "The Live Anthology" Il y a là la scène, le public acquis qui pousse le groupe et Tom qui casse la voix. Rien que l'intro de "American Girl" ... Pour continuer la discuss: Quand j'écoute un live de J Geils Band ou de Bob Seger je pense sentir de suite la sueur, Tom Petty est moins bourrin, plus classe mais quand même plus chaud qu'en studio. A suivre

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    4. Haa zut, en fait j'avais cru voir quelques titres précis à écouter... Au passage si ça te/vos dit j'ai donc ce quintuple live a disposition

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    5. Bon oui "I'm on fire" est un très bon morceau de RnR c'est pas pour rien que Robert Gordon et Link Wray l'ont repris avec brio mais on peut pas parler de "Soul" d'ailleurs je ne crois pas qu'Elvis soit un "soul brother" ni Phil Spector d'ailleurs et en attendant c'est Mr Bruce qui reprend le King et non l'inverse. En matière de soul blanche je ne vois que Wayne Cochran qui mérite le titre et bien sur toutes la bande de nègres blancs qui ont façonnés le son de la soul sudiste de Memphis (Dan Penn, Steve cropper, Edddie Hinton, Chips Moman etc...)
      JGeils Band, Southside Johnny je les adore mais c'est plutot du RnBlues et Monsieur Bob SEGER en réalité c'est lui qu'on aurait du appeler le Boss...
      Quoique Bob Seger and the last heard ses premiers enregistrements sont excellents et assez Soul/RnB
      J'ai pas mis beaucoup de titres en avant mais tous les morceaux live des CD 3 et 4 sont excellents, ils envoient mais avec une grosse maîtrise technique.
      A toi de faire ton choix il y en a pour tous les gouts.
      Ca transpire moins que Mr Bruce et Bob Seger c'est sur.
      Duke

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    6. Je citais Spector comme autre référence pop pour Springsteen. "I'm on Fire" est un titre composé par Springsteen, idem pour "Fire" ou tiens, "because the night"... Des quasi incontournables aujourd'hui.
      Bon, OK, voyons voir déjà le CD3

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    7. Pardon c'est "Fire" la version de Gordon.
      "Because the night" c'est le genre de morceau de Mr Bruce avec lequel j'ai du mal
      Duke

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    8. OK notre discussion m'a donné envie de réécouter Southside Johnny. Ce que j'ai fait avec plaisir. C'est vrai que Little Steven et la bande ne manque pas de Groove mais je ne le ressent moins quand il joue avec Mr Bruce.
      J'espère que mon prêche en faveur de T.P aura réussi à te convertir...
      Duke

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    9. Ho Oui, je me suis fait une séance, une set list via AMG. Je pense adopter la série de live dont je t'ai parlé plus haut, elle donne une énergie supplémentaire, tu sais comme le LIVE BULLET de Bob Seger, qui permet ensuite d'écouter ses studios avec une empreinte différente, on l'imagine plus facilement live. Sans oublier le J Geil band, peut-être même en pire, j'écoute peu les studios et ne me lasse pas des 2 live. je note au passage que pour s'initier à notre pote Tom, ils évitent les grands titres, parti pris respectable mais du coup il faut conseiller quand même de s'écouter "American Girl", "Refugee", "The Waiting", "Free Falling" et "I Won't Back Down" finalement je commence à penser comme toi qu'il y avait un effort, non une patience, pour entrer dans sa touche subtile. Il va être content Jimmy, je vais sûrement avoir une démarche similaire pour les Byrds, je els aime bien mais pas à la hauteur de leur talent

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    10. L'avantage de ce coffret "découverte" c'est qu'il évite tous les grands succès ou presque de Tom Petty ce qui permet de découvrir une facette plus intime de son oeuvre et ensuite "voir plus si affinité" et je suis d'accord avec toi il vaut mieux attaquer par les versions live.
      Les Byrds ont eu plusieurs époques au gré de leurs changement de formation et cela reste de la musique américaine comme TP qui est un grand admirateur des Byrds
      Si tu me parles de "Live Bullet" et "Full house" ce sont deux testaments du Rock en live définitifs qui éclipsent presque leur travail en studio.
      Duke

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    11. J'imagine que sa notoriété aux US et les bonnes compilations studios et live pré-existante obligeaient à penser un coffret "autres facettes". Pour éviter l'arnaque - aujourd'hui inutile - consistant à sortir des Best Of ou greatest hits régulièrement en occultant systématiquement des titres prévus pour la prochaine compilation.
      Les live j'ajoute depuis quelques années "Live - Blow Your Face Out" des J Geils que j'ai pris davantage de temps à apprivoiser
      Par rebond, je pleure l'absence d'un "bon" live des Stooges et je ne connais pas de bon pirates. De temps en temps je retente Metallic KO mais le coeur n'y est pas. Rare, mais les studios semblent plus sauvages.

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    12. Tous les pirates des Stooges que j'ai écouté sont de mauvaise qualité sonore. Metallic KO, je l'ai acheté quand il est sorti tout comme Kill city que j'aime beaucoup parce qu'on était en manque d'enregistrement des Stooges. Même Raw Power qui avait fait un gros flop en 73 était introuvable avant le come back d'Iggy avec Bowie
      On voulait du Rab! et on achetait tout ce qui sortait sur Bomp et Skydog.

      Dommage qu'un live n'ai pas été enregistré correctement dans la période Fun house ou Ron Ashton était à la gratte.
      Ils auraient du faire comme le MC5 et attaquer leur discographie directement avec un live au Grande Ballroom de Detroit!!
      Duke

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    13. PS King of the hill N°18 on dirait un morceau des Byrds
      DD

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    14. Avec ce que je pense à découvrir du bonhomme, je pense faire un papier sur mon blog en te citant (et un lien vers ce post) si tu es OK. Une set list et pour "mes" DroppBoxeur les cd des live qui restent des témoignages 'Tom Petty & The Heartbreakers - The Live Anthology) à suivre et merci pour avoir été le "trigger"

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    15. Ok avec plaisir, je vais en profiter aussi car je suis dans la même position de découvreur vis à vis de TP and the HB Ce CD m'a simplement ouvert les yeux sur sa musique.
      PS le documentaire que cite Everett est trés bien fait
      Duke

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    16. Hello Duke, les albums sont dans la DropBox, mon "papier" sera probablement fini Dimanche, mais si tu veux les albums, c'est dans la drop, je peux te donner un accès si tu m'envoies une adresse email à lusdevantATyahooPOINTfr et je t'ajoute à la liste. (Si ce n'est fait sous un autre pseudo?)

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  3. Je connais 4 ou 5 albums de lui, les 2 premiers (je crois) et 2 ou 3 dans les 80's. Sans rependre le contenu des prédécesseurs, La musique de Tom Petty ne fait pas partie vraiment de mes chromosomes. J'y prends cependant du plaisir (et voir de plus en plus). Comme j'ai tout ça uniquement en K7, cette compil' vient parfaitement à point pour moi. J'avoue avoir un vrai faible pour une de ses ballades intitulée "A face in crowd", pleine de pudeur et d'émotion retenue, et qui n'ai pas dedans.

    Pour ce qui est du manque de célébration de cet artiste, ne te plains pas, Mark E. Smith a eu dans Rock&Folk uniquement une chronique (certes, élogieuse) d'une compilation par Ungemuth en guise d'élégie funèbre... La misère. Tout ça sans doute parce qu'aucun journaliste ne connaissait vraiment l'œuvre de The Fall et que ça aurait atteint sa crédibilité...
    Je pense que Tom Petty était trop "classiquement" américain pour des oreilles françaises. Un type pourtant très bien et très digne, et finalement assez discret (c'est une qualité), je trouve, alors que la France préfère de l'Amérique les écorchés, les barjots. On dira qu'il y avait une erreur de casting entre elle et lui...

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    1. Rock n folk n'a pas chroniqué ce disque ni même le magnifique et indispensable Neil Young "Tonight the night live at the Roxy 1973"! On se demande à quoi ils payent Ungemuth dans ce canard. Les anglais d'Uncut ont classé l'album n°8 de la revue 2018 archive releases 2018 devant the Fall "I'm curious oran" et le bootleg series blood on the tracks de Dylan c'est te dire la qualité du bibelot que je propose.C'est simple ces types jouent comme des dieux. Laisse tomber tous ces losers à la petite semaine et tes chromosomes pour entrer dans la boutique à merveilles de Tom Petty tu ne le regretteras pas.
      Duke

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    2. Content que Kurious Oranj soit réevalué. C'est le second disque que j'ai écouté de The Fall... Pour ce qui est de R&F, je trouve que la nouvelle équipe est très intéressante. On est au moins passé de 1966-77 à 1978-1982 lol Je plaisante, mais j'en avais un peu marre qu'on ne me parle que des stones, des who, des kinks ou du punk (qui sont tous des choses qui m'inétresse mais le compteur était un peu coincé). Avec eux on sent qu'on redécloisonne un peu. Quant à Nicolas, le pauvre, il ne peut pas chroniquer tous les disques...
      Quant aux anglais, entre Uncut et Mojo, je regrette effectivement qu'on ait pas un équivalent en France. De toute façon, plus personne ne s’intéresse à la presse musicale...

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    3. Ces derniers mois, en plus des pages "rééditions", Ungemuth a écrit trois articles qu'on pourra qualifier de "définitifs" sur quelques-unes de mes idoles : Nico (il m'a remercié de lui avoir signalé qu'il avait commis des erreurs concernant les rééditions (oui, je sais, c'est un comble quand on tient la chronique du même nom!), Bobbie Gentry et The Specials. Personnellement cela suffit à mon bonheur.

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    4. Et aussi une très bonne analyse au sujet de Beggar'Banquet dans le dernier numéro dans le quel j'ai appris un nouveau mot après Songwriting, Mastering, Brill Buildinging, voici l'"Editing" (le choix des morceaux)
      Duke

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  4. Là on risque d’être un peu seuls …
    Comme toi j’ai toujours déploré l’absence de TP dans la blogosphère, de son vivant comme après, mais je n’ai jamais apporté ma modeste contribution non plus. Par contre j’ai pas lâché l’affaire après Torpedoes, et je suis prêt à soutenir à qui veut l'entendre la thèse que TP est un véritable Boss, au moins autant que l’autre, j'ai d'ailleurs déjà commencé, l’ami Devant peut en témoigner s’il n’a pas oublié (mais il n’oublie jamais rien j’ai confiance).
    La notoriété de TP a certes pâti de quelques apparitions Daniélisées (de chez Jacques) mais j’ai jamais vraiment compris pourquoi on a toujours sous-estimé (ou mal catégorisé ?), en tout cas en Europe, cet incroyable songwriter.
    Mais pas que. Sa longue bataille contre les majors pour le prix des disques et des places de concert c’était pas du cinéma et le mec en a subi un blacklisting en règle, entre autres.
    Et a-propos de cinéma, puisque côté musique tu viens de bien nous servir, je recommande Hautement ‘’Running Down A Dream’’, doc réalisé par Peter Bogdanovich sur le bonhomme et sa carrière. Ce genre d’évangile pourrait aller jusqu'à convertir quelques Infidèles.

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    1. Oui il nous faut faire l'union sacré pour défendre le terrain pied à pied face à cette horde de sceptiques.
      Ce disque est magnifique, si Petty avait tourné un peu plus en Europe il serait un Héro comme Cheap Trick au Japon.
      Duke

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  5. Bon, j'ai aussi une anecdote avec les Replacements qui ont quitté avec pertes et fracas une tournée durant laquelle ils ouvraient pour TP & The HBs ... mais c'est une autre histoire !

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    1. Je crois savoir qu'ils étaient bourrés ce soir là d’après ce qui se dit mais je n'en crois pas un mot!
      Duke

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    2. Si ça se trouve c'était le seul soir où ils ne l'étaient pas ...
      ''The Nashville Incident''

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  6. (Arrête ces conneries, Duke, tu te prends pour Ungemuth ou quoi !) moi j'ai bien aimé ça :)
    et globalement j'ai bien aimé cette approche accrocheuse (ou l'inverse), parce qu'elle me fait un peu ça la musique de Tom (c'est un peu pote à la base, du coup je l'appelle par son petit nom), elle m'accroche. Du coup, Tom (contrairement à Jerry... non pas la souris... Garcia ! kesseque viendrait foutre une souris dans ce bordel) fait partie des artistes que je ne découvre qu'au compte goutte. J'applique ici un principe à la con d'un pote : garder sous le coude les oeuvres et les auteurs dont on sait qu'ils nous plairont. Alors, c'est con parce que je me prive d'un truc qui va sans doute me plaire et en prime je risque de mourir sans l'avoir connu. Du coup, comme c'est un pote j'applique le conseil (tout à fait stupide) mais pas trop (parce que c'est stupide, donc). Tout ça pour dire que je découvre TP lentement mais sûrement... comme une série policière de qualité. On a aimé le premier volume, on voit qu'il y en a 22... alors on prend son temps, on déguste. J'empire donc les TP comme un écureuil les noisettes, parfois je l'oublie mais toujours j'y reviens (oui, parce que bon, c'est une image hein... y'a aucun corbac, ni autre écureuil, qui va venir me piquer mes noisettes).... mais,paradoxe oblige, je suis tenté par la compilation... histoire de voir si mon écoute correspond à une proposition plus universelle.
    sinon, y'a Everett qui cause de Bogdanovich et de son doc, il a bien raison : c'est beau (et c'est un coup à se convertir).
    Ygg

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    1. Ecoute bien le morceau "two men talking" c'est Jerry Garcia qui joue...
      Les Dead Heads l'ont convoqué au festin.
      Duke

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  7. Bonjour Messieurs, vous avez raison de souligner le gouffre souvent abyssal existant entre perception du rock en France et aux USA ou en UK... Bon vous connaissez la réponse... Le rock là-bas, c'est culturel, direct au biberon et que l'on soit Tom, Bruce ou Ramones ou Creedence, on y goûte assez tôt. En France... euh, c'est une autre limonade.

    Petite parenthèse à vos très intéressants commentaires, un groupe à la fois profondément rock et intensément soul : Afghan Whigs, qui fut longtemps présentée à leurs débuts comme une formation... grunge.

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    1. En parlant de limonade, la France fut souvent une terre d'asile magnifique pour des artistes peu respectés en leur pays. La liste des jazzmen et des rockers pourrait donner le vertige. Un exemple entre mille: Jeffrey Lee Pierce fut accueillit, ici, comme une sorte de héros, alors qu'il fut souvent traité tel un paria chez lui.

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  8. Moi paradoxalement j'ai bien accroché sur ses deux derniers albums, ensuite ne connaissant que l'album des débuts, j'ai beaucoup de titres à découvrir, donc merçi.

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  9. On ne peut plus le télécharger :(

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  10. Bonjour Jimmy,

    je suis ton blog depuis quelques années (sans effectivement me trop mouiller dans les discussions) - là, mon PC a laché prise sans avertissement - hélas, au revoir "American Treasure". est-ce qu'il y a moyen de remettre un coup de fraicheur au lien?

    PS: Assez d'accord sur le fait que j'avais du mal à accrocher avec Petty...ça a toujours d'air d'être du rock à l'ancienne, ça veut dire deux trois tubes et pleins de "filler". Les bons morceaux de Petty et ses Heartbreaker sont vraiment bons, mais il y a beaucoup de bof dans sa discographie...

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