« It’s too late to turn
back here we go. »
Faire le con c’est ma
spécialité. Les Replacements c’est mon groupe, euh voyons voir je retourne une
carte, qu’est-ce qu’elle dit : fétiche. Voilà, aujourd’hui c’est mon groupe
fétiche et demain mon groupe favori et après-demain, ah j’arrête là. Par contre
faire le con en écrivant sur les Replacements c’est comme essayer de courir à
côté d’Usain Bolt pour l’interviewer. Tout ça pour vous dire que cette
chronique sera sérieuse ou ne sera pas. Et que ce n’est vraiment pas ma
spécialité. Va me falloir travailler les fondamentaux, Hey-ho, let’s go : Il
était une fois…
Il était une fois un disque
que les « véritables » fans du groupe qui l’avait sorti
vilipendaient.
Ce disque je crois bien que
même son principal auteur le reniait, principalement pour une histoire de
production, de mix, de chais pas quoi encore mais des trucs qui me dépassent,
même et surtout la quantité d’alcool ingurgitée durant son enregistrement.
Maintenant faut que je fasse gaffe à pas vous livrer d’anecdotes, même si les
doigts me brûlent, mais les fondamentaux bordel, les fondamentaux !
Et moi je l’adore Don’t tell a soul. Juste après Pleased to meet me c’est mon album
préféré des Mats. Un jour je vous expliquerai pourquoi on diminue les
Replacements en Mats, pas aujourd’hui. Et, croix d’bois croix d’fer, je voulais
vous en parler depuis des lustres de cet album pestiféré, en une sorte
d’expiation cathartique mâtinée d’une volonté de réhabilitation dont avec vous
pour témoins l’échec était assuré ! Et là, pas plus tard que y a deux jours, ou
trois, avec ces conneries j’ai perdu toute notion de temps ou sens commun, nous
sort ce pavé, 4CD-1LP autour de l’objet du délit, délicatement nommé Dead man’s pop. J’interviewe Jimmy, qui
court moins vite qu’Usain Bolt, voilà ce qu’il me dit : « McCartney l'a
fait avec Let it be, alors pourquoi
pas les Replacements? » Je vous laisse méditer ça un petit moment. Ça y
est, vous l’avez ? OK, on reprend.
Les Mats étaient du genre à
faire voler en éclats certitudes et convenances, même et surtout après avoir
établi les leurs, et ça a marché avec les miennes.
La production d’abord. En
général j’en ai rien à branler de qui produit quoi (tant que c’est pas Eno) et
oui branler est le mot adapté quand on parle de Branleurs. Les Mats eux, passés
leurs deux premiers brûlots, ont laissé leurs enregistrements brindezingues
successivement entre les mains de tenez-vous bien Peter Jesperson (faudra qu’un
jour je vous parle de lui, vraiment), Tommy Erdelyi et Jim Dickinson (pour le Plus
Grand Disque de l’Histoire fallait bien ça). Au sujet de ce dernier, un aparté
qui n’a rien à voir (comme tout bon aparté) : les enfants Dickinson traînaient
bien sûr au milieu de tout ce beau monde, Chilton inclus, durant
l’enregistrement de Pleased to meet me, et Westerberg a chopé Luther,
15 ans, pour le faire jouer sur un des morceaux… mais on a dit pas d’anecdotes,
tout ça pour dire que les frangins Cody et Luther D viennent de sortir leur
Xème disque avec NMAS ces jours-ci et il est positivement génial. Fin de
l’aparté.
Donc après cette brochette
de producteurs plutôt classe les Mats se dégottent un certain Matt Wallace, les
sessions se passent comme si c’était les Replacements qui enregistraient mais
en mieux, c’est à dire en pire. Le résultat ne sonne pas assez grand public
pour les financiers (j’ai pas leurs noms) qui voulaient faire d’eux des
vedettes et ils refilent le bébé à un certain Chris Lord-Alge qui pisse dans la
bouteille déjà pleine et du coup ça marche, pour les « ventes », les
radios FM et les passages télé en tout cas. Pour Paulo et ses fans hardcore pas
du tout. Moi j’m’en fous toujours de qui produit quoi et le disque je l’adore
ça je vous l’ai déjà dit. Y a juste un truc qui me gêne un peu et je l’ai pas
compris tout de suite. Comme c’est le plus vendu et donc le plus « connu »
à l’extérieur d’un certain cercle tout un tas de mecs qui
revendiquaient l’influence des Mats ne les connaissaient que sous cet
angle-là. Du coup ben ils faisaient de la merde et m’avaient enduit d’erreur.
Pas de noms. Mais y a que les Mats pour faire de Don’t tell a soul un chef d’œuvre (ça y est, je m’emballe).
Et voilà l’idée de base à la
parution de ce coffret : ressortir les enregistrements originaux Matt Wallace !
Là, même moi je fais la différence, j’ai fini cul par-dessus tête à la première
écoute. Faire voler en éclats des certitudes que je vous dis, la première en ce
qui me concerne.
Deuxième
certitude : si les bonus sont des bonus d’une le nom est mal trouvé et de deux
s’ils ne sont pas sur les albums originaux c’est pour une bonne raison. Là on
en a donc un CD entier. Que dire par exemple des morceaux enregistrés avec un
Thomas Alan Waits aussi voire plus inébrié que Paulo et ses acolytes (c’est
fait exprès) ? Qu’ils sont dispensables ? Qu’aucun d’entre eux ne tient debout,
que c’est peut-être un détail pour vous mais que pour moi ça veut dire beaucoup
? Notre planète, ma planète, irait encore plus mal sans l’existence des deux
loustics ci-mentionnés et ça me suffit. Ce truc-là est juste une tranche de vie
à laquelle j’aurais même pas rêvé participer, mon foie et mon cerveau
n’auraient pas supporté. Sans compter que Date
to church tient debout, elle. Mais des bonus y en a d’autres, je vais pas
vous en faire la liste je suis déjà assez long comme ça par contre je vous
incite à aller voir de quoi il retourne. Je vous en donne deux pour commencer,
essayez les l’un après l’autre : Portland
et Wake-Up. Ils démontrent à eux
seuls le spectre qu’est capable de couvrir le talent de songwriter de Westerberg... Portland est née à la suite d’une
tournée mémorable durant laquelle le concert de… pas d’anecdote ! Portland, avec ses paroles et son
histoire, c’est l’archétype d’une chanson des Mats dont d’aucuns disent que si
elle est bonne elle te fait rire et pleurer en même temps. Portland est sublime. Wake-up
? Ben essaye de faire un truc aussi simple, aussi bête avec un tel résultat
(rappel : tu n’es pas les Ramones). C’est de l’orfèvrerie, je n’en démordrai
pas. Et y en a un paquet d’autres, qu’il s’agisse d’alternates, d’inédits ou de reprises, qui rendent ce CD2 juste
indispensable. Quittons-nous là-dessus.
Héééé non j’déconne,
attendez la troisième certitude : un album live, euh ouais… Comment, double ?
Aaah… des Replacements ? Euh, mais j’ai pas vraiment besoin de ça moi …
Blam, CD 3 et 4, Milwaukee
le 2 juin 1989 ! On tient là le deuxième meilleur (encore !) enregistrement
scénique connu des lascars. Peut-être même premier ex-aequo avec devinez quoi,
celui que Jimmy posta ici-même y a deux ans. La principale différence entre ces
deux concerts, outre les morceaux, celle d’ailleurs qui initia en partie les
réticences envers Don’t tell a soul,
c’est l’absence de Bob Stinson, viré quelque temps auparavant.
Pour faire court on peut
l’évoquer comme le Brian Jones, en bien plus déjanté, des Mats. Déjanté, je
vous l’écris pas au hasard : pour qualifier son remplacement (haha !) par Slim
Dunlap un critique (j’ai pas son nom…) disait en gros que sur scène c’était
toujours aussi risqué d’aller voir les Replacements mais qu’au moins la bagnole
ne risquait plus de perdre ses roues lancée sur l’autoroute. C’aurait été plus
drôle s’il s’était appelé Dunlop. Sinon 1989 c’est l’année de la fameuse
tournée avec Tom Petty, je vous en ai déjà parlé et… pas d’anecdote, bon sang
fais un effort ! Le groupe était au point comme jamais, comme en atteste ce
passage TV pour les International Rock Awards, le nom fait rêver, ouais je sais
c’est une anecdote mais là elle aide à la compréhension du truc alors ferme-là
s’il te plaît. Ils sont introduits comme ça : « we apologize, here they
are, The Replacements ! », Paulo débute comme ça : « what the hell
are we doing here ? » J’avoue que cela peut paraître un peu convenu mais
l’ironie réside ailleurs. D’une le morceau joué c’est Talent Show, est-il
possible de faire plus ironique dans une émission où ils côtoient Bowie, Lou
Reed et autres face à un public assis à table qui n’attend absolument rien
d’eux ? Je vous laisse le soin d’en vérifier les paroles. Paroles dont on leur
avait demandé de modifier une ligne pour « passer à la télé à une heure de
grande audience » : « We’re feeling good from the pills we took. »
Ils avaient accepté, bien sûr, et l’avaient chanté normalement, bien sûr. Mais
le réalisateur qui devait moyennement leur faire confiance a coupé le son juste
à ce moment-là. Il a juste pas fait gaffe que Paulo l’a rajoutée deux fois en
fin de morceau où elle n’a rien à faire. Au milieu de 2-3 conneries qu’il se
glisse à lui-même … Imaginez les lascars en totale liberté et en pleine forme
face à un public complice et vous avez The Complete Inconcerated Live. A placer
tout en haut sur l’étagère des Grand Lives. Mais à écouter après les deux CD
précédents : Dead Man’s Pop, 3h40 de pleurs et de rires simultanés, est là pour
sauver le monde. Et le monde, ingrat qu’il est, ne le sait même pas.
Comme vous êtes mes potes
j’ai essayé de vous prévenir.
Et de rester sérieux.
Everett W. GILLES [Vous prendrez bien le temps
d’un petit commentaire, sans déconner c’est les Mats !]
CD1 & LP : Don’t Tell A Soul Redux [Matt Wallace Mix]
01 - Talent Show
02 - I'll Be You
03 - We'll Inherit The Earth [Matt Wallace Mix]
04 - Achin' To Be [Matt Wallace Mix]
05 - Darlin' One [Matt Wallace Mix]
06 - Back To Back [Matt Wallace Mix]
07 - I Won't [Matt Wallace Mix]
08 - Asking Me Lies [Matt Wallace Mix]
09 - They're Blind [Matt Wallace Mix]
10 - Anywhere's Better Than Here [Matt Wallace Mix]
11 - Rock 'N' Roll Ghost [Matt Wallace Mix]
CD2 : We Know The Night : Rare & Unreleased
CD3 : The Complete Inconcerated Live, Part 1
CD4 : The Complete Inconcerated Live, Part 2
Comme dit l'adage: "rien de tel qu'un branleur quand il se met au boulot." C'est vrai pour les Replacements et encore davantage pour notre ami Everett, qui a rarement été aussi brillant!
RépondreSupprimerC'est vrai pour les Replacements !
RépondreSupprimerPour le reste j'ai surtout rarement été aussi enthousiasmé par la réédition multi CD d'un disque que j'avais déjà.
Un grand merci à toi JJ, pour l'accueil et le clin d'œil déclencheur !
Je ne connais pas bien The Replacements! Je sais, c'est une lacune chez moi mais je promets de m'y mettre!
RépondreSupprimerA mon humble avis ça mérite une tentative ...
SupprimerLes 4 CD de ce coffret sont suffisamment différents pour avoir une vue d'ensemble, sinon je recommande au plus haut point Pleased To Meet Me.
On en reparlera j'espère !
ça serait pas un peu de conneries sur du grandiose ça ?? ou alors..du grandiose sur du grandiose ?? Je suis une buse sur ce truc là, aussi vais essayer .. ou je vais à nouveau essayer... je suis sûr que ça va me causer.. et du coup, si j'aime bien, bah tu seras un branleur.
RépondreSupprimerJe propose de renommer ce disque : ''La Connerie Grandiose des Branleurs Magnifiques, en 4 Volumes''
SupprimerOuais ouais essaye, là on tient des champions, fais-moi confiance !
En plus tu vas sûrement y trouver des trucs que j'aurai pas vu.
Et puis Waits et Paulo (le vrai hein, pas l'autre) ...
Tu tiens le titre d'un grand jeu là l'Evrett.. une série pour qq branlicots addicts ;D "La connerie grandiose des branleurs magnifiques"..
SupprimerTu sais quoi, j'ai chargé pour mon trajet.. me souviens des Husker Dü.. ceci dit, on me dit qu'ils ont sorti un album "Let it Be".. Westerberg.. sont vachement bons les Paulo ...
Haha yeah, avec le Dü et les Mats t'es paré pour l'hiver.
SupprimerOn t'a dit juste pour Let It Be ... et du coup tu viens de comprendre la vanne de Jimmy !
C'est le problème avec les vannes un peu finaudes, on ne les comprend pas toujours immédiatement!
SupprimerSuperbe boulot Everett. J'adore ton texte. Tu n'aurais pas une ou deux anecdotes ?
RépondreSupprimerOui on veut des anecdotes, des histoires de bitures, l'incident de Portland, on veut tout savoir de ce groupe mystérieux !!! Mais ça vient d'ou les Mats (Matt Wallace mix, Mats wilander ???
SupprimerEt ce Paulo c'est un fils d’émigrés italiens, je peux pas le croire, John Felice oui mais Westerberg avec un blaze pareil c'est pas possible ou alors c'est sa mère...
Aussi bravo pour le papier, c'est fignolé aux petits oignons.
Duke
Hey Zocalo, thanxxx, ça fait plaisir.
SupprimerJe viens de me procurer ''Trouble Boys'', bouquin accessoirement loué pour ses qualités littéraires : 400 pages très bien documentées sur les lascars. Je devrais y trouver du matériel utilisable ...
Dans un pays souvent porté sur la réussite, la compétitivité et ce genre de choses pas toujours ragoutantes, ces groupes magnifiquement bordéliques font un bien extraordinaire. Chez les Replacements, ça m'a toujours semblé particulièrement vicieux, comme si les gars étaient un peu gênés de leur talent et qu'ils essayaient de le camoufler légèrement sous une belle dose de déconnade!
SupprimerDuke : au sujet de Portland je viens d'avoir Mc Caughey au téléphone, avec ses Young Fresh Fellows il ouvrait pour les Mats ce soir-là et d'après lui il est possible qu'on entende un jour parler d'un concert encore pire que celui-ci. En tout cas la patron de la salle a refusé de les payer ce qui aurait (étonnamment) prolongé le bordel ...
SupprimerThanx Bro !
@JJ : c'est pas impossible, un tel talent s'accompagne forcément d'une sensibilité exacerbée qui peut mener à tout. Absolument tout !
SupprimerA la demande générale une dernière pour la route : les Replacements refusaient absolument de tourner des clips vidéo, à l'ère MTV on reconnaît là une bonne idée, malheureusement leur contrat les y obligeait.
RépondreSupprimerCe contrat ayant toutefois négligé de mentionner qu'ils devaient y apparaître ils ont utilisé la faille et tourné ça:
https://www.youtube.com/watch?v=fl9KQ1Mub6Q
Par la suite ledit contrat fut modifié.
Et l'explication Replacements devenant Mats, c'est pour cette fois ou pour l'an prochain?!
Supprimer'Mats est le diminutif de placemats qui ressemble phonétiquement à Replacements, surtout prononcé avec un léger dédain propre à certains de leurs détracteurs.
SupprimerLe mot veut dire plusieurs choses, set de table (bof), sous-verre (là on s'approche) mais aussi le tatouage que certaines femmes arborent dans le bas du donc (en français Tramp-Stamp, haha !) où d'ailleurs, suivant la morphologie de la personne, on peut toujours tenter de poser son verre.
Bizarrement ce surnom leur a plu au point qu'ils l'adoptent eux-mêmes...
Un autre exemple de ce dont tu parlais plus haut pour lequel les anglo-saxons ont ce terme que j'adore : ''self-deprecation''
Merci pour cette explication très détaillée!
SupprimerPour moi, c'est plus ambigu qu'une simple "self-deprecation". On peut déjà lire quelque chose dans le nom du groupe: il y a le remplaçant, au sens sportif du terme (par exemple) qui peut sembler assez humble, et puis, il y a celui qui prend la place (de l'ancienne génération, toujours par exemple), qui va assez dans le sens de l'esprit punk. C'est un peu comme le lo-fi, on peut y lire une recherche de simplicité ou de modestie, un penchant "branleur" aussi, et puis, pourquoi pas, un côté "mes chansons sont suffisamment bonnes pour que je n'ai pas à me donner la peine de les "arranger"...
*''bas du dos'' bien sûr, et non pas ''bas du donc'' ...
SupprimerOui a l'ambiguïté bien sûr. Comme dit plus haut dans le texte, les lyrics de Talent Show parlent d'eux-même et très bien de ces rapports-là.
Je pense aussi que sans creuser les mecs étaient et sont toujours de véritables branleurs, ''véritables'' étant ici le plus important ...
Un très bon placement.
RépondreSupprimerLa bise et je descends la corbeille.
Elle est magnifique celle-là, je brûle de la traduire mais en ton honneur je n'y toucherai pas...
SupprimerThanx Ma, et la bise !
Un papier si détaillé, écrit avec le coeur, et si brillant encourage à la découverte. Et puis Everett, grâce à toi, j'ai redécouvert Eels et son binoclard dépressif, avec beaucoup de plaisir. Un immense talent cet homme là. See you soon. Eric.
RépondreSupprimerHey Eric
SupprimerC'est un plaisir de partager tout ça avec toi, et fonce sur les Replacements, tête baissée !
Merci d'être passé, et maintenant que t'as trouvé le chemin n'hésite pas à revenir, on s'ennuie jamais dans cette Maison ...
Merde dis donc..écouté dans le train ce soir.. le CD1 est extra.. j'avais mon doliprane au cas où (souvenir des Dü) mais c'est super bon.. et puis et puis..le featuring Tom Waits est énorme.. "I can help".. bordel..
RépondreSupprimerUn peu moins emballé par les live.. mais bon, j'ai mordu au bordel... mais bon, jchu pas un branleur.
ps : j'ai relu.. j'ai pas trouvé la vanne de Jimmy :((
Merde, comme tu dis ...
SupprimerMais non moi j'le savais que t'allais accrocher Cha, la relation avec le Dü c'est juste le même bled et le respect mutuel (et sans doute quelques tirages de bourre plus ou moins amicaux)
Avec Waits aussi y a respect mutuel, cette session ça devait être quelque chose !
Et merci de ton retour, ça me fait bien plaisir
La vanne ben c'est que Paulo (qui a sorti en son temps un Let It Be) sort ce boxset 4CD au moment-même ou l'autre Paulo sort un boxset 4CD de son Let It Be à lui quoi ... non ?
(Si-si, t'es un branleur, c'est officiel)
Ce qui est vraiment marrant, c'est que personne n'a compris mon allusion, pas même Everett! D'abord, ce n'est pas "Let it be" qui sort en coffret, mais "Abbey Road"! Ensuite, je voulais évoquer le "Let it be... naked" que Macca avait fait paraître en voulant, lui aussi, se débarrasser des effets de manche du producteur (Spector, quand même)!
SupprimerAh merde, j'ai du lire ce que j'avais envie de lire !
Supprimer(Et y a un groupe que je maîtrise mieux que l'autre...)
"Let it be" à la place d'"Abbey Road"... bon, perso j'ai jamais confondu "Holland" et "Pet Sounds" mais le Matt Mix des Mats est tellement bon que je dis rien.. t'es sûr qu'ils ne sont pas british ?? tellement ce disque a couler une nouvelle fois dans mon casque ?? Aussi, une photo en 4 comme "Let it Be" façon Wharols.. ça laisse le doute rétinien.
SupprimerComme pour ton billet magnifique, je vais faire sérieux. Ce disque controversé est si bon (pour moi) que peut être je vais vachement moins aimer les autres ?? dans mes souvenirs, je connais rien, sauf la pochette de "Don't Tell a Soul".. surement parce que j'ai éclusé les bibli.. j'y vais ou pas ??
rethanx..ceci dit.
Ah y a un risque que les 2 premiers piquent un peu mais à partir d'Abbey Road ça devrait aller.
SupprimerEt Pleased To Meet Me c'est, comment dire, le meilleur disque de l'histoire (ou de l'année 87, suivant les sources ...)
Autant dire : fonce !
Ah non merde, Let It Be
SupprimerEverett, tu t'es lancé dans l'écriture d'une nouvelle ou d'un feuilleton façon Jimmy? En tout cas, tu dois avoir le record de la présentation de disque la plus longue du blog. D'un autre côté, tu as triché puisque tu parles 4 disques en fait...
RépondreSupprimerPas trop fan de ce type d'objet d'habitude, mais le virus des Mats a commencé à me prendre y a quelques années (suite à une très belle analyse de N. UNGEMUTH) sans que je ne parvienne à m'en débarrasser...
Curieusement, je n'ai jamais écouté le disque en entier mais j'adore Talent show...
PS: je croyais qu'il y avait John Cale aussi que tu boycotais en producteur?
C'est aussi ce que je me suis dit : t'es 4 fois trop long.
SupprimerSi tu n'as pas encore écouté Don't Tell A Soul en entier c'est le moment ou jamais, ce boxset est fait pour toi (en vertu de la certitude n°4 ...)
Les Mats, un virus dont il ne sert à rien de se débarrasser !
Thanx Miss A
Ah oui tiens, John Cale ...
Chargé of course. Et en attendant, écoute d'un autre de leur disque, tandis que les deux chiens continuent à me mater, l'air de rien. Celui là - de disque - je le lâche rarement, et j'aime regarder les deux chiens pendant la musique.
RépondreSupprimerException ici, pour lire et écrire.
C'est que pire de donner envie, tu fais regretter de pas avoir connu avant. Sur tes conseils je pensais les avoir tous écouté, au moins un peu pour pas te fâcher.
Ton emballement emballe, maintenant va falloir suivre.
Au jeu des comparaisons, vais vérifier où qu'ils sont le plus irremplaçables: Hoboken ou Milwaukee?
Et si on aime la guitare il y a de la guitare... Faudra que je fasse connaître autour de moi.
à suivre... forcément
Quelle bande de furieux.
Branleurs? Peut-être mais électrique
Haha Yeah ! Je vois que l'effet Replacements exacerbe la branlitude commentariale !!
SupprimerLa pochette d'All Shook Down est véritablement géniale, quant à son contenu ... bon, je vais pas recommencer.
Du coup si tu l'as pas écouté avant celui-ci, hé ben comme Audrey ce truc est fait pour toi. Y a quelqu'un qui nous surveille ou quoi ?
Thanxxx Dev, tu me diras après écoute.
EWG, les enfants n'écoutent pas!!
RépondreSupprimerGo home... this is the Minneapolis police.... the party's over...
I want beer for breakfast !
SupprimerCe commentaire a été supprimé par l'auteur.
RépondreSupprimerJe reviens surpris. En pleine écoute j'ai relu la chronique. Je laisse les Fans et les jugements de fan. Quoique. Ce "don't tell a Soul" est un très bon disque de pop rock. Un peu comme U2 sait faire de bon album de Pop Rock. C'est évident sur "Darlin' One", mais c'est aussi que U2 aime user de ces rythmes limites martiaux. Non, non, je fais pas de provoc... Je pensais aussi à ce bon gros rock US, manque juste les cuivres. Du coup j'imagine la tête des habitués au rock débraillé, limite Stooges en plus vitaminique.
RépondreSupprimerAparté: Je me suis fait des blancs de poulet curry Coco Basilic, un Fleury bien frais au son des live "For Sale, Live At Maxwell's Hoboken, 1986" & "Dead Man's Pop Cd3 Inconcerated Live" Mon curry total réussite!!! Mais du coup "Don't Tell a Soul" parait comme un bon disque de pop rock. Bien Honnête. Et d'habitude Everett est plus... davantage ... Je soupçonne un haut degré d'indulgence. Je pense.
Je suis autant capable d'indulgence que de mauvaise foi mais ici point de tout ça, ce disque je l'ai usé, sans chercher à comprendre certes, et toujours adoré ce dont témoignera mon compteur de lectures iTunes, véritable juge de paix et implacable statisticien.
SupprimerCes live sont incandescents, à température idéale pour la confection de currys.
J'avoue humblement que je ne connais pas ... merci donc de me donner envie de m'y intéresser ! :D
RépondreSupprimerPleasure's all mine !
SupprimerJ'espère que tu ne seras pas déçu ...
Thank you so much for all 4 discs of Dead Man's Pop. After having heard everybody & everything, these days Ryan Adams & Paul Westerberg are the only ones i can tolerate. Greetings from Sydney. Alex S.
RépondreSupprimerHa !
SupprimerI still can tolerate a few others but Westerberg is a go-to for me, anytime ...
Thanx for passing by, such a long way from Oz !
Comment ça je suis à la bourre ? C'est fait exprès, ce post sur des branleurs, par un branleur méritait une attitude de branleur. Dont acte.
RépondreSupprimerCeci étant dit, j'ai eu le temps d'écouter 5 fois les 4 CD avant de finir ton texte. Tu t'es endormi sur le clavier c'est ça ?
J'y retourne, je vais relire tes anecdotes croustillantes.
Thanx bro'
J'apprécie ton hommage éclairé à ''The Late Bob Show'', le fameux concert ou Bob Stinson est arrivé en retard (genre 3 ou 4eme morceau, on l'entend très bien sur le boot ...)
SupprimerIl était occupé au bar avec des fans un peu incrédules.
Toi aussi t'étais coincé au bar avec des fans ? Branleur va !
Yep, coincé au bar à lire un pavé sur les Mats - sûrement l'oeuvre d'un fan justement- qui m'a pris deux semaines. Je fais pas de progrès en lecture. Et j'ai perdu le compte des bières. Les chiffres et les lettres c'est mort pour moi je crois.
SupprimerA-propos de pavé justement figure-toi que j'ai trouvé personne pour m'éclairer sur le dernier du Petit Nicolas. Et ça tombe mal parce que je sais pas trop quoi en penser !
SupprimerA-propos de bières je reviens d'un bled où c'était 2€ la pinte, pas bon pour des gens comme toi ou moi ça...
I lived in Minneapolis during the Mats' heyday and, admittedly, "Don't Tell a Soul" was somewhat of a let down at first, I mean, how could they ever be expected to top "Hootenanny"? However, after listening close to it for a while it grew on me as I, and the band, grew up. A very well written and polished album.
RépondreSupprimer