ARCHIVES

dimanche 19 mars 2017

COOL VIDS : Marquis de Sade (chez Thierry Le Luron !) ~ Cancer And Drugs [1981]


Il faut se remettre dans le contexte : Thierry Le Luron animait une émission qui traversait les grandes villes de France. Pour pimenter un peu l'affaire, il invitait quelques locaux. Arrivé à Rennes, il envoya une invitation à Marquis de Sade ! Entendre le groupe interpréter Cancer and drugs à une heure de grande écoute est déjà cocasse, mais cela devient franchement délirant quand les problèmes techniques s'en mêlent. Je vous laisse découvrir la surprise...
Jimmy JIMI [Vous prendrez bien le temps d'un petit commentaire !]


samedi 18 mars 2017

COOL QUIZZ - Name Dropping Special [Answers]


Non, tout le monde n'a pas gagné, loin s'en faut ! Mais j'espère que vous vous êtes tous amusés (dites-moi si vous voulez une suite ou si je dois tenter de trouver autre chose pour vous distraire). Je sais que ce n'était pas trop fastoche, surtout que j'avais travaillé à ce que vous ne puissiez pas trop tricher en fouillant les entrailles du Net. Voilà donc les résultats avec les albums de référence cités entre crochets. Vous trouverez vos notes dans les commentaires : vous savez ce qu'il vous reste à faire pour vous améliorer : cannibaliser les bons disques sur le(s) bon(s) blog(s) ! 

01. Dans quelle chanson des Pretenders, Chrissie Hynde citait-t-elle le nom de Brigitte Bardot ?
Message of love [Pretenders (debut album)]
02. Quel chanteur américain a intitulé une de ses chansons : The Beatles ?
Daniel Johnston [Yip/Jump Music]
03. Quel groupe britannique a chanté : Bo Diddley is Jesus ?
The Jesus & Mary Chain [Barbed Wire Kisses (B-Sides And More)]
04. Quel groupe britannique, évidemment fan du Velvet Underground, a intitulé une de ses chansons : Moe Tucker ?
The Jesus & Mary Chain [Munki]
05. Quel chanteur français (grand spécialiste du name dropping) a cité Franz Liszt, Chopin et Led Zeppelin dans la même chanson ?
Yves Simon sur Zelda [Un Autre désir]
06. Quel groupe britannique, à en croire le titre de l'une de leur chanson, savait où vivait Syd Barrett ?
Television Personalities dans I Know where Syd Barrett lives [...And don't the kids just love it]
07. Pour quel chanteur français était-ce la faute à Dylan ?
Alain Bashung dans C'Est la faute à Dylan [Roman photos]
08. Quel groupe français écoutait "Lou et le Velvet avant 75" ?
La Souris Déglinguée dans Avant 75 [Sur les toits du Palace]
09. Quel chanteur français s'est senti : "gros comme Elton et vide comme un Clapton" pendant sa cure de désintoxication ?
Patrick Eudeline dans Montevideo blues [Mauvaise étoile]
10. Quel groupe voulait coucher avec Sheila au début des années 80 ?
Oenix dans Ils Veulent coucher avec...
11. Quel groupe américain a chanté les louanges d'Alex Chilton ?
The Replacements dans Alex Chilton [Please to meet me]
12. Quel chanteur américain a consacré une chanson à l'anniversaire d'Elvis Presley ?
Elliott Murphy dans On Elvis Presley's birthday [12]
13. Quel chanteur américain a rendu hommage à Pablo Picasso, Vincent Van Gogh et Salvador Dali dans trois chansons différentes ?
Jonathan Richman : Pablo Picasso [Modern Lovers (debut album)]; Vincent Van Gogh [Rockin' and romance]; Salvador Dali [Not so much to be loved as to love]  
14. Quel chanteur britannique trouvait que Gene Vincent était sweet ?
Ian Dury dans Sweet Gene Vincent [New boots and panties!!]
15. Quel groupe britannique a chanté les louanges de Geno Washington ?
Dexys Midnight Runners dans Geno [Searching for the young soul rebels
16. Quelle chanteuse britannique a rendu un vibrant hommage à sa consœur, Nico ?
Marianne Faithfull dans Song for Nico [Kissin time]  
17. Quel chanteur français a cité James Dean, Brando, Bardot, Bogart, Godard, Warhol, Marley, le Velvet, les Stones et Blondie (ouf !) dans la même chanson ?
Alain Kan dans Clichés [Whatever happened to Alain Z. Kan]
18. Quel chanteur britannique a rendu hommage à Bob Dylan et à Andy Warhol dans le même album ?
David Bowie dans Song for Bob Dylan et Andy Warhol [Hunky dory]
19. Quel musicien britannique a chanté les louanges du leader des Beach Boys?
John Cale dans Mr. Wilson [Slow dazzle]
20. Quelle chanteuse américaine cite Jimi Hendrix, Jésus et Jackson Pollock dans la même chanson ?
Patti Smith dans Rock'n'roll nigger [Easter]


vendredi 17 mars 2017

THE JAMES HUNTER SIX ~ Minute By Minute [2013]


James Hunter et sa bande de chouettes potes font du vieux avec du vieux ! Et si ça ne plait pas, c'est exactement le même tarif ! En même temps, tout le monde s'en allant répétant que c'était mieux avant, je ne vois pas bien qui pourrait trouver à redire. Bon, là, on est même dans le avant avant. A les écouter (et je vous conseille de ne pas vous priver de ce délicieux plaisir), on se dit que ces gars-là n'ont jamais du entendre ni Beatles, ni Clash, ni Nirvana, ni beaucoup de tout ce que vous voudrez. Ce qui semble encore plus évident, c'est qu'ils ne vivent pas tout à fait dans le même monde que Lady Gaga ! Leurs grands trucs, ce sont les idéaux des premiers mods : rhythm and blues, modern jazz, early soul et blue beat - c'est à dire : l'élégance parfaite, la classe intégrale, la coolitude absolue ! Ils n'inventent absolument rien, mais le font avec tellement de talent qu'on est en droit de s'en foutre complètement ! Le James chante comme s'il s'était faufilé parmi les spermatozoïdes de Sam Cooke, il joue de la gratte avec la grâce d'un Steve Cropper et ses fantastiques copains ne sont vraiment pas là pour faire de la figuration (enfin des cuivres qui ne sonnent pas comme une caserne de pompiers (je connais un certain "Boss" qui devrait demander à se les faire prêter)). Cet album, c'est juste une grosse dose de bonheur à chaque minute. Qui dit mieux ?
Jimmy JIMI [Vous prendrez bien le temps d'un petit commentaire !]


01 - Chicken Switch
02 - Minute By Minute
03 - Drop On Me
04 - Heartbreak
05 - One Way Love
06 - Goldmine
07 - Let The Monkey Ride
08 - The Gypsy
09 - So They Say
10 - Nothin' I Wouldn't Do
11 - Look Out
12 - If I Only Knew
MP3 (320 kbps) + artwork
COOL 10


jeudi 16 mars 2017

THE VELVET UNDERGROUND ~ VU [1985]



Nouveau blog ! Alors, on fait gaffe au moment de présenter son premier billet de Lustucru dans un tel contexte. On cherche à faire plaisir à notre hôte, toujours aussi accueillant. On se creuse les méninges pour sortir le truc qui ferait bien aux murs à côté de cette gourmande et effrontée demoiselle nous ouvrant chaque jour la porte. Et là, je me dis que le Velvet Underground s’imposerait facilement. Pour moi, ce groupe, avant même de parvenir à l’écouter, fut une véritable boîte à fantasmes, l'une des plus marquantes en tout cas (avec le Love de Forever change que je ne pus écouter qu'après l'avoir cherché pendant quatre ans). J'évoque, bien entendu, un temps où il ne suffisait pas de deux clics pour obtenir tout ce que l'on désirait. Le nom, déjà, sonnait comme une sulfureuse invitation. Les groupes qui me faisaient alors rêver comme des grands frères imaginaires, que je n’ai jamais eus, et dont je découvrais seulement la musique, alors même qu’ils n’existaient déjà plus (Joy Division, Bauhaus), le reprenaient en concert, et ceux qui s’annonçaient à leur tour plein de promesses (The Jesus and Mary Chain, That Petrol Emotion etc.) ne cessaient de le citer en tant qu’influence. Mais personne n’était là pour me le faire découvrir. Pensez donc, au collège, à 14 ou 15 ans, au milieu de pauses et de récrés où on vénérait Goldman… Et puis, il y a eu la parution de VU, l’album perdu, suivi, peu de temps après, de Another view, en guise disque d’inédits, pour lesquels les journalistes, rien que pour me narguer, louaient l’influence déterminante tout en vantant le son si moderne et la qualité desdits albums... C’était, soudain, comme si ce groupe existait vraiment et toujours, sauf que je ne l’avais toujours pas écouté. Enfin, je me suis procurée la compilation "à la bouteille de cola", et j'ai, moi aussi, "commencé à voir la lumière" dans ce pourtant si sombre souterrain de velours, une musique pour ainsi dire écrite le jour même pour mes oreilles, tellement elles sonnaient en avance. Aujourd’hui, tout est si facile, il n'y a plus de frustration, plus de sublimation fantasmée de la musique, ni de groupe impossible à trouver chez les disquaires faute d’être réédités ou distribués... Au contraire, on réédite tout à tour de bras, avec moult inédits et bonus improbables et souvent si dispensables, et même si ce n'est jamais paru, on le trouve quand même sur le Net... Le Velvet Underground ne fait pas exception, on dirait même que le commerce nous propose désormais la moindre version ou ébauche de sa part, jusqu’à retirer une partie du mystère que contenait sa musique. Avec de beaux objets et des bonus parfois incontournables… Mais, pourquoi, par exemple, mettre ainsi l’intégrale de Chelsea girl en bonus du premier dans sa version Deluxe ? Pourquoi ventiler ce fameux VU en divers bonus en fonction des rééditions sans jamais le rééditer à part entière comme s’il ne le méritait pas ? Coincé entre le non moins fameux "album au canapé" et Loaded, il a pourtant toute sa place et des compositions, mon dieu, dont on ne comprend pas qu'elles n'aient pas été retenues (même si certaines finiront avec des versions il est vrai plus abouties dans le travail solo de Lou Reed) ! Je sais que Jimmy aurait trouvé l’occasion d’y faire allusion au détour d’une photo ou d’une improbable soit disant énième et ultime réédition. Sauf que ce disque mérite de briller de mille feux bien plus qu’à travers des extras, parce qu’il le fait à sa manière, comme un disque qui existerait sans vraiment existé et que, pourtant, nous devrions tous posséder.
Audrey SONGEVAL [Vous prendrez bien le temps d'un petit commentaire !]
P.S. : Donc, voilà, Jimmy, je peux rester ? Tiens, voici mon cadeau pour toi, non que tu ne le connaisses pas, mais je me dis qu’un petit Velvet Underground serait du plus bel effet sur tes murs tout rouges, qui se marient si bien avec le noir. Juste, je peux garder mes talons aiguilles pour ne pas me sentir toute petite au milieu de tous ces messieurs ?

Une fille qui aime la musique autant qu'un mec (ce n'est pas du machisme, il suffit de compter les filles qui traînent sur les blogs) et qui, en plus, porte des talons aiguilles ! Il va falloir que je m'ôte ces images de la tête car ça me fait plus de mal que de bien ! Merci quand même, Audrey... 
La sortie du VU, je m'en souviens comme si c'était d'avant hier (il ne faut rien exagérer). Je jetai le magazine sur le lit, enfilai prestement mon blouson préféré, et me ruai sur le boulevard. Je n'avais pas le cœur à prendre le métro et, surtout, je ne voulais pas qu'on scrute mes yeux de fou ! Je m'enquillai donc à pieds tout le chemin jusqu'à la FNAC... Je connaissais tous les titres via du live, des pirates et les albums du Lou, qui ne se priva guère pour recycler ces joyaux, mais tout de même... Tiens, rien que l'introduction de I Can't stand it, on ne l'avait jamais entendue ainsi jouée, et les douze maigrichonnes secondes qu'elle dure peuvent chasser tous les cauchemars en donnant envie de danser sur la tête ! Et Stephanie says, c'était comme si on n'avait jamais écouté And so on jusqu'à l'évanouissement ! Et... tout le reste ! Oui, merci Audrey... Je souhaite à tous les fans de se voir offrir, un jour, un tel album perdu, puis retrouvé.
Jimmy JIMI


01 - I Can't Stand It
02 - Stephanie Says
03 - She's My Best Friend
04 - Lisa Says
05 - Ocean
06 - Foggy Notion
07 - Temptation Inside Your Heart
08 - One Of These Days
09 - Andy's Chest
10 - I'm Sticking With You
MP3 (320 kbps) + artwork
COOL 9


mercredi 15 mars 2017

COOL QUIZZ - Name Dropping Special


01. Dans quelle chanson des Pretenders, Chrissie Hynde citait-t-elle le nom de Brigitte Bardot ?
02. Quel chanteur américain a intitulé une de ses chansons : The Beatles ?
03. Quel groupe britannique a chanté : Bo Diddley is Jesus ?
04. Quel groupe britannique, évidemment fan du Velvet Underground, a intitulé une de ses chansons : Moe Tucker ?
05. Quel chanteur français (grand spécialiste du name dropping) a cité Franz Liszt, Chopin et Led Zeppelin dans la même chanson ?
06. Quel groupe britannique, à en croire le titre de l'une de leur chanson, savait où vivait Syd Barrett ?
07. Pour quel chanteur français était-ce la faute à Dylan ? 
08. Quel groupe français écoutait "Lou et le Velvet avant 75" ?
09. Quel chanteur français s'est senti : "gros comme Elton et vide comme un Clapton" pendant sa cure de désintoxication ?
10. Quel groupe voulait coucher avec Sheila au début des années 80 ?
11. Quel groupe américain a chanté les louanges d'Alex Chilton ?
12. Quel chanteur américain a consacré une chanson à l'anniversaire d'Elvis Presley ?
13. Quel chanteur américain a rendu hommage à Pablo Picasso, Vincent Van Gogh et Salvador Dali dans trois chansons différentes ?
14. Quel chanteur britannique trouvait que Gene Vincent était sweet ?
15. Quel groupe britannique a chanté les louanges de Geno Washington ? 
16. Quelle chanteuse britannique a rendu un vibrant hommage à sa consœur, Nico ?  
17. Quel chanteur français a cité James Dean, Brando, Bardot, Bogart, Godard, Warhol, Marley, le Velvet, les Stones et Blondie (ouf !) dans la même chanson ?
18. Quel chanteur britannique a rendu hommage à Bob Dylan et à Andy Warhol dans le même album ?
19. Quel musicien britannique a chanté les louanges du leader des Beach Boys?
20. Quelle chanteuse américaine cite Jimi Hendrix, Jésus et Jackson Pollock dans la même chanson ?

Bon, il y en a quelques-unes qui sont un peu coton. Si vous obtenez la moyenne, ce ne sera déjà pas si mal !
Jimmy JIMI [Vous prendrez bien le temps d'un petit commentaire !]



mardi 14 mars 2017

GEORGIA SATELLITES ~ Georgia Satellites [Debut Album] [1986]


Ce premier album de Georgia Satellites n'est peut-être pas à classer parmi les chefs-d'oeuvre impérissables, mais je l'ai toujours trouvé particulièrement attachant - ça compte, non ? Certains ont écrit que les gars annonçaient les Black Crowes avec une poignée d'années d'avance. Ce n'est pas faux, mais, en vérité, ils avaient surtout quelques quinze ans de retard. Les bougres décidèrent de s'en moquer royalement en reprenant les choses là où les Stones et les Faces les avaient abandonnées avant que tout ne commence à tourner légèrement à l'eau de boudin. A l'heure où beaucoup trouvaient super bath de miauler mollement par-dessus des synthés asthmatiques et des caisses claires en caoutchouc, nos gaillards s'égosillaient avec grâce tel le petit frère de Rodney Jagger sur des riffs aussi vicieux que millésimés. Et puis, un jeune groupe qui clos son premier disque en couvrant Every picture tells a story mérite bien davantage que notre respect.
Jimmy JIMI [Vous prendrez bien le temps d'un petit commentaire !]      


01 - Keep Your Hands To Yourself
02 - Railroad Steel
03 - Battleship Chains
04 - Red Light
05 - The Myth Of Love
06 - Can't Stand The Pain
07 - Golden Light
08 - Over And Over
09 - Nights Of Mystery
10 - Every Picture Tells A Story
MP3 (320 kbps) + artwork
COOL 8




lundi 13 mars 2017

HELENE GRIMAUD ~ Water [2016]


Je ne sais si vous l'avez remarqué, mais le marketing lié à la musique dite classique a fortement évolué depuis quelques années. Auparavant, sur une pochette, on pouvait lire des choses du genre : Beethoven, Romances en sol majeur opus 40 et en fa majeur opus 50, Christian Ferras, violon, Orchestre Philharmonique de Hambourg dirigé par Leopold Ludwig (Je n'invente rien, ce disque au format vinyle existe réellement). De nos jours, un album classique pourra s'intituler : Nuances, Heroines of love & loss ou Heritages comme celui de Simon Ghraichy récemment proposé par Jimmy. Dans cette jolie lignée, l'album de la délicieuse Hélène Grimaud que je vous présente aujourd'hui s'intitule Water. La pianiste, dont on connaît l'implication pour la défense du milieu naturel, a assemblé diverses et somptueuses compositions sur le thème de l'eau. Gabriel Fauré, Franz Liszt, Isaac Albeniz, Leoš Janáček, Maurice Ravel, Tōru Takemitsu et Luciano Berio ont tous partagé une fascination pour l'élément liquide, dans ce qu'il peut offrir de contemplatif, de méditatif ou d'inquiétant, comme chez Claude Debussy. Il va de soi que pour Hélène Grimaud, il représente également une ressource en péril. Autre élément qui participe au charme de cet album magnifique, les interludes composés par le D.J. britannique Nitin Sawhney, lequel relient les morceaux de ce récital par un délicat fil d'Ariane synthétique.
ZOCALO [Vous prendrez bien le temps d'un petit commentaire !]


01 - Luciano Berio - Wasserklavier No. 3 From 6 Encores
02 - Nitin Sawhney - Water - Transition 1
03 - Toru Takemitsu - Rain Tree Sketch II
04 - Nitin Sawhney - Water - Transition 2
05 - Gabriel Faure - Barcarolle No. 5 In F-Sharp Minor, Op. 66
06 - Nitin Sawhney - Water - Transition 3
07 - Maurice Ravel - Jeux D'Eau
08 - Nitin Sawhney - Water - Transition 4
09 - Isaac Albeniz - Almeria No. 2 From Iberia II
10 - Nitin Sawhney - Water - Transition 5
11 - Franz Liszt - Les Jeux D'Eaux A La Villa D'Este No. 4 From Annies De Pelerinage III, S163
12 - Nitin Sawhney - Water - Transition 6
13 - Leos Janacek - In The Mists No. 1 - Andante
14 - Nitin Sawhney - Water - Transition 7
15 - Claude Debussy - La Cathedrale Engloutie No. 10 From Preludes I
16 - Helene Grimaud - Water Reflections [Bonus]
MP3 (320 kbps) + front cover