Je n'ai jamais oublié le premier conseil offert par les anciens (en fait, les gars ne devaient avoir guère plus de trente ans !) : ne jamais manquer de lire les crédits. C'est ainsi que je suis entré en contact avec les maîtres du blues et du rhythm'n'blues, même si la plupart prenait un malin plaisir à chanter sous un alias tout en signant de leur nom de naissance (les jeux de pistes ont toujours fait parti de l'aventure). Ainsi, c'est sur le rond central d'un disque des Rolling Stones (déjà) que je pus lire le blase de Chuck Berry pour la première fois ; ça disait : come on, alors j'y suis allé ! Nombreux sont les fans des Stones qui pensent que Ron est avant tout un pote de Keith (lequel le cite pourtant très peu dans son Life), alors que c'est Mick qui le voulait absolument - et dés l'éviction de Brian Jones (mais quand il lui téléphona, il tomba sur un autre Ronnie, Lane en l’occurrence, qui lui expliqua que le bonhomme avait déjà un groupe - et un bon ! - et que Woody était intransférable !). "Lorsque Chuck Berry est mort, nous raconte Ron Wood, j'ai été surpris que personne ne lui rende hommage. J'ai donc décidé de m'en charger moi-même, et c'est ainsi que le projet a commencé." Au milieu des années soixante, au début de l'âge d'or, TOUS les groupes se sont faits la gorge et les doigts sur les hymnes de Charles Berry (bien aidé par son divin pianiste, Johnnie Johnson, que le grippe sous oublia souvent de mentionner !) et le fidèle et sentimental Ronnie Wood ne pouvait le laisser filer sans le saluer dignement. Ce live ne vous apprendra sans doute pas grand chose sur Chuck Berry ni davantage sur Ron Wood, vous ne l'écouterez peut-être même qu'une seule fois, mais ce sera foutrement bon le temps que ça durera (les connaisseurs reconnaîtront ce plagiait volontaire) !
Jimmy JIMI [Vous prendrez bien le temps d'un petit commentaire !]
01 - Tribute To Chuck Berry
02 - Talking About You
03 - Mad Lad
04 - Wee Wee Hours
05 - Almost Grown
06 - Back In The U.S.A.
07 - Blue Feeling
08 - Worried Life Blues
09 - Little Queenie'
10 - Rock 'N' Roll Music
11 - Johnny B Goode
MP3 (320 kbps) + front cover
Enfin, on parle de MUSIQUE sur ce fichu blog ! De celle qui égratigne les oreilles à force de riffs trapus comme des sangliers.
RépondreSupprimerTwelve points !!!
De fois à autre, je me sens obligé de faire plaisir à ma plus fidèle patientèle!
RépondreSupprimerJe l'avais déjà écouté, c'est bien résumé, il se fait plaisir et nous fait plaisir. Tout simplement.
RépondreSupprimerVoilà, c'est ce qu'on pourrait appeler le bonheur des choses toutes simples.
SupprimerTu as raison d'insister sur Johnnie Johnson, quel pianiste !
RépondreSupprimerJe me suis revisionné une Vidéo de 87 ou Chuck fait le boeuf avec Clapton, Keith Richards, le génial Joey Stampinato de NRBQ à la basse et Johnny Johnson au piano qui est époustouflant.
Clapton assure comme une bête alors que Keith est un peu plus emprunté comme complexé, on dirait que ce diable de Chuck s'en rend compte car il n’arrête pas de faire des roucoulades à Clapton...
Duke
Au commencement, Chuck était le guitariste de Johnson, et puis la roue a tourné! Je me souviens d'une interview ou un gusse expliquait comment Johnnie Johnson avait apporté un grand nombre de mélodies à Berry, ignorant qu'il avait contribué aux trois quarts du boulot, sans jamais être crédité!
SupprimerAttention; Lien valable encore quelques jours. Essentiellement Roky;
RépondreSupprimerAlternate takes, mixes, live, que du bon.
https://mega.nz/?fbclid=IwAR0Xl-9VHT8LZwNocCZL47Ex-JzBfslnig2Wvg9_dVL_3q-qdnWWQBqZ5qk#F!Cw9kUSAD!GQ8axTI4Alsn5p9ej6dZaw
Sur ce, histoire de me changer les oreilles, je vais écouter Ronnie.
A bientôt.
Merci pour le lien, j'espère qu'il fera des heureux.
SupprimerJe rentre, complètement décalé, d'un périple au bout du monde où j'étais accompagné de Troubled Boys, l'excellente biographie d'un groupe obscur de Minneapolis. Il y était question des Faces, de NRBQ, de pseudonymes, de guitariste viré, de reprises et de branleurs.
RépondreSupprimerDu coup je me dis que pourquoi pas, tiens ...
Thanx JJ
Pourquoi pas, en effet, mais j'ai offert les plus belles portes d'entrée, et je crains que tu ne les aies jamais poussées. Une chose en entraînant une autre, je ne désespère pas!
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