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mardi 24 janvier 2023

JOHN CALE ~ Mercy [2023]


Si vous avez pour projet de vous défenestrer, le John Cale nouveau pourrait vous donner un coup de pouce! J'avais bien aimé Shifty adventures in nookie wood, paru il y a déjà dix ans, alors je suis naïvement allé vers celui-ci le cœur léger (ou presque). Une boîte offre ses rythmes tordus sous un vent mauvais tandis que de longues plages de synthé et des violons grinçant peignent un ciel grisâtre. Au milieu de cet univers glaçant (et un tantinet répétitif malgré la contribution d'une pléiade de têtes chercheuses de l'univers électro), John Cale, de sa belle voix d'ogre, chante la montée de l'extrême droite, le réchauffement climatique, le Covid, le Brexit et la fin du monde entre autres joyeusetés. On sait que le bougre a rarement été porté sur la galéjade, mais, là, il a vraiment mis le paquet! Heureusement, il offre une ode à Nico, sa complice éternelle... J'écoute et réécoute mais peine à me faire un avis.

Jimmy JIMMY 

01 - Mercy
02 - Marylin Monroe's Legs (Beauty Elsewhere)
03 - Noise Of You
04 - Story Of Blood 
05 - Time Stands Still
06 - Moonstruck (Nico's Song)
07 - Everlasting Days
08 - Night Crawling
09 - Not The End Of The World
10 - The Legal Status Of Ice
11 - I Know You're Happy
12 - Out Your Window
MP3 (320 kbps) + front cover
 
 

lundi 21 novembre 2022

DoM ~ Mashups [C. 2022]


Ce DoM est totalement frappadingue, mais on ne va pas s'effaroucher pour si peu, cela est déjà arrivé à bien des génies avant lui... Notre ami chante et joue de la guitare, de la basse ou du piano au sein d'un excellent duo qui s'adonne au doux exercice de la reprise: Le Cirque Volant (que j'espère vous présenter un autre jour). Malheureusement, le voilà bien déconfit quand nous est imposé le confinement de 2020. Privé de son camarade de jeu, il décide de se livrer à un nouveau passe-temps pour apprenti sourcier: le mashup. Interrogeons Wikimachin sur ce mot barbare: "Le mashup aussi écrit ou appelé mash-up, mash up, mesh, blend, bastard pop/rock ou collage, est un genre musical hybride. Le mashup est une chanson créée à partir d'une ou deux autres chansons pré-enregistrées, habituellement en superposant la partie vocale d'une chanson sur la partie instrumentale d'une autre." Toc, toc, toc: esprit de Frankeinstein es-tu là? Notre chouette copain n'est ni ingénieur du son ni D.J., mais son expérience en groupe lui en a suffisamment appris sur les techniques d'enregistrement et le mixage pour s'aventurer sur cette nouvelle voie. Pendant que le fiston de George Martin s'amuse à faire sonner les Beatles comme Oasis (un comble!) pour essayer d'escroquer notre jeunesse en perdition, notre hurluberlu préféré pousse le délire beaucoup plus loin - et le résultat est nettement plus jouissif. Ne reculant devant aucun sacrilège, il créé des monstres hybrides qui ressemblent à la Mona Lisa de la pochette de ce florilège (le bougre a déjà enregistré plus de 600 collages ésotériques!). Certains carambolages demeurent assez sages, comme lorsque les Doors s'acoquinent avec les Stooges ou qu'ils sont issus de chansons d'un même groupe, mais quand la fièvre le prend, le DoM peut inventer des orgies lucifériennes: Chuck Berry qui nous offre sa fameuse duck walk avec le créateur de La Danse des canards ou Kraftwerk qui usine en compagnie de Black Sabbath! Je vous l'annonce sans tortiller: vous allez drôlement plus vous éclater qu'en écoutant votre chanteur préféré s'égosiller sous sa douche sur le CD 5 de je ne sais quelle Supermegadeluxeedition. C'mon let's go! 

Jimmy JIMI


          

01 - DoM - Tower Of The Wild Side (Leonard Cohen vs Lou Reed)
02 - DoM - The Goo Goo Muck Feels Good (James Brown vs The Cramps)
03 - DoM - When The Roadhouse Breaks (The Doors vs Led Zeppelin)
04 - DoM - What Wonderful Twin Peaks (Louis Armstrong vs Angelo Badalamenti)
05 - DoM - I Wanna Be Your Rebel (The Stooges vs David Bowie)
06 - DoM - Come Together In Cargo Culte (The Beatles vs Serge Gainsbourg)
07 - DoM - Shook Up Pour Moi (Elvis Presley vs Plastic Bertrand)
08 - DoM - Kids With Guns In Brixton (The Clash vs Gorillaz)
09 - DoM - Lively Up Yourself, Pink Panther! (Bob Marley vs St Germain)
10 - DoM - Hall Of War Pigs (Black Sabbath vs Kraftwerk)
11 - DoM - Close To Love (The Cure vs The Supremes)
12 - DoM - Spellbound Sanctuary (The Cult vs Siouxsie And The Banshees)
13 - DoM - Don't Look Back In Canon (Oasis vs Johann Pachelbel)
14 - DoM - Toxic Town (The Specials vs Britney Spears)
15 - DoM - Papa Was A Freak (The Temptations vs Chic)
16 - DoM - Get It On The Steppin' Stone (The Monkees vs T. Rex)
17 - DoM - Benny Hill Bop (Ramones vs Ronnie Aldrich)
MP3 (320 kbps) + artwork


                 

mercredi 19 octobre 2022

WAYLON JENNINGS ~ Dreaming My Dreams [1975]


A ma connaissance, il n'existe pas de réunions au sommet entre musiciens. Ainsi, les futurs membres des Specials, de Madness, de Selecter et du Beat ne se sont jamais donnés rendez-vous dans un pub de Camdem Town ou de Coventry pour décider qu'il était grand temps de remettre le ska et le rocksteady au goût du jour. De la même manière, je doute que Waylon Jennings ait jamais fixé de rencart, au fond d'une grange désaffectée, à Johnny Cash, Merle Haggard, Mickey Newbury ou George Jones pour leur annoncer que c'était bien mignon les kermesses de Nashville avec rodéos et costards à paillettes mais que ce serait peut-être le moment de se rebeller en remettant un peu de cœur, de sueur, de larmes et de sang dans la country... Un petit malin qui aimait les chouettes étiquettes va nommer cette affaire le outlaw movement, soit une country pour hors-la-loi qui dédaignera les gigues avec lancés de Stetson mais n'hésitera pas à lorgner vers le rock si le cœur lui en dit. En musique, on ne comprend pas toujours tout du sens des courants - et c'est ça qui est le plus beau... Pendant mon adolescence, en pleine nouvelle vague, il était à peu près aussi mal vu d'écouter de la country que de s'enfiler le triple live de Yes, j'ai donc accumulé un sacré retard. Mais, un jour, par un doux après-midi d'automne, mon disquaire préféré fit tourner I'm so lonesome I could cry (1949) de Hank Williams dans son échoppe. Ô rage! ô désespoir! à lui seul le titre en disait plus long sur les langueurs monotones que l'intégrale des poèmes gothiques de Robert Smith! Patiemment, j'ai reconstitué toute l'histoire jusqu'à tomber sur ce Dreaming my dreams dans lequel le gars Waylon espère ne plus se tromper et vivre pour tout voir. Certains n'hésitent pas à dire qu'il s'agit du disque le plus romantique de tous les temps. Je ne vais pas m'amuser à vérifier aujourd'hui! Ce qui est certain, c'est qu'en matière de cœur, de sueur, de larmes et de sang, notre homme a mis la dose, mais sans une once d'esbroufe, rien que de la classe à l'état pur.  

Jimmy JIMI 

01 - Are You Sure Hank Done It This Way
02 - Waymore's Blues
03 - I Recall A Gypsy Woman
04 - High Time (You Quit Your Lowdown Ways)
05 - I've Been a Long Time Leaving (But I'll Be A Long Time Gone)
06 - Let's All Help The Cowboys (Sing The Blues)
07 - The Door Is Always Open
08 - Let's Turn Back The Years
09 - She's Looking Good
10 - Dreaming My Dreams With You
11 - Bob Wills Is Still The King
MP3 (320 kbps) + artwork 
 

jeudi 13 octobre 2022

MUNLY & THE LUPERCALIANS ~ Kinnery Of Lupercalia ; Undelivered Legion’’ [2022]


 

"What makes him do It ? Does Döder make him do it ?"
Vous allez souffrir.
Ce disque sera votre pire cauchemar. Tout ce que vous détestez est dedans, un melodica, un banjo, un baril de lessive (déjà faut en trouver un…) ou des boîtes en ferraille comme percussions, un piano plonk-plonk (ouais, il est désaccordé) le tout unplugged bien sûr, essaie d’électrifier un melodica on va rire deux minutes.
Y a aussi un flot incessant de paroles menaçantes, à tout le moins, et tiens-toi bien des yodels en veux-tu en voilà. T’en veux pas ? Tant pis pour toi, y en a.
Au milieu de tout ça des trucs dont la seule utilisation humainement imaginable serait la sonorisation d’un dessin animé tchécoslovaque des années 70. "Attention Pierre, le Loup, le Loup !"
Ah rien qu’à voir vos tronches à l’écoute du barouf je me marre. Bah ouais je les vois vos tronches.
Et vu comme je m’applique à vous le vendre vous êtes forcément en train de l’écouter hahahaaaaar… non ?
Ceci-dit faudra penser à me remercier de ne vous infliger que la version digitale de l’affaire (comme si j’avais le choix…). L’objet est d’abord sorti en vinyle rouge, sang de bœuf plus exactement, oxenblood in english, et nombreux sont les cas rapportés d’auditeurs qui ayant écouté le disque en regardant fixement sa pochette ont vu leurs dents s’allonger, leur vue baisser, des sabots leur pousser vous savez où puis leur enveloppe corporelle terrestre exploser dans leur salon. C’est dingue. Faut dire que sur ces trucs auto-produits les mecs oublient parfois le sticker censé te prévenir que va y avoir des problèmes.
Bon allez, on fait quoi maintenant, un peu d’histoire, d’ethnologie, de géographie ? On reparle de Pierre et le Loup ? Le Loup qui a essayé de manger votre petit chat ? Vous inquiétez pas Rebecca s’occupe de tout.
Rebecca c’est bien la seule trace d’humanité que vous trouverez dans ces 40 minutes, un comble pour une vétérinaire.
Assistante vétérinaire en fait, c’est sûrement pour arrondir ses fins de mois qu’elle fait de la musique avec son fiancé Jay Munly, alias Munly, alias Munly-Munly, alias Munly J Munly, alias Munly the 32rd. Rebecca et Munly ont fait les beaux jours d’environ 80 groupes différents, j’exagère à peine. L’avantage c’est que leurs membres étaient les mêmes, je réduis à peine.
Là il ne leur en reste que 3 si je sais compter. Et comme à chaque fois Pentacoast et Cessna sont dans le coup. On l’entend pas trop ici le Slim, j’aime bien son contre-point vocal habituel mais là il est trop occupé à taper sur des trucs pour chanter. Dwight lui à lâché sa guitare, mettez-vous à sa place y avait un melodica qui traînait par là… Enfin, y a quand même un peu de guitare mais j’ai du mal à discerner qui en joue. Y a aussi un truc qui ressemble à une basse mais si ça se trouve c’est un synthé ce qui ferait que je vous raconte des conneries depuis le début. On va faire comme si de rien n’était.
Les 4 loustics j’les avais vus dans une autre de leur formation, l’illustre DBUK. On devait être 25 dans la salle, cette salle où plus tard Duke me traîna voir les Supersuckers. Autant dire que rien à voir. DBUK live je vois pas comment qualifier ça autrement qu’une expérience. Pour continuer à vous emmerder je vous mets un lien Youtube un peu plus bas. A mon humble avis (et après quelques visionnages) Munly & The Lupercalians live c’est encore plus grave, et je dis pas ça pour vous retenir, vous pouvez partir quand vous voulez.
Mais vous allez rester hein, dites-moi ? Non parce que j’ai gardé le meilleur pour la fin, ce serait trop bête que vous manquiez l’info. Qui va suivre, vous inquiétez pas. Et on parlera bien sûr du SCAC, je dis ça pour les impatients. Le SCAC aussi j’les ai vus live, y en a une trace chez Marius et comment dire, le SCAC c’est pas pareil, live le SCAC c’est une expérience. Haha. Mais revenons plutôt à ce qui nous amène ici, un peu de critique musicale. Mais non, j’déconne.
Il sera maintenant question de géographie. Alors oui Denver bien sûr mais en fait non : Lupercalia. Lupercalia c’est le nom du bled, quant à Kinnery c’est un truc du genre "la communauté". Nos zèbres (y en a pas beaucoup dans le Colorado des zèbres, heureusement diront certains) ont donc imaginé de toutes pièces cette communauté où il fait bon vivre surtout quand on est un animal détraqué, une plante tordue, un hominidé foutraque ou un croisement des trois, névrosé de préférence. Bien légitime la névrose, on ne saurait leur reprocher à ces pauvres heu… gens, déjà faudrait trouver la tête puis les oreilles pour être sûr que le message passe, c’est pas gagné. 
Ce qui est gagné par contre c’est le gros lot que le voici le voilà, t’as beau ne pas y croire la grande nouvelle est tombée pas plus tard que y a pas bien longtemps : ce disque n’est que le premier d’un triptyque Lupercalien !
Les deux autres, vous l’aurez deviné (là je sais pas si je vous surestime pas un peu), sortiront sous les bannières respectives SCAC et DBUK.
Oui oui, vous avez bien lu.
Non non, là je déconne pas.
Sans déconner, je déconne pas.
Et comme à chaque fois que j’y pense, j’en pleure de joie.
A grosses larmes.
Faut que je vous laisse.
Everett W. GILLES
P.S. : DBUK live c’est ici
 

01 - Ahmen
02 - Ben Asher
03 - Dôder
04 - Jehu
05 - Mahout
06 - Mattie
07 - Polpot
08 - Scarebeast
MP3 (320 kbps) + front cover 
 
 

vendredi 30 septembre 2022

AMERICAN SPRING ~ Spring [1972]


Je me souviens de mon premier disque des Beach Boys, c'était un florilège un peu foutraque des premiers succès du groupe. J'ai toujours adoré les "Plagistes" dans leur première période. Je persiste à croire qu'il n'y a rien de plus difficile que d'offrir de la bonne musique joyeuse... Je me souviens d'avoir mis trop longtemps (et j'en éprouve encore quelque honte) avant d'acheter Pet sounds. Naïf petit bonhomme, je ne parvenais pas à croire qu'un chef-d’œuvre pouvait se dissimuler sous ce titre et cette pochette légèrement niais. Evidemment, je me suis mis des claques après avoir écouté les 15 premières secondes de Wouldn't it be nice (qui porte si magnifiquement son titre)! Il ne faut jamais cesser de se méfier des gens qui ne possèdent pas cette incommensurable merveille en au moins trois ou quatre exemplaires (quatre, c'est mieux)... Par contre, j'avais totalement oublié (et je n'en suis pas fier) ce délicat petit joyaux. Vous le savez, les extraterrestres ne dorment jamais. Or donc, Brian Wilson, entre l'enregistrement de Surf's up et de Holland (excusez du peu!) mis en marche sa géniale machine à fantasmes pour créer cet écrin pour Madame et sa sœurette. Deux sirènes alanguies au bord de la plage ne pourraient manquer d'être du meilleur effet. Cela ressemble exactement à ce que vous pouvez imaginer: une cathédrale de sable (compliqué de grosses poignées de poussière d'étoiles) sous une lune écarlate. Montez le son, il ne fait pas chaud! 

Jimmy JIMI


01 - Tennessee Waltz
02 - Thinkin' 'Bout You Baby
03 - Mama Said
04 - Superstar
05 - Awake
06 - Sweet Mountain
07 - Everybody
08 - This Whole World (Beach Boys cover)
09 - Forever (Beach Boys cover)
10 - Good Time (Beach Boys cover)
11 - Now That Everything's Been Said
12 - Down Home
13 - Shyin' Away
14 - Fallin' In Love
15 - It's Like Heaven
16 - Had To Phone Ya (Beach Boys cover)
MP3 (320 kbps) + artwork
 

lundi 26 septembre 2022

COWBOY JUNKIES ~ Songs of the Recollection [C. 2022]

 

Le bon peuple a tendance à pester contre le nombre d'albums de reprises qui ne cesse de croître et contre cette foutue nostalgie qui semble tout gouverner, désormais. On peut comprendre, mais c'est oublier un peu vite que le rock'n'roll est né d'une reprise, que les pionniers n'hésitaient pas à se couvrir entre eux et qu'au début du Swinging London il ne sortait guère que des disques de reprises. En vérité, j'aime autant écouter des reprises que les albums melting pot de tous ces jeunots qui, d'un titre à l'autre, passent allégrement du psyché au punk et du hard au disco avec la même dangereuse désinvolture (on ne peut leur en vouloir, ils se sont créés une discothèque virtuelle en cliquant au petit bonheur la chance sur Internet). Comme souvent, comme toujours, le problème est ailleurs - et il s'appelle tout simplement le talent. N'importe quel musicien un petit peu compétent saura vous expédier une reprise, mais réussir à respecter la version d'origine tout en conservant sa propre identité demande un tout autre savoir-faire. A ce jeu-là, les Cowboy Junkies ont peu d'égales - et je n'échangerais pas leur version de Don't let it bring you down contre les 25 (ou 26 ou 27, je ne sais plus) derniers albums de mon meilleur ennemi. Et je suis heureux de pouvoir réécouter des chansons telles que Five years, Ooh Las Vegas, No expectations ou Seventeen seconds comme si elles venaient de sortir du four pour la première fois et que mes oreilles n'en étaient pas légèrement lassées. 

Jimmy JIMI


01 - Five Years
02 - Ooh Las Vegas
03 - No Expectations
04 - Don't Let It Bring You Down
05 - Love in Mind
06 - The Way I Feel
07 - I've Made Up My Mind To Give Myself To You
08 - Marathon
09 - Seventeen Seconds
MP3 (320 kbps) + front cover
 

lundi 19 septembre 2022

LOU REED ~ Words And Music, May 1965 [2022]


C'est donc ici, en mai 1965, que Lou Reed, avec l'aide de John Cale, fomentera la révolution... A l'époque, il tentait de subsister en enregistrant sur commande des copies de l'air du temps pour des compilations bas de gamme. Mais il sent que le vent se lève et qu'il est temps d'entrer véritablement dans la danse. I'm waiting for the man et Heroin trouveront leur place, deux ans plus tard, sur le premier album du Velvet Underground ; Pale blue eyes devra patienter jusqu'au troisième, tandis que Men of good fortune ne se livrera qu'à la parution de Berlin. D'autres encore resteront inédites jusqu'à aujourd'hui. Ces émouvantes versions épurées, Lou Reed se les enverra à lui-même par la poste, et l'enveloppe demeurera scellée pendant plus de cinquante années! Vous parlez d'une découverte! Toutankhamon peut retourner se faire emmailloter! Laurie Anderson ne pouvait conserver ce trésor pour elle seule et elle nous offre donc ce drageoir aux épices qui risque de faire couler bien des larmes. Les âmes sensibles sont priées de ne surtout pas s'abstenir.

Jimmy JIMI             


 

01 - I'm Waiting For The Man
02 - Men Of Good Fortune
03 - Heroin
04 - Too Late
05 - Buttercup Song
06 - Walk Alone
07 - Buzz Buzz Buzz
08 - Pale Blue Eyes
09 - Stockpile
10 - Wrap Your Troubles In Dreams 
11 - I'm Waiting For The Man (Alternate Version)

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